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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 10:00

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Le Tribunal des flagrants délires émission-culte de France Inter diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983.


L'émission, en direct et en public, qui avait pour cadre la Maison de la Radio, était  un tribunal imaginaire. Le procès commençait par une présentation de l'invité, le « prévenu », par Claude Villers le Président du Tribunal des Flagrants Délires.


Le prévenu était ensuite pris en main par le Ministère public, représenté par « le procureur de la République Desproges française », Pierre Desproges. Le début de ses réquisitoires est resté célèbre : « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président-mon chien… »


Le « prévenu » était défendu par Luis Rego, l'avocat « le plus bas d'Inter », en référence à Me Robert Badinter, devenu Garde des sceaux durant cette période.


Je viens de recevoir de l’INA une offre pour acheter l’intégrale de l’émission ICI link 

 

Et un morceau de l’émission du 01/10/1982 avec Jean Yanne link


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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 00:09

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J’imagine bien cette boutade dans la bouche du Gabin de la dernière époque, entre notable installé dans son haras normand et vieux dabe  des Grandes Familles.


Que les amis des bêtes ce rassurent ce Cheval Blanc n’a pas 4 pattes mais plutôt 4 jambes : celles de ses propriétaires : le jovial baron Frère et le souriant Bernard Arnault.


Que les amis de Saint et Millions se rassurent aussi, le Cheval Blanc dont il s’agit aujourd’hui n’est pas non plus le nectar élaboré par Pierre Lurton sous les voutes immaculées de Portzamparc. Je n’écris plus sur ce beau territoire qu’est la Jurade de Saint-Emilion jusqu’à la fin des hostilités car, en paraphrasant le père Gabin, qu’aimait aussi bien les bourrins et que les grands vins, « Messieurs les propriétaires, vous le savez mieux que moi, la Cloche ça doit savoir rester à sa place. Dans le beau monde on ne mélange pas les torchons avec les serviettes… »


Ce qui m’amène ce matin c’est autre rôle qu’affectionnait le grand Gabin : Taulier, et ici présentement celui du Cheval Blanc de Courchevel une Taule que Bernard Arnault a ouvert en 2006.link


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Imaginez le titre « L’homme aux clés d’or » (que les sieurs Charlier et Boireau ne tentent ici un quelconque détournement de titre). Oui je sais, je sais, link comme chantait Jean Gabin, le titre est déjà pris et c’était avec Pierre Fresnay.


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Un remake à la sauce « nouveaux riches » ça ferait beaucoup d’entrées, donc du blé, vu que le scénario contient tous les ingrédients d’une lutte à couteaux tirés.


En effet, à 200 mètres du « Cheval Blanc » de Bernard voilà t’y pas que le père Niel, Xavier de son prénom, vient d’ouvrir « L’Apogée » link. Dénomination un brin irrévérencieuse, mais qui n’a pas été choisi au hasard car ce nouvel hôtel d’hyper-luxe, qui a ouvert le 11 décembre, dominera le Jardin alpin, quartier chic de la célèbre station de sports d’hiver.


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Bataille d’egos je cite :


« L’Apogée aligne 9 000 mètres carrés contre 5 000 pour Cheval Blanc, ouvert en décembre 2006. Le nouveau palace dispose de 53 chambres et suites, 17 de plus que son voisin. Enfin le chalet privé attenant, avec spa, majordome et chef dédié, occupe 525 mètres carrés, contre 150 pour la maison rivale de LVMH. Le roi du luxe prend sa revanche côté tarifs : en très haute saison, la nuit revient à 28 000 euros dans L’Appartement, un penthouse en duplex que Bernard Arnault occupe volontiers en famille. Match nul enfin en cuisine : chacun a un chef deux étoiles, Yannick Franques (L’Apogée) et Yannick Alléno (Cheval Blanc). De même, les architectes décorateurs India Mahdavi et Joseph Dirand supportent la comparaison avec ­Sybille de Margerie, choisie par Arnault. »


La suite du feuilleton Dallas/neige ICI link 


Et pendant ce temps-là l’horreur : Trop galvaudée, Vuitton la marque phare de LVMH montre des signes de faiblesse. Un plan de revalorisation est en place.


« C’est la marque de luxe la plus chère du monde. Louis Vuitton représente environ 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, pèse 70% des ventes de la division mode et accessoires de LVMH, et une grosse partie des bénéfices du groupe. Alors, quand elle s’enrhume (2% de croissance au dernier trimestre, à périmètre comparable), c’est l’empire entier qui éternue (4%).


Qu’arrive-t-il au célèbre malletier ? Bernard Arnault, le PDG de LVMH, l’a dit assez clairement au début de l’année. Dans la maroquinerie (75% des ventes de Vuitton), les sacs accessibles en toile avec leurs logos voyants et leurs motifs Monogram (deux tiers du total), ont galvaudé la marque. Une partie de la clientèle très riche, notamment en Chine (30 à 40% des ventes), a fini par lui préférer d’autres marques plus exclusives. »


La suite ICI link 


À trop tirer sur la grosse ficelle elle se distend et parfois se casse. En effet, même ces gros cons de gogos plein de pognon comprennent qu’on leur vend bien cher un luxe de pacotille.


Ça devrait inciter les propriétaires de Grosse Cloche à ne pas apposer n’importe où et n’importe comment leur patronyme car c’est en signant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui.


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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 10:23

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Hier dans mon extrême candeur j’ai publié, sans le nommer, la réponse à une question posée par Philosophie Magazine au célébrissime chef Ferran Adria  d’elBulli link sans que  le Pousson de Barcelone ne fasse un coup de sang.


Tout se perd, même la saine lecture.


Alors ce matin je me suis dit qu’il serait bon de réagir à cet avachissement de l’esprit en lançant un grand et salutaire coup de gueule pour que  la tradition de ce bon vieux jaja du fond des barriques mal soutirées vendu au négoce et mis en bouteille 6 étoiles consignée à Bercy redevienne la boisson nationale.


« Vivent les vins apatrides et à mort le goût ! »


Comme moi, vous en avez marre de ces vins au léger goût de myrtille, qui rappellent le fumet de la banane, exhalent les terres argileuses et les cigales ou sentent le cul !


Vous voulez un vin qui sente l'alcool et le raisin ! Vous assumez de boire du vin pour boire et de boire sans soif !


Comme moi, vous vous demandez ce que sont ces histoires de vins de terroir et craignez d'être bientôt obligés d'enfiler béret et sabots de bois avant de le faire avec votre picrate, vous qui aimez tant boire en survêt'.


Vous aussi vous vous inquiétez de cet étrange retour en force des vins qui fleurent bon le pays ou pire la tradition ! Cette louange forcenée des spécificités territoriales, des traditions millénaires évoque en vous les relents nauséabonds des pires courants réactionnaires. L'éloge de ces pinards ethnocentristes n'est-il pas en effet l'expression d'un repli sur soi, d'un refus de l'autre quand le vin issu de différents pays de l'Union Européenne, pour prendre un exemple, serait lui un véritable appel à l'ouverture, à la tolérance, à l'altérité ?! Un verre de ce nectar et vous partez en voyage : plaisir des nitrates espagnols, délice de l'antigel italien, arôme des colorants portugais...rien de tel pour accompagner une bonne tranche de pain de mie au Saint-Moret !

 

A mort le goût !


A ces nouveaux convertis du vin goûteux vous saurez expliquer que le plaisir est ailleurs, vous qui ne dégustez pas mais qui ingurgitez, qui savez caler ma bouteille bien au fond du gosier sans vous perdre en fioritures papillaires de sommelier efféminé, vous qui savez que ce n'est pas le goût qui importe mais d'avaler.


Et ne me parlez surtout pas de découvrir une bonne bouteille chez votre caviste du quartier : les cavistes sont des voleurs qui s'engraissent sur cette mode stupide du vin de pays. Les supermarchés aussi, me direz-vous, mais là-bas, au moins, on peut faire des courses de caddies. Et l'on trouve certainement beaucoup moins d'adeptes du couplet poujado-populiste du « trop de charges, trop d'impôts » chez les patrons d'hyper que chez les petits commerçants. Mais je me comprends.


Alors réagissez, aidez à la réhabilitation du vin étoilé, sauvegardez le cubi, protégez le vin en poudre mais surtout refusez le conformisme rétrograde, obsolète et dégradant du terroir à tout prix ! Ce combat doit être celui de tous, y compris le vôtre, amis snobs : soyez convaincus qu'il est tout à fait possible de trouver des vins aussi chers que sans goût.

 

Désolé de vous décevoir en cette fin d’année cette prose enflammée n’est pas de la main du Taulier.


Quel en est donc l’auteur ?


En quelle année ?


Quel organe de presse a publié cet appel ?


Et pour faire plaisir à El Pousson « une excellente sardine est préférable à un homard médiocre. »

 

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 00:09

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LeRouge&leBlanc à 30 ans et toutes ses dents. Pour fêter ça ils se sont égarés comme des parigots dans le fin fond de la Vendée profonde et crottée pour se faire une petite idée de ce que sont les vins de la jeune AOC Fiefs-Vendéens. François Morel et Fabrice Tessier auraient aimés avoir de bonnes surprises mais au final ils n’ont eu sur les 45 vignerons que des confirmations faciles à résumer : Thierry Michon et Jérémie Mourat.


Je ne les démentirai pas mais, au-delà de ce constat un peu tristounet, ce qui m’a vraiment intéressé c’est ce qu’ils écrivent sur les assemblages de cépages.


Comme vous le savez je n’ai pas un goût immodéré ni pour les pourcentages, ni pour les assemblages de cépages. Pour moi c’est de la technique et, en tant que simple consommateur, assembler du cabernet franc et cabernet sauvignon ce ne sont pas mes oignons.


Ma remarque peut paraître iconoclaste, les cépages sont parties intégrantes de la notion d’AOC. J’en conviens aisément pour les appellations anciennes mais pour les nouvelles, qui ont poussé, tels des petits rosés dans un pré, ces dernières années, je suis et je reste dubitatif.


La constitution de la liste des cépages fut dans ces nouveaux territoires l’œuvre de techniciens et la part de soi-disant modernisme y est très prégnante. Ne parlait-on pas dans le grand Sud de cépages améliorateurs. Bien des cépages forts anciens y laissèrent leur peau car ils avaient beaucoup péchés sous la main de la productivité.


En Vendée, l’antériorité est facile à cerner « en 1958, le département possédait en majorité un vignoble d’hybrides 13 738 ha et de cépages prohibés 2993 ha représentant 92,70% des superficies en vignes et seulement 1034 ha de cépages français. »


Alors, tout restait possible sauf que les artisans d’une forme de typicité, très en vogue du côté des commissions de l’INAO bénissant la naissance des nouvelles AOC a de nouveau frappé.


Le carcan.


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Résultat « Lors de nos séances de dégustations des rouges s’est ainsi vite imposée une réflexion quant à l’opportunité d’assembler de la négrette avec du pinot noir, du cabernet franc, du cabernet sauvignon, voire du gamay. Assemblage plutôt « contradictoire », comme le souligneront plusieurs dégustateurs, mais impératif pour être conforme aux critères de l’AOC, dont le « modèle », selon l’INAO, serait le Fiefs-Vendéens Mareuil Cuvée des Moulins Brûlés du vignoble Maquigneau-Brisson (40ù cabernet franc, 30 % gamay, 20% pinot noir, 10% négrette). L’objectif déclaré du syndicat serait à l’horizon 2021 un assemblage comportant 50 % de cabernet franc ( au moins 30% dès 2016) et au moins 30% de pinot noir. Loin donc des cuvées qui ont dominé qualitativement nos séries de dégustations. »


Moi je vois bien un certificat de conformité à l’uniformité. Le Vin de France a de beaux jours devant lui en Vendée. Quand on ne dispose pas de quartier de noblesse, et la Vendée connaît ce que fut la noblesse foncière, on peut toujours en acheter  mais ça se sait. Mauvaise pioche !


Même si je risque d’y laisser quelques plumes j’ose affirmer qu’une telle vision des choses est très caractéristique des tendances lourdes de l’agriculture vendéenne, productive mais si peu innovatrice. Que de fois l’ai-je dit à Luc Guyau lorsqu’il était le patron de la toute puissante FNSEA grand machine niveleuse et purement défensive.


 « Pour les blancs, si le chenin règne en maître, les dispositions légales imposent d’autres cépages en assemblage, comme le chardonnay, le grolleau ou le sauvignon. Mais nos visites dans le vignoble nous auront permis de constater que nombre de domaines, et quelles que soient leurs orientations, vinifient – sans le dire ouvertement… – en quasi monocépage. »


Grand  classique que cette pratique mais, que diable, quand est-ce que l’INAO lèvera le pied par rapport à une politique de gribouille illisible et incompréhensible ? Je ne sais, et on va me dire que ce ne sont pas mes oignons. Sauf que la notoriété d’une nouvelle AOC ne passe en rien par de tels chemins.


Tout ça c’est vraiment petit bras !


Mais le pompon en Vendée ce sont les rosés « à quelques exceptions près – dont le rosé Reflets de Thierry Michon –, le constat est amer dans une région où ils représentent pourtant plus de 43% de la production ; pas d’émotions, une majorité de vins à la maîtrise œnologique « parfaite » (levures exogènes et vinification en température basse, soufre), mais sans âme. Regrettable, car la région accueille chaque année 2,4 millions de visiteurs – la deuxième destination en France, soit dit en passant –, qui constituent le gras des consommateurs de ces boissons d’été et n’ont, pour l’essentiel, d’autre image des vins de Vendée que celle-ci »


Un petit bémol au juste courroux de nos 2 missionnaires, qui ont une vision d’esthètes parfois un chouïa élitiste, je ne suis pas sûr que le gros de la troupe des vacanciers, qui hante les plages vendéennes, ne s’estime pas satisfaite par la « qualité » de ce breuvage rosé, bien au contraire je crois.


Pour le vendéen expatrié que je suis le problème ne se situe pas à ce niveau mais dans le modèle adopté par cette micro-appellation qui se contente de singer les grosses cylindrées.


Jouer la diversité, l’identité et l’authenticité, la signature, comme le font Thierry Michon, Jérémie Mourat et Christian Chabirand, est la seule stratégie qui peut tirer les Fiefs Vendéens vers le haut, en faire un « chapelet » de domaines qui trouveront leur place sur un marché moins encombré que celui  des vins « œnologiques » où les grosses machines à vendre et marqueter savent inonder les rayons de la GD.


Pas sûr qu’après une telle antienne je ferais un tabac dans les travées vendéennes du prochain salon des Vins de Loire. La Vendée, la vraie, pas celle arasée par le remembrement, reste celle des chemins de traverses : les chemins creux pleins de mystère et de fraîcheur.


Dernière petite remarque je trouve que les dégustateurs de la maison LeRouge&leBlanc ont été d’une bien grande sévérité dans leurs notations. Trop de rigueur tend vers un rigorisme qui n’est guère encourageant pour ceux qui se battent pour porter haut le tout petit carré des vins de Vendée qui ont de la gueule, des tronches de vin, dans un environnement un peu rétrograde. Ça me rappelle par trop les soutanes des très chers frères du bienheureux Grignon de Montfort…

 

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 09:37

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Une affaire agite ces jours-ci le marigot des stars du vin de Perpignan : le Dr Luc Charlier, dit Léon, accuse Michel Smith et Jacques Paloc d’être deux dangereux criminels. Je vous laisse le soin de lire son acte d’accusation ICI link

 

 

Je connais bien Jacques Paloc pour l’avoir côtoyé lors de ma mission de médiation sur le Rivesaltes, c’est un garçon courtois, très professionnel, qui connaît les VDN sur le bout des doigts, tout simplement le type d’agent que l’INAO des temps anciens savait générer.


 

Reste les deux autres protagonistes : l’autre accusé Michel Smith et le procureur Charlier qui, à leur corps défendant,  occupent une place de choix, surtout le dernier, dans l’actualité de cette fin d’année 2013.


 

Après les excès de bouche tout le monde s’appesanti, y va de son couplet sur la fameuse gueule de bois qu’il ne faut pas confondre avec la langue qui n’est pas du même bois.


 

Avoir de la commisération pour ceux qui, ayant abusé de liquides et de solides tout au long du réveillon, se retrouvent dotés de cette affection me semble bien hypocrite car, comme le diraient mes amis de l’ANPAA, ils sont punis par où ils ont péchés et ils n’ont qu’à s’adresser au Dr Charlier pour une ordonnance d'hépatoum. 


 

En revanche qui se soucie de la personne qui partage le lit de celui qui a sucé autre chose que de la glace ? Pas grand monde, alors que les ronflements du conjoint bien plein s’apparente au bruit du décollage d’un Rafale invendable de la maison Dassault.


 

Vous me direz le conjoint n’a qu’à faire faire chambre à part ? Pas toujours possible dans nos petits logements…


 

C‘est là que Michael Carter Smith a la solution pour vous : une bague anti-ronflement qui diminue les bruits incommodants.


 

Le principe est simple. La Good Night anti-snoring Ring est basée sur le principe de l’acupression, une variante de l’acupuncture. Issue de la médecine traditionnelle chinoise, cette pratique consiste à stimuler, par pression, des points stratégiques du corps humain reliés aux organes vitaux.

 

 

Cette bague anti-ronflement, munie de deux petites bosses très discrètes que l’on sent à peine, stimule deux de ces points, reliés au cœur et à l’intestin grêle, qui, stimulés empêcheraient de ronfler.


 

Tout ce qu’il vous suffit de faire, c’est de porter cette bague magique à l’auriculaire pendant que vous dormez.

 

Selon une étude du Daily Mail, la Good Night anti-snoring Ring aurait réduit les ronflements de 85 % des testeurs. Sur les 20 personnes testées, 17 ont donc trouvé l’expérience satisfaisante. Un échantillon encore très faible donc.

 

Attention par contre, si la bague, vendue pour 40 euros sur leur site link Internet, soigne le ronflement classique, elle ne peut rien, par contre, contre l’apnée du sommeil, peut-on lire sur l’Huffington Post. link


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Voilà pour le sieur Smith, attaquons-nous maintenant à la vedette incontestée de cette fin d’année le Dr Charlier. En effet celui-ci a réussi, ce qui est aisé, à mettre en rogne le Mélanchon qui veut faire la Révolution en chaussons, en s’attaquant à la tronche de la vedette incontestée de la Révolution Française : Robespierre.


« Vieille ruse de l’iconographie, dont je fais les frais plus souvent qu’à mon tour : la laideur du visage est censée révéler la laideur de l’âme ! C’est le but que se proposait Madame Le Pen quand elle a dit de moi, de façon surprenante, que j’avais un “ physique repoussant » link

 

 

Guillotiné à l'âge de 36 ans, Robespierre souffrait de multiples pathologies. Le légiste Charlier a pu reconstituer le carnet de santé du célèbre révolutionnaire.


 

« La cause de la mort de Robespierre ne fait évidemment aucun doute : le célèbre révolutionnaire a été guillotiné le 28 juillet 1794. Mais, s’il n’avait pas été envoyé à l’échafaud à l’âge de 36 ans, Robespierre n’aurait peut-être pas vécu très longtemps. Le légiste Philippe Charlier, du laboratoire d’anthropologie médicale et médico-légale de l’Université Versailles-Saint-Quentin, vient en effet de révéler qu’après avoir souffert de la variole, celui que l’on surnommait « l’incorruptible » était probablement atteint d’une sarcoïdose.

 

Un moule en plâtre de Madame Tussaud

 

Pour poser ce diagnostic 219 ans après la mort de Robespierre, le Dr Philippe Charlier – qui est à l’origine de la reconstitution faciale d’HenriIV - a consulté des témoignages de ses contemporains mais il a aussi examiné attentivement les deux masques mortuaires du révolutionnaire, et notamment celui moulé par la célèbre Madame Tussaud. C’est à partir de ces moules de plâtre que le légiste français a reconstitué le visage de Robespierre en 3D. Sa peau est marquée de nombreuses lésions, qui sont notamment des cicatrices de la variole. »


Lire la suite ICI link 

 

Je signale à mes chers lecteurs que toute cette histoire devrait se terminer autour d’une bouteille de Maury  de la Coume Majou. Bon comme je suis gentil je ne vous parlerai pas de Bernard Rouby sinon je risquerais de fâcher le Front de Gauche...


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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 00:09

« Le Français manie volontiers l’ironie. Se sentant souvent supérieur aux autres, il lui plaît de le faire sentir. Les piques de Talleyrand, prince de Bénévent, laissaient rarement leurs victimes indemnes. L’Anglais, lui, fait de l’esprit. Non pas qu’il se sente supérieur aux autres Rule Britannia… mais il a, à leur égard comme à l’égard de lui-même plus de distance et de recul. Il pratique un second degré à la vertu protectrice. Cela s’appelle l’humour. »


Ces propos de François David, fin connaisseur de nos voisins britanniques, dans son charmant petit livre « So British » chez Albin Michel. link me permet de bien cadrer mon propos de ce matin.


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Dans une revue très sérieuse, ou du moins ceux qui y écrivent se prennent très au sérieux, « philosophie magazine », une étrange question a été posé à un chef de cuisine de renom : « L’humour est-il indissociable de la cuisine ? »


Sans vouloir chambrer, au sens ancien du vin, nos amis anglais, je n’ai jamais trouvé que leur sens de l’humour avait eu une influence heureuse Sur leur gastronomie. Trêve de plaisanterie mais vous me concèderez aisément que ce n’est pas le genre de question que je poserais en premier lieu à maître de haute-cuisine. Ça sent la question téléguidée par le profil même de celui à qui vous la posez. Je vois mal un de nos illustres critiques gastronomiques en faire leur plat de résistance auprès d’un monument historique tel Bocuse.


Pour compléter ma réflexion je dois avouer que les chefs français et étrangers de la nouvelle génération, ont pour certains du talent, mais sont dénués d’un quelconque sens de l’humour. S’ils font de l’humour en cuisine c’est avec un esprit de sérieux qui aurait du mal à dérider un quarteron de VRP en goguette.


La réponse est à la hauteur de la question : convenue.


« Les sens sont au nombre de cinq, mais à … nous en prenons un « sixième » : la raison et la réflexion qui doivent intervenir dans le jugement culinaire. Dans l’acte de manger, il y a quatre types de plaisirs : le plaisir physiologique d’apaiser la faim ; le plaisir des sens – le goût, l’odorat, la vue, le toucher ; le plaisir de la convivialité – l’émotion liée aux attentes, à la compagnie, à l’instant. Enfin, ce « sixième sens », avec ses ingrédients immatériels que sont la surprise, le jeu, l’ironie, la provocation… Le sens de l’humour est primordial, car il permet d’atteindre une certaine distance avec le plat. Il y a quelques années, nous servions un cocktail de piña colada : une coupe contenant du lait de coco avec des billes sphériques de rhum blanc. Au sommet de la coupe apparaissait une barbe à papa sur laquelle le serveur versait le jus d’ananas. Le coton du sucre se dissolvait au contact du liquide et s’incorporait avec lui au breuvage. Ce cocktail (qui s’appelait piña colada barbe à papa qui s’en va) s’appuyait sur un ingrédient intangible : le sens de l’humour. »


CQFD.


Et bien sûr M.d.r…


Sans commentaires !

 

Bien sûr tout le monde aura reconnu le chef en question et son célèbre restaurant donc nul besoin pour moi de le mentionner.


Dans la même veine le communiqué du Syndicat Viticole et Agricole de Pomerol.

 

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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 10:48

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James Bond l’agent 007 grand amateur de jolies femmes et d’Aston-Martin, c’est un fait établi et maintenant prouvé, roulait la plupart du temps bourré. Manifestement son goût immodéré pour le cocktail Vodka Martini, au shaker, pas à la cuillère (shaken, not stirred) ne semblait guère nuire à ses exploits nocturnes. Dans ces situations hautement périlleuses, l’agent de sa très gracieuse majesté, on le sait, carburait au Bollinger.


Dans une étude très originale « Were James Bond’s drinks shaken because of alcohol induced tremor? »link publiée dans la très sérieuse revue médicale anglaise BMJ un groupe de médecins britanniques, qui ont analysé douze romans dans lesquels l'écrivain Ian Fleming raconte les aventures de l'agent secret britannique, fait plusieurs constats :


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1° James Bond boit essentiellement quand il est en mission pour le compte de sa gracieuse majesté ;


2° Ils ont recensé un total de 1150 unités d'alcool consommées. Une unité d'alcool en Grande-Bretagne équivaut à 10 ml ou 8 grammes d'alcool pur (contre 10 grammes dans les autres pays). En excluant du calcul les jours d'emprisonnement, d'hospitalisation ou de convalescence, durant lesquels on peut supposer que Bond ne boit pas, l'agent a ingurgité en moyenne 92 unités alcooliques par semaine, soit 736 grammes d'alcool. (Signalons que l'Organisation mondiale de la santé place à 210 grammes par semaine (soit trois verres de vin par jour) la limite: au-delà la consommation est considérée comme excessive. Elle devient «à risque» à partir de 280 grammes et «nocive» au-delà de 420 grammes.) ;


3° « Un tel résultat place à l’évidence Bond dans la catégorie des personnes à très haut risque de maladies dues à l’alcool : cancer, dépression, cirrhose, hypertension et dysfonction sexuelle… Et bien entendu, ce comportement peut être mis en relation avec des conditions de travail particulièrement stressantes (on ne sait pas si une demande de reconnaissance de maladie professionnelle a été faite par l’intéressé). Une autre complication possible est l’atteinte du cervelet qui se traduit par des tremblements des membres supérieurs. » note le blog Des Risques et des Hommes « James Bond est-il alcoolique ? »link


Le Dr Patrick Davies, pédiatre à l'hôpital public de Nottingham, cosignataire de l'article le souligne « 007 présente un «risque considérable de développer une maladie du foie, une cirrhose, de devenir impuissant ou d'avoir d'autres problèmes de santé liés à l'alcool, ou encore de se blesser sérieusement et de mourir en raison de son alcoolisme»


«Nous reconnaissons que la fréquentation de terroristes internationaux [...] peut conduire à la boisson, mais nous conseillerions à M. Bond de consulter [...] et de réduire sa consommation à des niveaux moins dangereux», concluent les médecins.


Cependant, nos amis britanniques qui ne manquent pas d’humour, trouvent une explication à la phrase-culte à propos de son cocktail Vodka-Martini « shaken, not stirred »


« En réalité, ce type de cocktail doit être dans l'idéal «mélangé» et non pas passé au shaker pour être «secoué», écrivent ces médecins très au fait. Ils suspectent donc la fameuse réplique de faire référence aux «tremblements de mains induits par l'alcool» 


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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 00:09

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Le fils de Joseph le charpentier et de Marie la mère au foyer, lorsque je dressais la crèche en moulant une grotte dans une boîte en carton avec du papier rocher, ce petit Jésus tout rose, couché sur son berceau de paille, souriant, les bras grands ouverts, tout juste vêtu d’une brassière, m’apparaissait comme un type pas ordinaire, c’est-à-dire un gars né de rien qui va devenir quelqu’un en donnant un coup de pied dans la fourmilière.


Naître dans un tel lieu, à Bethléem,  sous le souffle d’un gros bœuf roux et d’un petit âne gris, entouré de ses parents à genoux – pauvre Marie – et de quelques bergers puis de gars de couleurs venu d’ailleurs, pour finir cloué sur une croix entre deux bandits de grands chemins, après avoir changé l’eau en vin à Cana, marché sur l’eau, multiplié les pains, chassé les marchands du temple, évité la lapidation à Marie-Madeleine… Ressusciter. Monter au ciel.


Un beau parcours ce Jésus, même s’il n’a jamais eu de Rolex vu qu’officiellement il n’a jamais eu 50 ans vu qu’il est mort temporairement à 33 ans, je trouve qu’il a réussi sa vie.


Ceci étant écrit, ce jeune type barbu et aux cheveux longs, qu’a-t-il fait dans la vie avant d’être le Messie ?


Aucune trace d’un quelconque métier  alors c’est pour ça que j’ai toujours pensé que Jésus de Nazareth était un gavache (prononcer gabatch).


Sans doute est-ce mon passé de gardien des vaches du pépé Louis qui m’a permis de rêver, de me raconter des histoires. Quand tu as le cul assis dans l’herbe, adossé à un arbre, c’est le mieux qui te reste à faire : rêver !


Quand j’écris que j’ai toujours pensé ce n’est pas la stricte vérité car, étant né dans ma Vendée crottée, j’ignorais l’existence même des gavaches. Mais, ça n’enlève rien au tissu de mon histoire car ce Jésus je le voyais comme un type venu d’ailleurs, un étranger comme ces rempailleurs  que nous désignions sous l’appellation de bohémiens. Des voleurs de poules disait-on. Je n’ai jamais vu l’une des poules de ma mémé Marie se faire tordre le cou par ces gens en roulotte.


Bref, ce n’est que bien plus tard, lorsque le grand Sud devint l’objet de mes occupations que j’ai découvert cette appellation qui collait comme un calque à mon histoire.


Dans son livre « le vin bourru » le natif, en 1931, de Colombrières-sur-Orb, village de 500 à 550 habitants situé dans la vallée de l’Orb, fleuve côtier qui traverse le département de l’Hérault, arrose Béziers et va se jeter dans la Méditerranée à Valras, Jean-Claude Carrière nous explique, bien mieux que je ne le ferais, ce qu’est un gavache.


« Juste un mot sur les gavaches (prononcer gabatchs). Ils vivent au nord, dans les régions froides et peu civilisées des montagnes centrales. Ils parlent patois et ne sont bons qu’à faire brouter les vaches. A certaines saisons ils descendent dans les terrains méridionaux comme travailleurs périodiques. C’est l’occasion pour nous de voir comment ils sont frustes et ignorants. Le gavache est la référence barbare. Il est ce qu’il ne faut pas être. A deux ou trois reprises, par suite de quelque bêtise, j’ai été menacé d’être envoyé dans la montagne pour garder les vaches avec les gavaches. J’en ai pleuré. Un vraie détresse.


J’ai longtemps cru que les gavaches étaient des gars à vaches. Beaucoup plus tard, travaillant en Espagne, je découvris que pour les Espagnols tous les Français sont des gabachos. Et j’appris l’origine de ce mot. Les Gabaches furent un peuple du Massif central qui, au Moyen-Âge, lorsque l’Espagne était encore verte (avant qu’on ne la dépouille de ses forêts pour fabriquer les galions qui vidèrent le Nouveau Monde), franchissaient la frontière pour venir y faire des récoltes.


Des journaliers, des saisonniers. Les Français ont été pendant plusieurs siècles travailleurs immigrés en Espagne. Il paraît que le mot existe aussi en italien.


On est toujours le gavache de quelqu’un. Il fallait s’y attendre. »


Vous comprenez sans doute mieux que ce Jésus, l’oublié de Noël, est pour moi un gavache… une forme de boumians, on dit roms maintenant j’en croise tous les jours sur les trottoirs de Paris, des estropiés, des femmes allongées…


« Chevalier, lui repartit le brave Sancho, vous n’êtes assurément qu’un gavache, avec vos injures : car mon maître, qui jase comme un prédicateur, et qui est aussi savant qu’un pape, m’a dit que les injures sont les meilleures raisons de ceux qui n’en ont point, et des lâches. Don Quichotte était dans une colère terrible de s’entendre traiter de lâche et de gavache. »


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Pour la vérité géographique « Le Pays Gabay (prononcer gabaye), aussi appelé « Grande gavacherie », est une aire géographique située entre la Saintonge au Nord, l'Entre-deux-Mers au Sud et l'Angoumois à l'Est. »

 

Pour la vérité historique « À la fin de la Guerre de Cent Ans (1453) qui se solde par une victoire des armées du Roi de France (Bataille de Castillon), la Guyenne est ruinée et dépeuplée par les pertes humaines causées par les combats entre Gascons et Anglais d'un côté et Français de l'autre.


Les seigneurs gascons locaux font alors appel en masse à la main d’œuvre étrangère (Poitou, Angoumois, Saintonge, Limousin, mais aussi Périgord) pour cultiver les terres laissées à l’abandon.


L’autre appel de bras venus de territoires étrangers à la Gascogne fut conséquent aux pertes humaines causées par la peste noire qui sévit dans la région de 1520 à 1527.


Ces nouveaux occupants s'établirent jusqu’à Monségur, au Sud-Est de l’Entre-deux-Mers formant un îlot de langue d'oïl noyé au cœur de l'Occitanie.


Ils sont nommés par les Gascons « Gavaches » et on appelle ce noyau isolé la « Gavacherie », les « Gavaches » étant des « étrangers », entourés de Gascons, tandis que les populations frontalières des Gascons en Libournais étaient nommées « Gabayes ».


Lire ICI link 


En espagnol  gavacho signifie canaille et désigne toujours celui qui vient de plus au nord.

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 10:34

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Ce matin en me levant je me suis dit mon vieux il serait peut-être temps de te mettre au clavier pour écrire une petite bafouille au Père Noël. Quand j’écris qu’il serait temps je veux dire par là que je ne l’ai jamais fait en 65 ans. La raison de cette abstention est simple comme ma Vendée crottée : le Père Noël n’y était pas une ordure mais il n’avait pas le droit de cité. S’y référer eut été un péché. Ce vieux joufflu, barbu, ridicule avec son habit rouge, sa hotte et son traineau tiré par des rennes, c’était une invention des gens des villes et la ville c’était un lieu de perdition.


Nous en Vendée, vu qu’on baignait dans l’eau bénite, on en tenait pour le Petit Jésus, fils de Dieu en passant par Marie et Joseph. Logique car le 25 décembre était le jour de sa naissance dans une crèche. Le curé nous disait en chaire qu’il venait sur terre pour nous sauver et j’ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi tous les ans il nous apportait des jouets à nous les enfants alors qu’il aurait mieux fait de s’occuper des grands qui passaient leur temps à s’engueuler ou à s’étriper dans tous les bouts de la Terre.


Ceci écrit j’étais bien content de ce qu’officiellement il déposait dans mes souliers, des paquets qui venaient des Grands Magasins Decré. Je le trouvais bien organisé ce Petit Jésus pour un bébé à demi-nu.


J’ai bien aimé être un enfant car mes parents m’ont laissé vivre ma vie d’enfant.


Je ne sais si j’ai gardé mon cœur d’enfant mais en ce matin pluvieux, qui ne ressemble en rien à une vraie veille de Noël, bien glacée qui appelle une belle flambée dans la cheminée, j’ai envie de croire au Père Noël en lui envoyant une petite supplique pour qu’il m’apporte une petite lueur d’espoir face à la mainmise des nouvelles forces de police : celles de nos vies.


Tout le monde se dit soucieux de nos vies, nous sommes officiellement entourés, j’écrirais même cernés de règles et d’interdits en tout genre. Dans peu de temps je suis persuadé qu’à la naissance chaque gniard se verra doté d’un permis à points pour le préserver de sa propre liberté.


J’exagère à peine.


Pour preuve l’annonce  de la fin des feux de cheminée dès 2015 en Ile-de-France


L’info n’est pas neuve elle date du début 2013 mais elle m’avait échappé.


Le Parisien écrivait le 20 janvier 2013


« Vous aimez les longues veillées d'hiver autour d'un feu de cheminée? Profitez-en, ça ne va pas durer! Un arrêté préfectoral pourrait en interdire l'usage dès 2015 en Ile-de-France. Une partie des 125000 foyers ouverts de la région situés dans les zones urbaines pourraient être définitivement condamnés, sauf à les transformer en inserts et autres poêles à bois. Face au tollé provoqué par cette future mesure, les communes rurales de grande couronne ont obtenu d'en être exemptées.


Un problème majeur à Athènes et Pékin Pourquoi une mesure aussi radicale? Simplement parce que notre bonne vieille cheminée classique, en apparence si écolo, émet, selon Airparif, l'organisme francilien chargé de la surveillance de l'air, pratiquement autant de particules fines dans l'atmosphère que… le pot d'échappement des voitures !


Selon Martial Saddier, député UMP de Haute-Savoie et président du Conseil national de l'air, cette décision est inéluctable si l'on veut assainir l'air que l'on respire : « A l'échelle d'une année, rien qu'en Ile-de-France, les cheminées à foyer ouvert sont responsables de 28% des émissions de particules et ce taux monte à 50% en plein hiver. » Le problème touche également les campagnes. « Dans nos vallées de Savoie, reprend l'élu, la moitié des émissions de particules fines sont liées toute l'année aux rejets des cheminées et aux feux de débroussaillement. »


Que les particules fines constituent un réel fléau je suis tout prêt de l’admettre car je suis le premier à en souffrir elles provoquent chez moi des crises d’asthme. Mais, au-delà des statistiques (Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) parue en 2012, ces minuscules grains (inférieurs à 10 microns) en suspension dans l'air (toutes origines confondues) sont en effet responsables de 42000 décès chaque année en France! » je ne vois pas au nom de quoi on ouvrirait la chasse aux foyers ouverts en laissant les moteurs diesel nous asperger tout au long de l’année.


Imaginez-vous une police des cheminées passant à l'heure du laitier!


Arrêtez-les, ils sont devenus fous ! C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre.


Donc, cher Père Noël, toi pour qui la cheminée est indispensable à l’accomplissement de ta tâche, je te demande de m’aider à convaincre mes concitoyens que la bûche de Noël est le dernier rempart contre le totalitarisme des hygiénistes.


Et pendant ce temps-là dans sa boutique éphémère des 24-39 boulevard Pasteur (Paris 15e), à la sortie du métro Pasteur (lignes 6 et 12) alimentée par des gros camions diesel PIERRE HERMÉ débite ses bûches de Noël.


La petit « Baba Noël », pour 6 personnes, ne coûte que la modique somme de 80€ « Mais, si tu n’as pas acheté une bûche de Pierre Hermé pour tes 50 ans c’est que t’as vraiment raté ta vie… »


Je suis vraiment très vénère cher vieux père Noël, et je dois t’avouer que tout ça fini vraiment par me faire chier. Je sais que maman ne serait pas du tout contente de m’entendre proférer des gros mots, mais il va bien falloir qu’un jour nous les citoyens nous puissions montrer, à ceux qui veulent faire notre bonheur à notre place, de quel bois nous nous chauffons.


Allez, fait attention à tes rennes qui doivent produire du méthane et ce n’est pas bon pour l’effet de serre. Tu ferais mieux de distribuer tes jouets à Paris en Auto-Lib…

 

Lire à propos du Père Noël une chronique de 2011 « Le Père Noël supplicié : brûlé devant des enfants des patronages sur le parvis de la cathédrale de Dijon, le député-maire s’est abstenu de prendre parti. » link

 

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 00:09

Myriam 3708

 

Le 12 juin 2006 j’écrivais à l’ODG de Pomerol un courrier à propos des « sans chais » link 


Le 14 mars 2012 premier carton rouge pour le syndicat de Pomerol « le dernier considérant du Conseil d’Etat sur les sans-chais de Pomerol en dit plus long qu’un long discours link


Mais le syndicat de Pomerol et l’INAO ne s’en tinrent pas là. Ils repassèrent le plat en ajoutant une astuce de garçon de bain : l’inclusion d’une partie de la commune de Libourne, non comprise dans l'aire géographique de production, dans la zone de de proximité immédiate, dans laquelle est autorisée l'exécution des opérations de vinification, d'élaboration et d'élevage des vins.


Le Conseil d’Etat, statuant au contentieux, dans sa séance du 26 novembre 2013, lecture du 17 décembre 2013, applique les mêmes motifs que lors de son précédent arrêt au syndicat, au Ministère  de l’Agriculture et à l ’INAO.


Je vous livre les 5 principaux considérants.


C’est le contribuable qui paiera pour cet acharnement : 3000€.


N’aurait-on pas pu dès le début trouver une bonne conciliation plutôt que d’appliquer une stratégie du gros bâton pour mater ceux qui défendent, avec de bonnes raisons, leurs intérêts.


Étrange pays que le nôtre où sous le couvert de l’intérêt général la propension à faire droits aux intérêts particuliers d’une majorité conduit à une déperdition d’énergie et à des conflits d’un autre âge. J’espère que du côté du 78 rue de Varenne et de l’INAO le bon sens reprendra ses droits.


 

 Myriam 3707

 

4. Considérant que le décret attaqué du 22 novembre 2011 homologuant le nouveau cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée «Pomerol» prévoit que la vinification, l'élaboration et l'élevage des vins doivent intervenir dans l'aire géographique de production des raisins, qu'il ne modifie pas, comprenant le territoire de la commune de Pomerol, une partie de celui de la commune de Libourne et une parcelle de celle de Lalande-de-Pomerol ; que ce nouveau cahier des charges délimite en outre une zone de proximité immédiate, dans laquelle est autorisée l'exécution des opérations de vinification, d'élaboration et d'élevage des vins, incluant la partie du territoire de la commune de Libourne non comprise dans l'aire géographique de production; que la SCEA Baronne Guichard et les autres requérants demandent  au Conseil d’État l'annulation pour excès de pouvoir de ce décret que, dans les termes dans lesquels leur requête est exprimée, celle-ci doit être entendue comme tendant à l'annulation de cet acte en tant qu'il homologue les dispositions du cahier des charges délimitant la zone de proximité immédiate de l'A OC « Pomerol » ;


5. Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que les producteurs bénéficiaires de l'appellation d'origine contrôlée «Pomerol» pouvaient vinifier, élaborer et élever leurs vins en dehors de l'aire géographique de production de cette appellation en vertu d'usages anciens et, depuis 1998, d'autorisations délivrées à titre dérogatoire par l'Institut national de l'origine et de la qualité ; que le nouveau cahier des charges homologué par le décret attaqué, en restreignant cette possibilité à la seule zone de proximité immédiate, limitée à la partie du territoire de la commune limitrophe de Libourne située hors de l'aire de production, crée entre les producteurs dont les chais .sont situés dans cette zone qui conservent le bénéfice de l'appellation «Pomerol » et ceux auxquels ce bénéfice sera retiré après la récolte de 2021 en raison de la situation de leurs chais hors de cette zone, alors même qu'ils sont également installés à proximité de l'aire géographique de production, une différence de traitement;


6. Considérant que, pour justifier cette différence de traitement, le ministre de l'agriculture, de l’agroalimentaire et  de la forêt, I’ Institut National de l'origine et de la qualité (INAO) ainsi que le Syndicat Agricole et Viticole de Pomerol soutiennent,  d'une part, que l'objectif de la délimitation de la zone de proximité immédiate est de limiter les distances de transport des vendanges afin de réduire les risques d'oxydation du raisin et ainsi d 'altérer la qualité du vin et, d'autre part, que le choix de n'inclure  dans cette délimitation que le territoire de la commune de Libourne s'explique à la fois par le fait qu'une partie du territoire de cette commune est comprise dans l'aire géographique de production et par la vocation viticole affirmée de cette commune;


7. Considérant, toutefois, en premier lieu, que, d'une part, le cahier des charges homologué par le décret attaqué ne comporte, dans son chapitre VII intitulé « Récolte, transport et maturité du vin », aucune prescription relative au transport de la vendange et, d'autre part, qu'il ressort des pièces du dossier que les distances de transport du raisin entre les parcelles des requérants et leurs chais, situés sur les communes voisines de Pomerol autres que Libourne, variant de quelques centaines de mètres à moins d'une dizaine de kilomètres, sont comparables à celles qu'ont à parcourir les vendanges de viticulteurs dont les chais sont situés soit dans la zone de proximité immédiate soit même dans l'aire géographique production, et qu'elles sont quelquefois moins longues ; que, en second lieu, en tout état de cause, la vocation viticole des communes, voisines de l'aire. géographique de production de l'appellation, sur le territoire desquelles les chais sont installés- Lalande-de- Pomerol, Néac, Saint-Emilion, Lussac et Montagne - n'est pas moindre que celle de Libourne; que, par suite, il n'apparaît pas que la  délimitation de la zone de proximité immédiate serait justifiée par des critères objectifs et rationnels et que la différence de traitement entre producteurs qu'elle introduit correspondrait à une différence de situation ou à un motif d'intérêt général en rapport avec les objectifs poursuivis par le cahier des charges homologué par le décret attaqué ; que, dès lors, sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens de leur requête, les requérants sont fondés à demander l'annulation de ce décret en tant qu'il homologue les dispositions du cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée «Pomerol» délimitant la zone de proximité immédiate de cette appellation;


8. Considérant qu'il y a lieu, dans les circonstances de l'espèce, de mettre à la charge de l'Etat le versement aux requérants une somme globale de 3.000 euros au titre des dispositions de l'article 1. 761-1 du code de justice administrative.

                                                                            

                                                 DECIDE :

 

Article 1er : L'intervention du Syndicat agricole et viticole de Pomerol est admise.


Article 2: Le décret n° 2011-1613 du 22 novembre 2011 est annulé en tant qu'Il homologue les dispositions du cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Pomerol» délimitant la zone de proximité immédiate cette appellation.


Article 3 : L'Etat versera une somme globale de 3 000 euros à la SCEA Baronne Guichard, à la SCEA Vignobles Silvestrini, à l'EARL Vins Bel, à la SCEA Vignobles Daniel Ybert, à la SARL C.Estager et FiIs, à la SCEA Vignoble Michel Coudroy  et au  GFA du Château Haut-Surget au titre de l'article 1. 761-1 du code de justice administrative.


Article 4: La présente décision sera notifiée à la SCEA Baronne Guichard, premier requérant dénommé, au Premier ministre, au ministre de l’économie et des finances, au ministre de l'agriculture, de I ‘agroalimentaire  et de la forêt, à l’Institut National des Appellations d’origine et de la qualité et au Syndicat viticole et agricole de Pomerol…

 

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