Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 16:38

image001.jpg

 

L’Elysée communique  « Cette semaine, le chef cuisinier de la présidence de la République française, Bernard Vaussion, termine son service après 40 ans d’activités dans les cuisines de l’Elysée.

 

Véritable mémoire culinaire de la présidence, représentant de la grande tradition gastronomique française, il a accepté d’être suivi par notre caméra pendant sa dernière semaine de travail. Les premières images sont disponibles icilink

 

Rendez-vous jeudi 31 octobre sur www.elysee.fr pour retrouver ce documentaire exclusif dans son intégralité.

 

Bien cordialement,

 

R. Pigenel

 

Présidence de la République

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 11:20

01_503284400_north_522x.jpg

 

Plus de 11 ans après son départ brutal de Vivendi Universal, l'ex-PDG du groupe, Jean-Marie Messier comparaît à partir de lundi en appel pour répondre une nouvelle fois de sa communication et de ses conditions de départ.


« Mis en cause pour sa communication lors des derniers mois de son mandat et pour les conditions de son départ, Jean-Marie Messier avait été condamné en janvier 2011 par le tribunal correctionnel de Paris à trois ans de prison avec sursis et 150.000 euros d'amende pour « diffusion d'informations fausses ou trompeuses aux marchés et abus de biens sociaux ». Il avait en revanche été relaxé du chef de « manipulation de cours ». Les juges, qui l'ont qualifié de « prestidigitateur de dettes », ont considéré qu'il avait trompé le public et les actionnaires sur l'état de VU, dont il disait qu'il allait « mieux que bien » alors que les créanciers étaient à ses portes. Ils ont retenu contre lui sa tentative d'obtenir sans l'avis préalable du conseil d'administration un parachute doré de 18,6 millions d'euros qualifié d' »abus de biens social. »link 

 

ares1.jpg

 

« Après Héraclès, la société propriétaire du site 1855.com, c'est au tour de la SA Chateau Online, qui a aussi aussi changée de dénomination sociale. Elle s'appelle désormais Ares d'être placée en redressement judiciaire. Le groupe d’Emeric Sauty de Chalon poursuit une étrange quête de l'Olympe, peut être avec l'espoir que les Dieux les protègeront des difficultés économiques, des poursuites judiciaire et de la colère croissante de clients qui ont payé leur commande sans jamais voir de vin en retour. »link 

 

Reportage - Jacques Attali a donné un banquet jeudi soir sur la Croisette en faveur de sa fondation Planet Finance. C'est Carole Bouquet qui a endossé le costume de "Sharon Stone" pour faire monter les enchères lors de la vente.le 13 mai 2011


Tu t'offres ma chérie, tu ne te vends pas


Mais c'est sur scène, avec la vente aux enchères d'objets prestigieux, que le spectacle se passe avec une Carole Bouquet, marraine de la soirée, très... investie. Et la vente commence avec... une bouteille de vin du vignoble de Carole Bouquet. "Mes petits amis, qu'on se le dise, j'irai dîner avec celui qui achètera cette bouteille. Ce soir, je me vends au plus offrant". "Tu t'offres, ma chérie, tu ne te vends pas", corrige Pierre Cornette de Saint Cyr, commissaire-priseur de la soirée qui ressemble à s'y méprendre à Guy Lux.


Mise à prix : 1000 euros. Une main se lève, 2000, 4000, 5000.... une fois, deux fois.... "Je ne dîne pas pour 5000", interrompt la maîtresse de cérémonie. "Monsieur Messier, un jour, je suis venue dans votre bureau et ça ne vous a rien coûté". Monsieur Messier sourit. "9000, nous avons une offre à 9000". Adjugée, vendue.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 10:25

bandeau-quilles-de-filles-timeline.jpg

 

Mademoiselle Louise,


Vous faites de la provocation et c’est bon !


Non bien sûr, et vous le savez, et le démontrez, le vin ne rend pas con, le pauvre il n’y est pour rien car il n'est qu'une victime, pris en otage par des…, je n’ose leur appliquer votre qualificatif, qui nous saoulent, nous gonflent, nous prennent la tête, nous font ch… comme le chantait monsieur Béranger.


« À tant aimer le vin, nous en avons dégoûté les autres.


À coup de commentaires aussi ésotériques pour le profane qu’un code des impôts pour un collégien, on a perdu l’essentiel de vue.


Si on aime un vin, c’est pour le partager. »


Vous êtes tout à fait destinée à prendre la tête de l’Amicale du Bien Vivre mademoiselle Louise !


Je vous laisse la plume car vous l’avez trempée dans un juste courroux.


« Les guerres, un pluriel qui donne le vertige autant qu’il déprime.


Quid de savoir quelle tranchée choisir entre pro natures (entendez vins sans sulfites) et pro-traditionnels? Que dire encore des interrogations fumeuses pour savoir si un cubi en forme de sac à main ne devrait être considéré comme une forme de sexisme à l’égard des femmes ou si un jeune ayant le mauvais goût d’apprécier un rosé pamplemousse doit être cloué au pilori du pédantisme bachique de certains? Doit-on voir dans une dégustation pour filles, un show sexiste et réducteur? »


Lire ICI link


Merci mademoiselle Louise de votre contribution à l’extension du domaine du vin.

 


jacques brel - la chansons de jacky par bisonravi1987

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 00:09

Louis Remaud, dit petit Louis, notre boulanger, le père de mes amis d’enfance les 3 frères Remaud et leur  sœur Geneviève, le mari de Madeleine la meilleure amie de maman, lorsqu’il faisait ses tournées de pain dans les métairies d’abord avec sa C4 puis sa Peugeot 403 break, lorsque venait l’automne, le temps des champignons, savait faire des haltes, en des lieux connus seuls de lui, pour ramasser des cèpes. Qu’ils étaient beaux ses cèpes ! Dodus du pied, aériens du chapeau, irisés d’un dégradé d’orangé virant sur le brun. Cueillette discrète, respectueuse, écologique dirait-on maintenant, loin de la prédation des ramasseurs du dimanche, toute une philosophie du champignon, le sens du durable.


photo436.JPG

 

En écrivant ces lignes je ne suis pas en train de badigeonner le passé avec les couleurs « du c’était mieux avant » mais tout bêtement d’évoquer un temps où la main invisible l’était tellement que les gens de peu, les gens ordinaires, savaient que le prélèvement sur la nature se devait d’être raisonnable. Elle était dure la nature pour les gens de la terre, ils la subissaient, en souffraient mais ils composaient avec elle.


Je viens d’acquérir un petit livre co-écrit par Tony Saccucci un romain professeur de philosophie et Carmelo Chiaramonte  qui vit en Sicile, chercheur en gastronomie, « Petite philosophie du  champignon » chez Balland 12,90€.


photo437.JPG

 

« Cachée derrière la recherche du champignon, il y a la recherche du secret de la vie. »


Ce livre n’est pas un guide mais un traité jubilatoire sur la raison qui nous pousse à aller aux champignons.


Le roi Boletus y règne en maître bien sûr.


Je vous propose pour vous appâter à cette joyeuse champignonnade de l’esprit un extrait qui est le chapitre qui clôt la première partie écrite par le philosophe Tony Saccucci.


« Aller aux champignons n’est pas un sport, ni un hobby, ni un passe-temps, ni une fuite. Aller aux champignons est une exigence de l’esprit. C’est une idée nécessaire de la raison, un irrépressible sentiment du cœur. Un appel ancestral. Un mantra, une prière non récitée.


En un mot, je pourrais dire qu’il s’agit  d’un rite, voire d’un rite païen.


Le chercheur passionné est pris au piège d’un monde à part, qui lui appartient, et qui est totalement hermétique à ceux qui ne sont pas « du métier ».Il s’agit d’une expérience qui demeure muette aux oreilles des non-chercheurs. C’est un peu comme la poésie : un esprit prosaïque n’y aperçoit qu’une suite de mots, sans aucun sens. S’immerger dans le langage poétique, c’est donner du sens, créer des mondes parallèles, solides, réels. Il en va de même avec le champignon : il crée une vie authentique, sensée, rassurante. [….]


L’univers des champignons en général et des cèpes en particulier est beau. Puisque la beauté se veut universelle, elle réclame de toute l’espèce humaine, et pas seulement des chercheurs, qu’elle reconnaisse la beauté des champignons, hors de tout intérêt ou raison rationnelle. Il s’agit d’une demande intime et urgente. Les champignons ne sont pas beaux parce qu’ils sont bons. Non, les cèpes sont beaux et c’est tout ; en plus ils sont bons.


Lorsqu’on se promène dans un bois et que, soudain, Il apparaît, notre univers s’amplifie, notre humeur change. La découverte d’un cèpe pourrait être considérée comme un antidépresseur naturel, qui devrait être prescrit à la place des produits pharmaceutiques. »


Cette champignonthérapie devrait plaire devrait plaire au sieur Pousson.

.

Reste que, geste prémonitoire, avant d’acheter« Petite philosophie du  champignon » j’ai au déjeuner mangé une fricassée de cèpes chez Camdeborde arrosée d’une Mondeuse de Jongieux 73170 : qui c'est ?

 

Excellent !


photo438.JPGphoto439.JPGphoto440.JPG

 

La suite de cette chronique dans quelques jours avec « les deux lois du cèpe »  suivies par Carmelo Chiaramonte  « afin de respecter le parfum de ces fleurs spongieuses et muettes »


Capital comme aurait dit Karl !

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 18:48

Lou-Reed.jpg

 

Lou Reed, né le 2 mars 1942 à New York, leader du groupe The Velvet Underground dans les années 1960-1970 est décédé dimanche annonce le magazine américain Rolling Stone. Il avait subi une greffe du foie au mois à Cleveland dans l'Ohio le mois dernier. « C'était très grave, il était en train de mourir », expliquait Laurie Anderson son épouse, décrivant l’intervention « lourde » qui s'était bien passée.

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 07:00

Les filles sont extraordinaires, au seul énoncé dans mon récit de l’existence de Pervenche, la fille de la maison, Adeline me balança « c’était qui cette grue ? »


-         C'était une grande bringue, plate comme une limande, avec de grands yeux de cocker et un casque de cheveux coupés courts.


-         Une petite bourge…


-         Oui mais Anne-Françoise, sa mère, était délicieuse…


-         Tu as couché avec elle ?


-         Mais non, Pervenche était fille unique, ce soir-là elle fit front avec panache. Elle se leva, souriante, « et si nous laissions ces messieurs à leurs cigares et à leur envie de parler politique entre eux, sans que nos babillages féminins ne les importunent.. »


-         Je suis sûr que t’aurais bien aimé te la faire !


-         Sans doute, elle avait de beaux yeux verts et une allure folle, mais j’étais encore un grand niais…


-         Et l’autre chaudasse tu enfilais des perles avec elle ?


-         Non mais avec les nuits étaient ardentes et studieuses. Pervenche m’avait fait découvrir les condoms. Elle était dans ton genre, insatiable…


-         N’importe quoi !


-         Que tu dis, mais toi qui me bassine avec l’initiation, pendant que je reprenais des forces, calée dans les oreillers, elle me parlait de Dany le rouge, le révolutionnaire joyeux qui se méfiait des Bolchëvo-staliniens, des marxistes à la triste figure, des prophètes sentencieux portant sur leurs chétives épaules tous les malheurs de l'humanité. C'est donc dans un lit douillet d'un hôtel particulier de la place Mellinet que je fis mes premiers pas de révolutionnaire dans les bras d'une adepte du mouvement du 22 mars.


-         Tu retournes toujours tout à ton avantage et c’est pour cela que je suis raide dingue de toi.


-         Ne t’enflamme pas !


-         Je suis de marbre Casanova. Continue !


-         Oui ma grande mais il faut que tu comprennes, puisque tu m’as dit vouloir comprendre, ce qui m’a amené à la maison poulaga. D’abord, il faut que je te parle de Chantal.


-         Encore une !


-         Oui la première…


Chantal c'était un corps de reine, harmonieux, un grain de peau fin et soyeux, une poitrine haute et ferme qui tendait ses pulls angora, des jambes au galbe parfait, une taille de guêpe et un cul à damner l'enfant de chœur que j'avais été. Tout, elle possédait tout, pure perfection, la quintessence de la beauté plastique. Mais Chantal c'était aussi un visage laid, d’une laideur minérale, glacée, osseuse, rien que de la disgrâce à peine atténuée par un regard ardent et un sourire moqueur. Chantal c'était une femme déjà, elle me fascinait. Je la voulais. Elle me fuyait. Je lui parlais. Elle se taisait. Je la bombardais de lettres enflammées. Les lisait-elle ? Je devenais fou, fou d'elle, et ma tête incandescente échafaudait mille stratégies pour forcer la porte de l'emmurée. Un soir, du fond de mon lit, alors que les rats carapataient sur le tillage en une infernale sarabande, en désespoir de cause, pour me rassurer, j'en vins à décliner un postulat, le postulat de la laideur.


Pour moi, j'en avais la certitude, « le capital d'amour d'une femme laide était proportionnel à l'intensité de sa laideur » Avec Chantal j'allais découvrir le grand amour, l'amour pur, celui que l'on porte, tel un diamant fiché au cœur, pour l'éternité, jusqu'à son dernier souffle. Je carburais à l'exaltation. J'allais forcer ma nature. Ouvrir les vannes de mon ébullition intérieure. La prendre d'assaut sans sommation. Dès le dimanche soir, dans la pénombre de la salle du patronage, au premier acte d'un drame familial, je lui pris la main et la tirai sans ménagement vers le dehors. Elle me suivit ne m'opposant aucune résistance. Sous les tilleuls de la place de l'église je la déshabillai, pièce par pièce. Nu, son corps, sous la pâle lumière de la pleine lune, loin de me précipiter dans le désordre des sens, me plongeait dans un recueillement profond. Ce fut une forme étrange d'adoration, un plaisir esthétique intense. Je pris un léger recul pour la contempler. L'admirer. Mes mains, telles celles d'un ébloui, se tendaient, l'effleuraient à tâtons. Je l'explorais avec lenteur. Chaque parcelle d'elle m'infusait un puissant flux d'ondes qui me jetait, par secousses violentes, dans état proche de l'apnée. J'étais au bord de la rupture mais, en dépit d'un sexe de silex, je me vivais si minable que je n'osais l'investir. Bandant mes dernières forces j'allais au- devant de son désir. Elle acceptait mes mains avec volupté. Ouverte, elle m'offrit une jouissance d'apocalypse qui me propulsa vers des sommets inviolés. Chantal m'engloutit et je crus mourir. 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 00:09

Pépé Louis avait une vigne sur le haut de la Mothe-Achard, commune qui avait peu de hauts et beaucoup de bas, complanté entièrement en noah. J’ai donc décavaillonné, vendangé, mais pas vinifié vu qu’une fois pressuré le moût vivait sa vie en toute liberté – il serait privé de la dénomination nature vu que pépé souffrait à mort pour lutter contre les fleurettes, et pourtant c’était un vin nu de chez vin nu – et bien sûr bu ce breuvage titrant les meilleures années 8°. Aux battages, les bouteilles de noah désoiffaient les gars des gerbes et du pailler. Ce n’est pas pour rien que j’habitais au Bourg-Pailler.


ob_9de5a3eb697a669dda1f45920d87d836_noah.jpg

 

Élève à l’école d’agriculture de la Mothe-Achard du frère Henri Bécot, grand défenseur du noah link et link j’ai taillé et vendangé, mais pas vinifié, les rangs de « Noé » nouveau nom de baptême donné par mon maître-vigneron pour faire échapper à la faux de l’arrachage obligatoire des cépages interdits Clinton, Noah, Jacquez, Herbemont, Othello, Isabelle.link Coup de Jarnac des tous puissants viticulteurs du Midi pour étouffer l’autoconsommation de vins locaux.


Alors, lorsque je découvre au détour de la toile, exhumé par je ne sais plus qui, une chronique du sieur Cuq Philippe «Je suis fan de noah, et alors ?» publiée le 30 Juin 2013 mon sang de vendéen ne fait qu’un tour, j’ausculte ses écrits.

 

« Et alors ? Si vous croyez venir lire une chronique sur le dernier vainqueur français de Roland-Garros, vous vous êtes fourvoyés...


Le Roland-Garros que je préfère, de plus, c'est clairement l'aéroport de Saint-Denis (là-bas, aux antipodes et au pays du vin de Cilaos, que je vous présenterai un jour. Si, si).


Le noah que je vénère, c'est une madeleine. Une de Proust. Pour moi qui n'aie pas été élevé à Combray mais dans une vallée encaissée aux limites de l'Aveyron, du Lot et du Cantal, j'ai une madeleine agricole. Une madeleine viticole, même : le noah.


N'en déplaise aux blogueuses d'outre-Quiévrain (que je vous recommande d'ailleurs, c'est là link : et puis si vous pouvez la chatouiller un peu, ça fait toujours marrer...), le noah est mon cépage préféré. Bon, en cépage de bouche, d'accord et d'abord.


J'adore ce côté acide, la baie ferme et la peau, qui chez moi attire la pruine et lui donne un côté cireux, puis la verdeur, même pour les baies mûres, qui ont quelque chose d'un autre de mes cépages fétiches : le fetească Neagră. A tel point que je me demande si je n'aime pas ce dernier grâce au premier. » La suite ICI link


Cher Philippe Cuq, je suis sûr et certain, que dans le fin fond de la Vendée il subsiste encore quelques ceps de Noah. Où, je n’en sais fichtre rien faut enquêter. Faudrait demander aux gars qui font de la vigne dans la nouvelle Vendée du vin… et dès que nous en aurons trouvé nous pourrons chanter « non, non, non, le noah n’est pas mort car il b…. encore… »

 

PS. le noah fait le meilleur raisiné link du monde !

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 11:00

O-2-4113-Copie.JPG

 

Cher François,


J’ai longuement hésité à n’employer que votre prénom car certains de mes lecteurs auraient pu penser que je m’adressais au locataire actuel du lieu-dit l’Élysée qui n’est pas vraiment votre tasse de thé. Mais le parallélisme des formes – le juriste qui sommeille en moi y tient – puisque vous m’avez adressé un cher Jacques, me fait un devoir de procéder ainsi.


Rassurez-vous François Audouze je n’ai jamais fumé la moquette mais ai été un grand amateur de cigares (lire la chronique Mes vices cachés link) même que j’ai accompagné à Bordeaux, avec Zino Davidoff, une fournée de journalistes parisiens membres du Club des Journalistes Amateurs de Cigares (CIJAC link pour qu’ils dégustent des GCC. Nous avons excellemment déjeuné dans la bibliothèque de Philippine de Rothschild.


photo-285.jpg

 

Quelques années auparavant c’était de futurs énarques que j’avais cornaqués au royaume des GCC et là nous avions dînés à Cos d’Estournel chez mon ami Bruno Prats à l’invitation de l’UGCC.


En mai 1981, alors que le bruit des chenilles de l’Armée Rouge raisonnait dans le lointain d'au-delà du rideau de fer, je me suis retrouvé à l’Hôtel de Lassay, résidence du Président de l’Assemblée Nationale, où l’on me confia les clés de la cave que Jacques Chaban-Delmas avait dédié exclusivement qu’au GCC de Bordeaux. Bon petit soldat, adepte de l’extension du domaine du vin, j’ai passé des achats dans l’ensemble de notre France du vin. Lorsque je rendis mon tablier la cave s’était enrichie et diversifiée.


Tout ça, cher François Audouze, n’a pas fait de moi un grand amateur. Je suis et je reste un honnête buveur, chroniqueur, qui a horreur qu’on le soumette à la question. Chez moi, en Vendée, nous gardons nos émotions dans notre for intérieur.


Alors, lorsque très gentiment, avec un réel panache, vous m’invitez à venir à la séance de l'académie des vins anciens du 5 décembre, vous prenez un risque majeur, non que je ne sache pas me tenir à table – comme le fit remarquer en 1981 mon Président, ami d’un autre François natif lui de Jarnac, nous savons nous servir d’un couteau à poisson et nous ne buvons pas l’eau du rince-doigts en guise de trou normand – mais parce je suis un réel mécréant qui n’a pas sa langue dans sa poche. C’est comme si vous faisiez entrer le diable par la sacristie pour l'introduire dans le Saint des saints de votre académie.


Vous me dites qu’ « On y boira des vins anciens, comme son nom l'indique, en les vénérant en ce qu'ils représentent de la formidable aventure de la vinification. Quand tous ceux qui imaginent avoir inventé la façon de faire du vin expliquent qu'avant eux c'était l'obscurantisme, des bouteilles presque centenaires prouvent que ces gens-là (au sens de Brel) savaient avec humilité, en écoutant la nature, faire des vins qui défient le temps. »


Mon passé d’enfant chœur jureur ne me prédispose guère à la vénération mais s’il est un principe auquel je suis très attaché c’est le respect. Le respect du travail et du génie de ceux qui font, de ces hommes et de ces femmes qui nous ont transmis leur savoir-faire.


Vous êtes un fidèle lecteur de Vin&Cie François Audouze, je dois souvent vous donner de l’urticaire et vous-même énervez certains de mes lecteurs –Léon en tête –, moi-même parfois aussi, mais peu importe le vin c’est « un peu de douceur, de convivialité, de plaisir partagé, dans ce monde de brutes... » ai-je écrit au fronton de mon « espace de liberté ». Alors je me rendrai donc à votre académie des vins anciens, sans sabre ni habit vert, simplement à vélo.


A bientôt donc.


Jacques Berthomeau dit le Taulier

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 00:09

wu-mingzhong.png

 

« Entre dépendance et abstinence, y a-t-il une troisième voie ?" Cette question vient d'être posée lors de la dernière Matinée scientifique de l'Institut de recherches scientifiques sur les boissons (l'Ireb, fondé en 1971 à l'initiative de sociétés productrices et distributrices de boissons alcoolisées, pour contribuer à la recherche alcoologique). Certes, on pourra toujours arguer que les professionnels des boissons alcoolisées ont beau jeu d'inciter à la consommation, même modérée, de leurs produits. Mais ce serait ignorer la lame de fond qui traverse - depuis quelques années déjà - la prise en charge des patients dépendants. Ces changements sont liés à l'arrivée sur le marché de nouveaux médicaments, dont le désormais célèbre baclofène. » Par ANNE JEANBLANC Le Point.fr - Publié le 24/10/2013 Traitement de l'alcoolisme : une alternative à l'abstinence ICI link  

 

« Les industriels producteurs d’alcools s’intéressent à l’alcoolisme. Jusqu’à financer des travaux pour résoudre un mystère: trouver les raisons qui font que leurs produits peuvent être hautement toxiques pour certains de leurs clients. En France, ce financement se fait par l’intermédiaire d’une structure méconnue vieille de plus de quarante ans: l’Institut de Recherches Scientifiques sur les Boissons (Ireb) (1). Parmi les sociétés qui financent cet organisme doté d’un comité scientifique prestigieux: Bacardi Martini France, Brasseries Kronenbourg, Cusenier, Heineken  France, Rémy Cointreau, Pernod et Ricard.


Il y a quelques jours, l’Ireb a pris une initiative peu commune dans une communauté scientifique traditionnellement ouatée: critiquer publiquement les résultats de deux groupes d’épidémiologistes; deux équipes réputées travaillant l’une et l’autre pour l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) (2). Il est vrai que ces deux publications ne pouvaient manquer d’étonner. L’une concluait qu’en 2006 le nombre des décès prématurés directement imputables à l’alcool avait en France été de 20.255. La seconde concluait que ce nombre avait été, en 2009, d’environ 49.000. Soit une augmentation de plus de 100% en trois ans! » Jean-Yves Nau sur Slate le 6/04/2013 link


Paris, le 23 octobre 2013 - La 42ème Matinée scientifique* de l’Institut de Recherches Scientifiques sur les Boissons (Ireb) www.ireb.com a été consacrée au traitement de l’alcoolo-dépendance sur le thème : « Entre dépendance et abstinence, y a-t-il une troisième voie ? ». La prise en charge du patient a fait l’objet, ces dernières années, d’une importante évolution. De nouveaux traitements laissent notamment penser qu’il est possible de soigner la dépendance alcoolique sans prescrire une abstinence complète.


Michel Hamon, vice-président du comité scientifique de l’Ireb et professeur de neuropharmacologie, a présenté en introduction une synthèse des voies de recherches actuelles les plus prometteuses sur le traitement de la maladie alcoolique. Les récentes molécules agissent principalement sur les neuromédiateurs qui entraînent la réduction de la consommation spontanée à l’alcool et diminue son appétence. Ces nouvelles molécules, dont le baclofène et le nalméfène, remettent en question le principe de l’abstinence comme seule voie de traitement. De nouveaux traitements, ciblant plusieurs récepteurs, permettent également d’obtenir des résultats avec des doses réduites et des risques diminués d’effets secondaires. Enfin, apparaissent des perspectives encourageantes de traitement agissant au niveau des processus épigénétiques, c’est-à-dire en amont des troubles neurobiologiques à l’origine des comportements addictifs et de la maladie alcoolique.


Pour Raymund Schwan, psychopharmacologue et spécialiste de la médecine des addictions, on assiste actuellement à un changement de paradigme, fondé sur la réduction des risques comme cela s’est produit dans le champ de la toxicomanie. L’abstinence n’est plus la seule voie de traitement des patients présentant un mésusage d’alcool, alors qu’elle a constitué pendant longtemps la référence de l’ensemble du dispositif de soins et d’évaluation des traitements. Non sans effets négatifs. On estime que seulement 8 à 40 % des patients sont traités, en partie parce que nombre d’entre eux ne peuvent pas entendre le message d’abstinence. On sait aussi que 10 à 12 % seulement des patients seront en mesure d’être abstinents pour le reste de leur vie. Enfin, des études épidémiologiques montrent que le bénéfice de santé publique est le plus grand quand on réduit la consommation des plus gros buveurs. Les patients eux-mêmes sont d’abord partisans de la consommation contrôlée et non de l’abstinence. Mais aujourd’hui, il n’y a encore que 10 à 30 % des patients qui bénéficient de programmes de consommation contrôlée et les études sur leurs résultats, plutôt encourageants à ce stade mais insuffisants, doivent être développées.


* Pour toute information : Ireb - (0)1 48 74 82 19, ireb@ireb.com

 

L’IREB


Fondé en 1971, à l’initiative de sociétés productrices et distributrices de boissons alcoolisées, l’Ireb a pour mission de contribuer à la recherche alcoologique, à la fois par les études que l’Institut conduit pour son nom propre (Observatoire « Les Français et l’Alcool », Enquêtes « Jeunes et Alcool ») et par les travaux qu’il subventionne. A la suite d’un appel d’offres annuel, son comité scientifique, composé d’experts indépendants et bénévoles, attribue de manière autonome des subventions aux travaux en alcoologie d’une trentaine d’équipes de chercheurs du secteur public, en sciences biomédicales et sciences humaines. Plus de 500 programmes de recherches ont été subventionnés à ce jour. Dans le cadre de sa mission, l’Ireb entend être à la fois un organisme de recherche, une source de documentation et un lieu d’information sur l’alcool.


Contact presse : Cécilia Larcange – cla@spread-agency.com – 01 47 64 60 67 – 06 84 74 28 00

 

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:00

photo413.JPG

 

En tant qu’auteur en octobre 2011 du « Manifeste du cochon libre »link je peux toute me permettre et donc de m’associer à un projet fou Coch-Coch du l’art contemporain. Voir ci-dessous.


 photo415-copie-2.JPG

photo416-copie-1.JPG

photo417.JPG

 

Citation


« En Catalogne, l’animal pousse l’excès de son autosuffisance et de sa propre redondance, en opérant lui-même le partage et la distribution de son corps dans un testament que l’on prononce pour lui le jour de la tuée, à l’occasion de ses funérailles : « Je donne le plus beau jambon à notre curé au cas où dans sa carcasse, l’âme aurait laissé quelques traces etc. » Et il termine en disant : Je sens que mon esprit s’envole… Alors oui, le cochon est farceur et farci bien sûr aussi, mais l’origine de la farce comique c’est bien la viande ou le met que l’on farcit, si tant est que l’on puisse comparer la très sévère et tragique religion – ou l’art pour ce qui nous concerne – à de la viande. »


photo414.JPG

 

Réflexion


photo419.JPG

 

Nos amis de la Fédération des Industriels Charcutiers Traiteurs sont tout, sauf de dangereux terroristes germanopratins pratiquant la provocation à la Beigbeder, et pourtant ils n’ont pas hésité à profiter de l’évènement international qu’est la FIAC www.fiac.com pour organiser un petit pince-fesses à la Galerie Molière 40 rue de Richelieu. Nourritures de l’esprit, du corps aussi et un excellent côte de Py de Jean Foillard.

 

photo420.JPG

 

Mais qu’est-ce que fiche les terroiristes du vin ?


photo421.JPG

 

Ils ronchonnent, se cantonnent dans leur petit territoire, se regardent le nombril. Pourquoi ne pas sortir une bonne fois le nez de nos verres pour nous faire de la bonne provoc, un évènement dont on cause pas un énième salon avec toujours les mêmes qui y trainent leurs guêtres.

 

Chez moi ce n’est pas nouveau, dans une de mes toutes premières chroniques en 2005 j’écrivais :

 

Mon petit détour chez nos amis les boulangers je le dois à une exposition à la Fondation Cartier  « Pain Couture by Jean Paul Gaultier » c'était en septembre 2004. Organisé sous l'égide de la Chambre Syndicale de la Boulangerie c'était dans le domaine du tout est possible lorsqu'on se laisse aller à la créativité : entre chouquettes, pain et croissant, le célèbre kilt de JPG en pâte à pain et autres sculptures, ça sentait bon et ça donnait envie...


Alors, chers amis du vin, à quand notre exposition à la Fondation Cartier haut lieu de rayonnement culturel international ? Problème : où est la Chambre Syndicale des « faiseurs de vin » ? Chacun dans son terroir et les bastilles seront bien gardées... Bon j'ai lancé l'idée à vous de me dire ce que vous en pensez... Quand même ça aurait plus de gueule que de continuer à se présenter comme un secteur assiégé par les barbares de l'extérieur ou les pisses froid de l'intérieur... »


Un flop, comme d’habitude, nous sommes engoncés dans nos certitudes. Notre truc à nous ce sont les pétitions à la con qui se dégonflent comme les soufflés mal fait.


Les photos


photo418.JPG

photo422.JPGphoto423.JPGphoto424.JPGphoto425-copie-1.JPGphoto426.JPG

Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents