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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 11:04

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Que voulez-vous je suis niais. J’en suis resté au Noël fête des enfants, une orange dans les sabots devant la crèche, le petit Jésus, Minuit chrétien à la Messe de Minuit.


Le rêve de gamin c’était d’aller lécher les vitrines des Grands Magasins Decré à Nantes. Émerveillé ! C’était beau de rêver et de recevoir le dictionnaire électrique de Monsieur Champagne. « C'était une grosse boîte en carton imitant un livre. A l'intérieur un système de fiches subdivisées en deux parties : les questions et les réponses. L'innovation tenait en son électrification par une pile Wonder. On introduisait une fiche, type de celle des standardistes, dans le plot d'une question et il fallait ensuite effleurer la cosse d'une réponse. Si c'était la bonne, en bas de la machine magique, un gros OUI rouge clignotait. » link 


Restait Paris, la ville lumière avec les vitrines de ses Grands Magasins gorgées de jouets et présentant des scènes animées. Les familles des banlieues venaient le soir avec leur marmaille admirer le spectacle. Émerveillement des enfants. Garder un cœur d’enfant !


Bref, moi je n’ai sur ma rive qu’un seul Grand Magasin, le Bon Marché Rive Gauche et cette année ses vitrines ne sont plus destinées au regard  des enfants. Exit les jouets, les personnages animés, place à ce rapporte du pognon : godasses de luxe, sacs qui valent la peau du cul, tout pour les riches qui aiment tant Louis Vuitton. Merci monsieur Arnault d’avoir viré toute cette quincaillerie inutile de vos vitrines comme ça le trottoir est libre de tous les gnards qui l’encombraient.


Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas tout, l’espace jouets autrefois situé dans un vaste espace a été cantonné au dernier étage dans un réduit tout riquiqui.


Comme je ne veux pas trop charger le chariot de ce pauvre Bernard Arnault, si je puis m’exprimer ainsi, je me suis dit que c’est peut-être aussi de la faute de nos chères petites têtes blondes – je ne sais d’où vient cette expression un peu réductrice – qui préfèrent manipuler leur tablette électronique plutôt que de s'amuser avec des jouets ringards.


Le dictionnaire électrique de Monsieur Champagne est mort vive l’IPad !


Bonne journée sur mes lignes.


* Monsieur Champagne était un enseignant dans la vie civile (il était Surveillant Général au lycée Condorcet à Paris et déjà célèbre en 1944/45), il a été, dans les années 50-60, la référence cultivée, le « Monsieur-réponse-à-tout » d'émissions de radio très populaires sur Radio-Luxembourg, Radio Andorre, Radio Monte-Carlo.

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 00:09

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Qu’apprends-je par le Pousson des Corbières réfugié à Barcelone qui ne fait que manger de la tête de veau pour ce faire celle des parigots ?


Je le cite dans son intégralité nue « j'ai appris, pour avoir reçu une invitation que je ne pourrai honorer, que La Revue du Vin de France allait, le 9 janvier, décerner ses récompenses pour 2014. Et mon petit doigt (collant de tête de veau) m'a dit qu'en plus du vigneron, du négociant, du caviste de l'année serait honoré pour la première fois le blogueur (ou la blogueuse) de l'année. Camarades de la RVF, vous qui êtes à l'affut du move, je suis persuadé que vous allez montrer l'exemple en décentralisant. En ouvrant les fenêtres, en créant des courants d'air, en osant franchir le Périphérique, et pourquoi pas les frontières (la francophonie est vaste), en filant au Québec, en Suisse (vous lisez Jacques Perrin?), ou pourquoi pas en Belgique? Ça aura de la gueule, ça, au Bristol: « la blogueuse de l'Année nous vient d'Outre-Quiévrain, et elle s'appelle… » Oui, ce sera moins parigot. »


Draguer Pousson et pourquoi pas N de R pendant qu’ils y sont !


Blogueur ou blogueuse de l’année, ben y z’ont mis le temps pour monter dans le char-à-bancs de la Toile tentaculaire les gars de la RVF. Alors à quand le Twitter de l’année ? Moi je verrais bien l’Antonin le Vindicateur qui va chercher des poux sur les têtes des amateurs éclairés.  Bien sûr l’Antoine Gerbelle est hors concours sinon il serait promu illico avec les oreilles et la queue.


Pour les lauriers du blogueur ou de la blogueuse de l’année j’ai ma petite idée mais je me garderai bien de vous la donner vu que  personne ne me l’a demandé.


Moi ce que j’en dis c’est pour chroniquer un peu sur cet important sujet vu que depuis que j’ai froissé le Taulier de la RVF, son président un certain vendéen nommé Lubot d’Antigny – et pourtant il s’était fendu d’un communiqué officiel de plates excuses car il m’a été dit que ses petites fredaines avaient fort déplu chez Marie-Claire – je suis blacklisté à tous les pinces-fesses de la  RVF.


C’est beau comme la hauteur d’un petit marquis.


Je préfère les Grands Seigneurs et bien sûr plus encore « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie. »


La RTT prolongée de mon hébergeur Overblog  m’a donné le goût du farniente. J’en ai profité pour faire mon « dîner de filles » dimanche soir et, ce soir, à l’heure où je mets cette chronique un peu fluette en boîte, je reçois 12 Tronches de Vin à dîner. Ça va décoiffer !

 

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 15:47

Recettes Magiques en 30 mn chrono pour le Réveillon. C’est ce que je lis dans Régal de décembre « Magique ! Un bouillon versé sur les pétoncles parfumés de gingembre, et c’est prêt. » C’est une soupière de pétoncles une recette de Jacques Thorel. À la page d’avant, c’était brochettes de Saint-Jacques au bacon, purée de châtaignes.


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Les pétoncles seraient-elles des petites sœurs des coquilles Saint-Jacques ?


La réponse est non même si elles ont un petit air de famille. Sur ce sujet je ne vais pas vous embrouiller dans les méandres des classifications des naturalistes. L'histoire de la dénomination du pétoncle est complexe. « Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, il a servi pour nommer une grande diversité de coquillages avant que Jean-Baptiste de Lamarck n'en fasse un genre précis (Pectunculus). Les pétoncles de Lamarck et des naturalistes du XIXe siècle ne correspondent toutefois pas du tout aux coquillages que nous connaissons aujourd'hui sous ce nom. »


Les documents officiels récents, qu'ils émanent de l'Administration, de l'Ifremer ou des organismes professionnels en rapport avec la pêche ou avec le commerce des produits de la pêche et de l'aquaculture, l'appellation «pétoncle» est sans exception associée à des pectinidés.


Mais pour le malheureux consommateur l’affaire s’est compliqué parce qu’en 1996, l’OMC a autorisé l'appellation « Saint Jacques » pour tous les pectens ce qui provoque une confusion entre les véritables coquilles « Saint Jacques » et les pétoncles. La DGCCRF, par ailleurs très complète en matière de produits de la mer, ne mentionne aucun pectinidé en dépit de leur importance commerciale.


Tout ça c’est la faute des anglo-saxons qui n'ont qu'un mot pour parler de coquille : scallop car les malheureux ne connaissent pas les vraies coquilles Saint Jacques. Ça été fait pour favoriser les exportations du Canada, du Pérou et du Chili.


Si vous achetez vos coquilles Saint-Jacques ou vos pétoncles fraîches chez votre poissonnier aucun problème sauf pour l’orthographe car « le Dictionnaire de l'Académie et le Littré font du pétoncle un substantif féminin ; il est masculin pour la plupart des autres dictionnaires, dont le Larousse et le GDT, ainsi — conformément à la désinence masculine du pectunculus latin — que dans les usages naturaliste, halieutique et commercial. » L’angoisse me ronge que vont décréter mes censeurs orthographiques.


Les noix fraîches de Saint-Jacques décortiquées,  vendues par votre poissonnier sont des vraies, françaises ou d'importation écossaises ou irlandaises. On en trouve maintenant toute l'année.


En revanche, la confusion ne sert que les intérêts commerciaux des industriels du surgelé, des transformateurs et de ceux qui préparent des plats cuisinés. Ce véritable scandale, qui n’est pas encore dénoncé par le Sieur Pousson, l’est par un internaute qui met en avant « Les plats cuisinés portant la marque « Produit en Bretagne » (le phare) nommés « Coquille de Noix de St Jacques, Recette Bretonne » sont le parfait exemple, on vous sert des noix de pétoncle du Chili dans des valves de vraies coquilles avec une recette pseudo bretonne ! »


Il enfonce le clou « En surgelé, là pour savoir ce qu'on bouffe, qu'une solution, regarder sous les gros titres mensongers, car tous les coquillages de cette famille peuvent s'appeler « noix de Saint -Jacques » (noix car ils sont décoquillés), le nom scientifique de l'espèce et le pays d'origine du coquillage doivent être indiqués dans l'étiquetage. Pecten Maximus c'est de la véritable coquille Saint-Jacques. Mais bien souvent, on trouvera que des pétoncles aux noms exotiques, des noix du Chili (Argopecten purpuratus) ou des de Chine (Clamys farreri), mais des européennes : Chlamys varia et Chlamys opercularis. Ne pas se leurrer avec la présence de corail, certains pétoncles en ont aussi. Dans les rayons plus de 90% des produits proposés sont des pétoncles ! L'aquaculture des pétoncles est très développée dans les pays asiatiques, mais il y a encore peu d'importation de ces produits pour des raisons sanitaires.


Avec les surgelés, ne rêvons pas les produits sont souvent trempés ! Le poids net est donc augmenté. Ils subissent aussi un glazurage, opération à ne pas confondre avec le trempage. Le glazurage se fait après surgélation, il consiste à retremper après congélation le produit qui se couvre ainsi d'une pellicule protectrice de glace. C'est opération tout à fait réglementée et autorisée. Le poids brut du produit est donc augmenté. »


Alors pour ne pas avoir de souci achetez frais chez votre poissonnier et le tour sera joué vous pourrez ainsi en 30mn chrono concocter votre « soupe de pétoncles » pour vos invités !


Reste pour terminer à m’expliquer sur l’origine de mon titre « Confondre la pétoncle et la coquille Saint-Jacques dans une même appellation revient à autoriser la dénomination caviar pour les œufs de lump » C’est une citation attribuée à un sénateur en pétard après que l'OMC ait dénoncé en 1996 la réglementation de 1993 sur les dénominations commerciales pour favoriser les exportations du Canada, du Pérou et du Chili.


Moi qui ne suis qu’un petit vendéen de la côte j’avoue humblement avoir découvert les petits pétoncles avant les coquilles Saint-Jacques mets de riches. L'utilisation vernaculaire du terme « pétoncle » est attestée depuis le XVIe siècle au moins sur le littoral atlantique français, en particulier en Vendée et Saintonge. Alors vous comprendrez qu’ils sont chers à mon cœur (je fais dans le masculin pour plaire à tout le monde). Ceci écrit, le pétoncle est rare, bien plus que la Saint-Jacques qu’on peut acheter toute l’année.


Comme les gens ne nous disent pas ce que l’on boit avec leur soupe de pétoncles ne pourriez-vous pas pallier cette absence en conseillant mes chers lecteurs sur le service du vin ? Merci d’avance de me rendre ce service.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 10:05

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Le pourcentage des cépages dans les jus de nos jours tu n’y coupes plus, dès que tu approches ton museau d’une sainte table où l’officiant t’attend de pied-ferme pour emplir, avec une juste parcimonie ton petit calice, c’est un tir nourri. Sauf bien sûr pour les vins monocépage, encore que souvent il m’arrive de recevoir une piqure de rappel du côté du pinot noir ou du chardonnay qui sont aussi bien bourguignon que champenois et d’ailleurs bien sûr.


Je hais les pourcentages, ça m’obstrue l’esprit !


Pour autant je ne nourris aucune prévention pour ces braves cépages mais lorsque je fais connaissance avec un vin je ne demande pas qu’on me débite illico presto son CV. C’est comme si lors d’une rencontre amicale, ou plus si affinités, tu t’empresserais de demander à l’élu de ton cœur son numéro de Sécurité Sociale imprimée sur sa Carte Vitale.


Comme à l’accoutumée, après les avoir bien vertement critiqués, raillés, nous nous calons sur les codes de nos partenaires des vins dit du Nouveau Monde. Maintenant nous buvons du Chardonnay, du Sauvignon, du Pinot Noir, et sous les ailes de nos AOC nous déclinons les pourcentages de cépages pour bien sûr informer ces pauvres ignorants de consommateurs.


Moi je veux bien, mais ils ont le dos large nos braves consommateurs. Je suis sûr qu’on aurait de belles surprises si l’on effectuait un petit sondage auprès d’eux sur l’adéquation qu’ils font entre les cépages et ceux d’une appellation. En clair ils s’en tamponnent comme de leur premier costume bleu marine de premier communiant pour les garçons, et comme leur premier soutien-gorge bonnet A pour les jeunes filles.


Le cépage, comme le montre avec un humour décapant la BD de Michel Tolmer c’est le sésame pour entrer dans le cercle des initiés.  C’est le bon moyen de briller, faute de mieux, en société, entre amateurs. Les vignerons l’ont compris, avec le pack géologie, ils en mettent plein la tartine des gars et des filles qui hantent les dégustations. « Et ma syrah par ci, et mon gamay par-là, et je te mettrais t’y aussi une petite goutte de mauzac, un soupçon de grolleau, une grosse louche de vieux carignan – le carignan est presque toujours vieux même si quiconque m’a précisé à quel âge il l’était – et puis ce cabernet-franc et ce cabernet-sauvignon, et bien sûr le sauvignon, du merlot, du pinot et comme de bien entendu ce chardonnay qu’aiment tant les filles d’Outre-Manche.


Le must, ce sont les petits cépages de derrière les fagots comme ceux des savoyards : Jacquère, Altesse, Roussane, Chasselas, Gringet, Velteliner pour les blancs ; Mondeuse, Persan pour les blancs ou ceux du Jura le Savagnin, le Poulsard, le Trousseau. En Alsace c’est plus simple puisqu’avec leurs 7 cépages sur l’étiquette ils ont optés de tout temps pour cette mise en avant.


Vous allez me dire que je fais une fixation sur la mention des cépages et que je ne suis pas dans le bon wagon. Objection vos honneurs, mes petites remarques ne sont là que pour mettre le doigt sur un fait que nul ne pourra contester :


-          Les vins de France peuvent apposer le cépage ou les cépages et le millésime ;


-          Les IGP ex-vins de pays itou et comme le gros de ces vins viennent du mammouth pays d’Oc drivé d’une main de fer par le boss Jacques Gravegeal ça fait beaucoup de monde dans la cour des cépages ;


-          Les AOC  sont en train de copier par-dessus l’épaule de leurs voisins et ce faisant se diluent dans le grand océan.


Certes j’extrapole un chouïa, je pousse le bouchon très loin, mais je constate depuis ces dernières années une dérive de plus en plus accentuée dans le gros du peloton. Comme les vins d’AOC et d’IGP deviennent dans ce segment de marché de plus en plus cousins germains du fait du nivellement œnologique, que leur soi-disant typicité est plutôt un rideau de papier qu’une réalité, alors pour tenter de se différencier on se paye de mots.


La magie du vin, celle d’un vin, ne peut pour moi s’accommoder de ces dosages de cépages en pourcentages, ça fait très potard au fond de son officine en train de peser ses potions sur sa balance de précision. Et qu’on ne vienne pas me dire que ça permet de nourrir les discussions entre amateurs de vins. Désolé les questions à la con du type « c’est de la syrah ou du mourvèdre », j’dis n’importe quoi,  me gonflent. Ça fait bête à concours. Un de ces 4 on va me demander de faire un Quizz ou un QCM à la sortie d’une dégustation pour vérifier si j’ai bien engrangé toutes les données délivrées.


Les fiches techniques sur un vin moi je trouve ça très bien, pour les autres. Ça meuble les critiques et les chroniques, elles ne sont souvent que des cache-misères. Pas sûr que cette technicité mal digérée soit un bon vecteur pour l’extension du domaine du vin.


Je ronchonne. Je bougonne. C’est l’âge sans doute. Comme je ne suis obligé à rien maintenant je m’abstiens de plus en plus de défiler devant les tables de dégustation, avec un petit carnet à la main qui ne me sert à rien, et un verre dans l’autre main qui lui reçoit sa petite ration que j’ai de plus en plus de mal à apprécier. Au mieux je fais de la figuration, au pire je gêne.


Même qu’au Grand Tasting de B&D je me suis demandé ce que j’y faisais en dehors de serrer la paluche aux copains.


Dorénavant j’ai décidé d’aller voir les vins chez eux, chez leurs géniteurs.  Au moins dans les vignes je prendrai du bon air… et je m’entrainerai à reconnaître les cépages sur pied. Désolé, pas mieux !

 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 11:56

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Ce n’est pas la première, ni sans doute la dernière, chez Overblog c’est « jamais le dimanche » quand ça coince y’a  plus personne dans la boutique. Sont tous en RTT et plus rien ne part vers les abonnés. Les chroniques sont en ligne mais ceux d’entre vous qui aiment servis à domicile en sont pour le frais. Désolé ! Dans ce cas-là si votre addiction est grave vous pouvez vous rendre sur mes lignes via www.berthomeau.com et tout en haut à droite vous avez la rubrique articles récents qui vous permet de faire votre petit marché.


Lorsqu’Overblog aura réparé sa petite machine à expédier il se peut que vous receviez les deux chroniques du dimanche qui sont bloquées dans sa boîte.


Et pendant ce temps-là mon « dîner de filles » s’est merveilleusement passé. Si vous êtes sages je vous le raconterai.


A bientôt sur mes lignes dès que les gars et les filles d’Overblog seront revenus de RTT.

 

L'article du dimanche ICI link

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 07:00

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L’Ukraine nous revenait en pleine poire, Antoine nous envoyait son Falcon pour que nous le rejoignions à Kiev où les évènements se précipitaient dans la rue. Mes chefs, eux aussi, sortaient de leur léthargie. Pour les rassurer je leur pondais une note vite fait bien fait sur le gaz en copiant-collant tout ce que je pouvais ramasser sur le Net, du genre « Les manifestations de Kiev menacent de prendre un tour insurrectionnel. Pour nombreux que soient les manifestants, ils ne sont représentatifs que d’une partie de l’Ukraine. La carte des élections présidentielles de 2010, qui virent la victoire de Victor Ianukovitch, confirme une partition de l’Ukraine, non pas en 2 mais en 3. La question importante est de savoir de quel côté basculera l’Ukraine Centrale. Il n’en reste pas moins que le gouvernement ukrainien peut s’appuyer sur une majorité de la population qui n’appuie pas, quoi que l’on en dise, les manifestants. En effet, il faut savoir que l’intérêt économique de l’Ukraine se trouve bien plus du côté de l’Union Douanière Eurasiatique (avec la Russie, le Belarus et le Kazakhstan) que du côté de l’Europe. Le commerce extérieur de l’Ukraine avec la Russie n’a cessé d’augmenter et, ce qui est significatif, si les importations en provenance de Russie sont fortes, les exportations vers la Russie montent depuis 2005. » Cela signifie que l’Ukraine, comme les autres pays, doit chercher à développer son commerce en direction de la Russie. De ce point de vue, la signature de l’Union Douanière représenterait un progrès important pour les relations commerciales, et pourrait, à terme – et compte tenu des complémentarités qui existent entre les industries russes et ukrainiennes – permettre à l’Ukraine d’équilibrer son solde commercial. D’ailleurs, l’une des raisons du soutien de l’Ukraine de l’Est au Président et à son gouvernement réside justement dans l’importance de ce commerce pour les populations concernées. Avec bien sûr des crobars à l’appui.



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En clair, rien que pour faire oublier mon long silence, et aussi pour foutre un peu de piment dans nos services infusés par les thèses US, je prenais à contre-pied l’opinion officielle en soulignant hypocritement que si les manifestants de Kiev avaient de bonnes raisons de manifester, sans bien sûr préciser lesquelles, ils ne représentaient ni la majorité de la population ukrainienne ni les intérêts bien compris de cette même population. Ça sentait les remugles de la guerre froide à plein nez, bloc contre bloc, les séides de Moscou contre les eurocrates et les européistes de tout poil. J’ai toujours eu un faible pour l’aveuglement des ex-soutiens de l’ex URSS dans notre pays. Les nostalgiques des datchas au bord de la Mer Noire et des plaisirs exotiques du côté de Cuba. À mettre dans le même sac que les idolâtres de la Grande et Vertueuse Amérique qui fait que nous espionner avec notre consentement et notre collaboration efficace. Du côté de Beauvau, eu égard à mes solides attaches au cabinet du Ministre, je pense que mes chefs vénérés s’empressèrent d’ensiler ma note sans en faire la moindre copie. Preuve de l’efficacité de ma méthode de couverture je reçus un laconique SMS « Beau travail. Continuez !» Aucune allusion à Adeline qui ne goûtait qu’à moitié notre escapade à Kiev. Pour lui faire plaisir je lui dis gentiment « Tu peux rester ici si tu préfères…

-         Pour tu puisses courir à ton aise après les grandes poufs blondasses de Kiev sans doute !

-         Oui pour les prendre en levrette dans la neige place de l’Indépendance…

-         Tu en serais bien capable satyre !

-         Vieux satyre…

-         Paris l’exige d’ailleurs !

-         Qu’est-ce que tu me racontes, Paris s’en fout.

-         Que tu dis.

-         Tu te trompes mon grand. Je les ai embobinés avec un rapport journalier sur nos activités à Kiev auprès d’Antoine.

-         Rien que ça beauté…

-         Oui, nous avons beaucoup échangé avec Antoine…

-         Quand ?

-         Pendant que tu dormais comme un beau bébé.

-         Tu bluffes !

-         Sais-tu par exemple que Gabrielle est rentrée à Paris ?

-         Non !

-         Moi si…

-         Ok, tu es un bon petit soldat Adeline.

-         Non je tiens à toi.

-         Trop !

-         Les filles d’aujourd’hui sont ainsi. Tu es mon héros !

-         En rentrant à Paris je vais faire valoir mes droits à la retraite.

-         Et moi de la politique…

 

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 11:33

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Photo de Jean-Christophe Clément ©le photographe des stars du vin

Et bla,et bla, bla, bla… C’est bien beau de déguster, de faire des phrases après avoir craché, de gloser sur le % de petit verdot, de tenter de trouver le millésime et l’auteur du jus, mais pour l’édification des petits loups et des petites louves rien ne vaut de joindre le geste à la parole : boire !


Oh que ce n’est pas beau de montrer une photo de buveur, même que c’est immoral d’exposer des images de convivialité ça pourrait jeter nos jeunes sur des sentiers mal famés. D’ailleurs, nos hommes politiques montrent l’exemple : boire c’est tricard pour l’Echo de Saône-et-Loire. Les ligueurs anti-buveurs pourchassent tout ce qui pourrait dérider les Français. L’heure est à l’austérité.


Foin de ces culs pincés, de ces visages pâles, de ces moralistes à la petite semaine, buvez, riez et comme votre Taulier « courrez les quilles ! »


Ci-dessous les prémisses d’un jeu de quilles lors d’un dîner de filles, affaire à suivre sur mes lignes…

 

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 00:09

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Là je sens que c’est ma pomme qui va être traité de provocateur par notre auteur fort érudit. Qu’il se détrompe, je suis tout ce qu’il y a de sérieux car le héros de son roman c’est le Médoc, un territoire qui « du point de vue des sols est une sorte de prison cadenassée » nous explique Richier sorte d’arpenteur de la région attaché à la Préfecture. Le Médoc est une presqu’île dont le nom nous vient, toujours selon Richier « du temps des romains. Les soldats de César quand ils arrivaient dans une contrée inconnue, ils procédaient comment […] ? »


« Ils observaient, ils écoutaient, et ils étiquetaient. Médoc signifie, comme il vient d’être dit, medio aquae : au milieu des eaux. Ils ont observé, ils ont écouté et ils ont marqué sur l’étiquette : terre entre deux eaux. » Comme le fait remarquer ma collègue Blandine Vié « on y parle beaucoup plus d’eau que de vin, ou plus exactement d’eaux, toutes ces eaux qui bordent, sillonnent et trouent le paysage… »


Et, bien plus loin dans le roman, ce potard de Roumagnac  d’enfoncer le clou « Chez moi dans l’Hérault, on dirait des Médocains que ce sont des pot-au-feu, des casaniers si vous préférez. Dans les cervelles comme dans les champs, ici tout est tracé au cordeau et bien ficelé comme vos pieds de vigne. Dans mon pays, au-dessus de Béziers, sur les mamelons, tant pis si la vigne tourne un peu à droite et à gauche, au gré du  terrain. Tant pis si les bois poussent un peu dans tous les sens. Ici, c’est tout le contraire, taillé au carré, ligoté et au fond un peu triste. Cela doit vous venir du temps de l’occupation anglaise. »


« Tout ça pour dire que malgré toutes ces opportunités, le Médoc ne s’est pas vraiment ouvert. Le médocain, au fond il est comme sa terre : à la fois droit et cabossé. Les lignes toutes droites dans l’Océan, dans les vignes, c’est pour la façade. C’est de la faribole… »

« Je me dis finalement qu’avant que quoi que ce soit avance dans votre Médoc, il en passera de l’eau sous le pont de Bordeaux. »


Pour sûr que le Michel Houellebecq, en bon ingénieur agronome défroqué de l’INA de Paris, en pillant Wikipédia, aurait aimé trousser ce tableau à la pointe sèche du Médoc et des médocains avec sa férocité hautaine. Bruno Albert en bon juriste, diplômé en sciences politiques de surcroît, ancien auditeur de l’IHEDN, et spécialiste de gouvernance locale et de défense nationale ne s’aventure pas dans les alcôves. Sans aucun doute la rigueur du juriste ne le prédispose pas à faire faire des galipettes, comme son confrère dans les Particules Elémentaires, à Bérénice de Lignac dans les sables de la vieille dune lors de l’excursion à Soulac.


 Le roman est sage, très sage. Sous la plume du romancier se glisse l’imposante documentation de l’historien. Pas question pour lui de se laisser aller à des phrases lestes qui le conduirait tout droit au Goncourt. En revanche le roman fait un peu de politique car l’action se passe dans les derniers jours du mois de septembre 1849, donc à la veille du Second Empire, et seuls des vieux routiers dans mon genre, qui ont suivi leur cours d’Histoire, peuvent en goûter toutes subtilités. Ce n’est pas un  reproche que je fais à l’auteur mais seulement un regret de constater que les petites louves et les petits loups d’aujourd’hui sont trop souvent des ignorants et que Badinguet n’est pas un cépage oublié.


Mais Dieu que cet abbé Anne Dominique Champion est ennuyeux, pontifiant, comme je comprends le petit père Combes, ancien séminariste, qui s'installa comme médecin dans la petite ville de Pons en Charente-Inférieure, en est élu maire en 1876, puis sénateur de la Charente-Inférieure en 1885, bouffeur de curé tout au long de sa vie politique. L’alliance du sabre et du goupillon, le clergé aime les régimes forts même s’ils se terminent à Sedan.


Pour le reste je ne vais pas vous raconter ce que Bruno Albert se plaît à mettre en scène. On sent qu’il fait plus que connaître ce pays, il le vit, il en est, il se glisse avec aisance et gourmandise dans ses plis, nous le fait respirer, humer, toucher. Lorsque la plume file, se laisse aller, on sent le romancier qui pointe son nez libéré des entraves d’une documentation impeccable. Parfois, celle-ci prend le pas, s’installe et rend la lecture un peu moins agréable. Il veut nous instruire ce cher Bruno Albert, et il y réussit, mais un peu plus de liberté n’aurait nullement nuit à la véracité. Ce Médoc profond devrait après ce premier roman fournir encore un terreau fécond pour une nouvelle aventure qui, sans aller jusqu’au houellebequisme profond, pourrait nous faire entrer dans le secret des propriétés, alliances, mésalliances, haines recuites, héritages, vieilles dames embobinées, jeunes dilapidant les biens accumulés par leurs aînés…


Ha que j’ai bien aimé « Bordeaux est une belle ville. Une grande ville. Une ville pour le monde. Une ville pour les rois. Une ville pour les dieux.


Une ville harmonieuse, considérée depuis les premières élévations de l’Entre-Deux-Mers. Une ville lumineuse en bord de Garonne mais en  réalité, dès lors que l’on pénètre dans les lacis des ruelles près du grand port. Bordeaux est un cloaque. »


Mais par bonheur Alain Juppé est arrivé !


Je plaisante bien sûr pour vanner les jeunes Y qui pensent qu’avant la Toile nous vivions dans des cavernes sans eau, sans gaz ni électricité. Vous me direz en Vendée c’était le cas de bien des borderies au milieu du XXe siècle.


Bref, j’ai beaucoup apprécié aussi ce passage goûteux où deux gosses dépenaillés, aux mains incertaines, viennent servir un repas froid, sur une nappe empesée, au presbytère de Margaux à François Richier et à l’abbé. « une paire de cuisses de poule confites, un pâté de lièvre, une poignée de piments doux des Landes, trois grains d’ail, des baies des bois, une jatte de crème  et un plein pot de confiture de vieux garçon. »


Ha, la confiture de vieux garçon, en voilà une superbe appellation !


« soit des fraises, des framboises et des cerises, des oreillons de pêches, des grains de raisins et des poires, pour finir des prunes reines-claude et des brugnons arrosés de sucre et d’alcool de vin par couches successives. »


J’en mangerais sur « un pain frais, gris, coupé épais… »


Arrosé d’une « carafe de clairet rafraîchie, sortant du puits. » comme au Bourg-Pailler, mais là c’était de la piquette du pépé Louis.


-          Tu vois, une confiture de vieux garçon, ça nous va comme le rose aux joues d’une fille de village, rit François.


Anne Dominique acquiesça tandis qu’il piquait dans le bocal, entre deux doigts, un fruit saoulé de jus. Essuyant ses lèvres au bord de la nappe…


Et dire que ma sainte mère voulait faire de moi un curé…


Voilà si vous voulez vous offrir un petit bonheur médocain offrez-vous « Un dîner en Médoc » de Bruno Albert chez Féret.


Si vous aspirez au Goncourt, comme le Michel, pour votre prochain roman, cher Bruno Albert, il va falloir le faire éditer chez Grasset comme le camarade Dupont Jacques qui lui chronique sur le vin au Point.


Je suis un peu  taquin et Bruno Boidron le sait bien…

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 00:09

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Hier matin sur France Inter un reportage de Ruddy Gulmin link, qui s'est rendu en Rhône-Alpes, abordait un sujet d’avenir pour nos amis viticulteurs : l’open source. En effet, de plus en plus d'agriculteurs se regroupent pour fabriquer eux-mêmes leurs outils de travail. C'est beaucoup moins cher. Des stages spéciaux sont carrément organisés.


L'open source est l'une des petites révolutions de ces dernières années. Dans le domaine des logiciels informatiques ou plus récemment des imprimantes 3D, le système permet à chacun d'améliorer les versions existantes ou de proposer sa propre version via internet.


Tout est parti d’un agriculteur américain qui créé ses propres machines agricoles et partage ses plans librement sur internet. En effet, Marcin Jakubowski refusant de racheter le tracteur qu'il venait de casser, a mis au point le tout premier « tracteur open source » (en 2008). « Un bel exemple de do it yourself. Appliqué à l'agriculture, cela donne le LifeTrac de Marcin Jakubowski: un engin de 6000 dollars (4500 euros), contre 30.000 dollars (22.000 euros) pour un tracteur classique. » link 

 

Aux States on parle de farming hacker !


LIRE Kit à fabriquer son tracteur soi-même ! link


LIRE pour la France ADABio Autoconstruction link   C'est une association loi 1901, créée en octobre 2011 pour développer un certain nombre de dispositifs permettant de diffuser la pratique de l’autoconstruction de machines agricoles auprès des agriculteurs (formations à l’autoconstruction en atelier, manuel technique comportant les plans et tutoriels des outils, site Internet collaboratif d’échange autour du machinisme agricole, etc.).


Nous apprenons notamment aux paysans à fabriquer des outils de travail du sol, adaptés à la pratique du maraîchage biologique. Nous avons vocation à recenser un maximum de bonnes trouvailles concernant le matériel ou la bâti agricole, toute filière de production confondue.


Les technologies que nous diffusons sont le fruit de l’inventivité de certains paysans, ainsi que du travail d’ingénierie d’ADABio Autoconstruction. L’association recense ces outils sur le territoire, en dessine les plans, en corrige quelques lignes, pour construire ensuite une méthodologie, une pédagogie de diffusion, de circulation de ces connaissances.


Nous participons donc de "l’empowerment", de la montée en compétences des paysans (techniques de soudure, perçage, découpe...). Nous favorisons également l’accès à du matériel adapté. Le coût de certains de nos outils autoconstruits reste deux ou trois fois moins élevé que des outils du commerce. Vous trouverez plus de renseignement sur notre Site Internet:link 

 

 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 00:09

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30 ans au jus !


Oui, en dépit des lazzis et des quolibets quand j’ai commencé à me déplacer à 2 roues dans Paris, ça fait plus de 30 ans que je pédale sur le macadam de la capitale. La liberté c’est le risque assumé dans un monde où le plus grand nombre se plaint de son voisin tout en prenant ses aises au nom de ses fameux droits.


Avec mon vélo j’aime Paris « I love Paris »


« Les Parisiens sont neuf sur dix à aimer vivre à Paris, ils plébiscitent tramway et Vélib', mais sont mécontents de la circulation, du logement et de la qualité de l'air, selon un sondage Ipsos Public Affairs pour Le Nouvel Observateur publié jeudi. 32 % d'entre eux sont "très satisfaits" de vivre à Paris, 52 % "plutôt satisfaits", soit 90 % au total. D'ailleurs, pour 56 % des personnes interrogées, habiter Paris est "une évidence", car elles ne pourraient "pas vivre ailleurs". 7 % ne sont "plutôt pas satisfaits" et 3 % "pas satisfaits du tout", selon cette enquête. Les Parisiens portent un jugement positif dans toute une série de domaines (culture, sport, commerce, animation de la ville, ramassage des ordures ménagères, bus et métro...).link


Bien sûr les éternels râleurs en autos qui brûlent les feux rouges, les vélos aussi, pas moi pour rester en vie, klaxonnent comme des malades, ouvrent leur portière sans se soucier des cyclistes, se garent sur les trottoirs, foncent comme des malades dès que le feu est vert son fort mécontents de la circulation des vélos à contresens dans les rues à sens unique (61 % critiquent ce choix) » Je pratique et je constate que ça les oblige à respecter la limitation  de vitesse et à respecter la vie d’autrui quant à la gêne elle est nulle, j’ai aussi une auto, c’est un début du vivre ensemble sur la chaussée pratiqué dans les pays du nord de l’Europe. Apprendre à se respecter.


Pour autant je ne suis pas un « khmer vert » et les plus grosses inepties d’aménagement de la chaussée à Paris sont l’œuvre d’écolos qui ne font pas de vélo mais qui ne cherchent qu’à pourrir la vie des conducteurs d’autos. Mauvaise pioche ! Si les transports en commun, surtout les bus, étaient plus réguliers et vraiment privilégiés les déplacements dans Paris seraient facilités. De même l’heure de fermeture du métro en fin de semaine est débile pour les jeunes qui rentrent chauds bouillants. En plus ça empêche les lamas de se déplacer.


Donc revenons à mon mouton du jour : livrer le vin à vélo.


Pour moi ce serait vraiment un bon plan pour une start-up du Net car la logistique  du dernier kilomètre est ce qui plombe la vente du vin sur la Toile. Les livraisons des courses par les épiceries de proximité se développent.


Tout ça a germé dans mon ciboulot de gars qui fait du vélo en lisant cette info dans Ouest-France. Ça se passe du côté de Carhaix où y’a pas que des vieilles charrues ou des gars qu’ont la tête près du bonnet rouge. Pour preuve y z’aiment le muscadet bio.  


« Utiliser un mode de transport non polluant, c'est l'expérience tentée par l'association Inglan bro Brest. Parti de Nantes, le colis de 30 l de Muscadet bio  (Bregeonnette, Fay d’Homme et domaine de l’Ecu) a embarqué sur le «Biche », un thonier à voile pour arriver à Plougastel-Daoulas link. Ce samedi matin, Dédé l'Abeillaud emmène les cubis à vélo à la bio coop de Carhaix en passant par le chemin de halage. Il devrait arriver dans l'après-midi. »


Allez, c’est écrit y’a du grain à moudre de ce côté-là pour les gens du jaja. Même si ça déplaît à certains je rappelle qu’au temps du gros jaja rouge des gars du Midi, qu’avaient eux aussi la tête près du bonnet et qu’étaient des adeptes de la mèche lente, le liquide remontait souvent jusqu’à Rouen dans des pinardiers puis était acheminé jusqu’à Bercy en péniches. Vendu dans des bouteilles 6 étoiles consignées il lui arrivait d’être livré chez les épiciers par des coursiers à vélo triporteur. Putain que c’était bon pour l’empreinte carbone ! Bien sûr on m’objectera que le « velours de l’estomac » n’avait rien d’un vin  pour naturiste parisien.


Quand j’écris que je livre mon vin à vélo c’est pour vous dire que je vais l’acheter à vélo. J’ai une sacoche où je place mes boutanches ensuite je rentre. Faire ses courses à vélo ce n’est pas écolo, c’est pratique.


Que l’aventure vin carbone neutral in Paris commence ! Je suis partant pour l’entreprise.


 


Dédé l'Abeillaud part à vélo par OuestFranceFR

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