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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 00:09

Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est étrange de se dénommer Boireau et de n’avoir aucun appétit pour celle-ci. Denis est un amoureux du vin depuis un peu plus d’1/2 siècle, belle fidélité ne trouvez-vous pas ! C’est un fidèle lecteur qui anime un club œnophile au 40 rue du Coteau 91360 à Epinay sur Orge : le Cercle des Amateurs de Vins. Ces messieurs, je ne sais s’il y a des dames, font bien sûr des dégustations, mais aussi des achats groupés, et des visites de vignobles. Denis Boireau fait donc partie de ceux qui participent à l’extension du domaine du vin ce qui lui donne le droit, bien plus que certains critiques patentés, d’exprimer son point de vue sur mon espace de liberté.


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La Dive Bouteille 2014 dans les kitchissimes caves Ackermann

 

Vous le savez tous, notre Taulier a pondu il y a une grosse douzaine d’années un rapport ministériel sur le vin ou il prônait, entre autre, une offre segmentée selon les types de marchés.


Un exemple amusant m’est apparu le week-end dernier alors que je prospectais au salon La Dive Bouteille – salon qui regroupe environ 200 vignerons bios, plus ou moins dans la mouvance des vins natures. On y trouve 90% d’excellents vins où même les plus intransigeants de nos œnologues ne pourraient pas trouver ce qu’ils nomment comiquement «des défauts».


Mais il reste un petit nombre d’irréductibles qui produisent des vins oxydés, goût moisi-terreux, et autres joyeusetés rédhibitoires à mon goût, mais qu’ils ont l’air d’aimer beaucoup. Et le plus drôle c’est qu’il y a une clientèle pour ça ! Dans ma petite tête je les surnomme « la tribu des cheveux sales ».


J’étais avec un ami à qui je faisais découvrir ce salon et nous venions de faire toute une série de trucs grandioses, finissant par les Cairanne de Marcel Richaud. Rendu là, je lui explique que du producteur de type bio – baba cool – post-soixante-huitard, il en reste. Mais comme il est jeune il ne voit pas bien de quoi je parle, en tout cas pour les vins à goût de bouse de vache.


Je l’amène donc devant la dégustation d’un très bel exemple que je préfère ne pas citer. Il y a là trois rastas, deux babas, et deux bobos (tous cheveux sales). Mon ami tend son verre, goûte, fait une drôle de tête, puis se dirige précipitamment vers le crachoir. Comme c’est un gars qui n’a peur de rien, il tend son verre pour le deuxième vin. Drôle de tête à nouveau pour l’odeur, il le goûte quand même, mais ce coup-ci le recrache illico dans son verre sans même chercher à rejoindre le crachoir le plus proche. Son commentaire : « il se lave la bite dans ses cuves ? » Sans être aussi cinglant que ce commentaire, il faut bien admettre qu’il y avait un biotope assez riche dans ce breuvage.


Mais pour conclure je voudrais clamer haut et fort : Laissez-les vivre !


Il y a un marché de niche pour des vins qui puent, les gens qui se sont formés à ce goût aiment ça, ils dépensent 3 ou 4 fois le prix moyen de vente à la bouteille (qui rappelons-le est inférieur à 3 euros), et ça fait vivre quelques vignerons qui nagent dans la conviction que le vin nature doit être oxydé-pourri.


Qui sommes-nous  donc pour critiquer ?

 

Longue vie à la tribu des cheveux sales et à leurs vins !

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 10:00

Microcosme, le gros mot est lâché !


C’est Raymond Barre, dont le gros manuel d’économie fut un must chez les étudiants de Sciences-Po de la rue des Saints Pères, qui l’a popularisé pour railler le côté nombriliste du marigot politique parisien.


Ici c’est celui du vin dont il s’agit, parisien bien sûr…


Comme le dit finement le sieur Maclart, bourguignon de son état « Pensée du moment : les dégustateurs, c'est comme les chiens, y'a ceux de chasse et ceux de salon »


En clair, suivez son regard, pour lui il y a les vrais, les bons, les authentiques dégustateurs au plus près du terroir et ceux qui font salon… à Paris, bien sûr…


Mon pépé Louis portait des sabots avec de la paille dedans et j’ai rarement vu un homme aussi élégant.


En revanche je croise, heureusement de moins en moins, un gandin en Richelieu bien cirées, normal c’est un cireur de pompes, qui n’a aucune allure.


Tout ça pour vous dire que l’art de la dégustation n’a rien à voir avec le chaussé même si certaines mauvaises langues affirment que certains écrivent avec leurs pieds.


Je ne vais pas vous refaire mon petit couplet sur l’allure des hommes et sur la vraie élégance mais simplement souligner qu’un garçon dans le microcosme parisien du vin, pourtant bordelais de naissance, nul n’est parfait, allie élégance, compétence et un franc-parler qui me plaît.


Roland Jaccard note que « L’homme élégant ne se veut ni de droite, ni de gauche, mais au-dessus de cette distinction et, si possible, à gauche d’elle. »


Edouard de Luze donc, puisqu’il s’agit de lui, trace sa route sans se la jouer ni nous prendre le chou, il est un excellent ambassadeur de l’extension du domaine du vin avec son POURBOIRE. link 


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Je ne lui passe pas les plats mais j’aime bien, et son slogan, et son concept, et les vins choisis que j’ai goûté avec la très experte Gabrielle.


Un pour tous, tous Pourboire !


« Vous êtes du genre à arroser vos gueuletons, et c’est bien légitime. Bon vivant un jour, bon vivant toujours, clic-clac, merci Kodak ! Et si vous n’avez pas l’âme d’un comptable proche de ses sous, vous avez tout de même remarqué que si le choix des sélections de vins restait maigre, l’addition quant à elle n’a cessé d’augmenter.


Amateur éclairé, champion du ballon rouge et du lever le coude, vous n’avez trop souvent le choix qu’entre un flacon inabordable ou une cuvée générique qui colle aux amygdales.


Bien boire ou bien manger, plus besoin de choisir.


Le Pourboire a décidé qu’il était temps de se faire plaisir sans se ruiner et de remettre de belles bouteilles à des prix attractifs sur les tables des bistrots. »


Mais Edouard et Jean-Charles Chapuzet, l’homme qui sélectionne les vins, vont plus loin. En effet, à partir de fin janvier, chaque mois, en partenariat avec l’un de leurs tauliers préférés, la sélection du Pourboire sera à la carte d’un restaurant parisien.


Toujours dans le même esprit « proposer sa sélection au meilleur tarif, tout en respectant le travail de chacun. Car au-delà du simple prix, c’est surtout l’occasion, en privilégiant nos découvertes, de favoriser le travail formidable de ces vignerons souvent trop peu connus. »


Le coup d’envoi a été donné à la fin du mois de Janvier à Paris près de Saint-Paul, au Pamela Popo 15 rue François Miron créé par deux Bordelais (nous les tolérons) d’origine, fans de l’homme à la tête de chou…


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Je connais dans une boite de Soho, / Une nommée Pamela Popo/Une de ces petites nanas dont la peau, /Est plus noire qu'un conte d'Edgar Allan Poe, /Pamela Popo.

Sur une musique de rococo, /Cette petite Pamela Popo/A mis au point un de ses numéros, /De striptease a vous faire froid dans le dos, /Pamela Popo.

Elle retire d'abord un maillot de corps, /Sur lequel est marqué Pamela Popo en lettre d'or, /Sans un mot, elle esquisse le slow, /Pamela Popo.

Après quoi les lolos à l'air, / Pamela Popo se met à soupirer, oh, oh, oh… / Pamela Popo.

Enfin on tamise les projos sur Pamela Popo, /Qui de dos baisse sa culotte, /Petite negro.


Serge  Gainsbourg 1973, Album « Vu de l'extérieur », Philips

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 00:09

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Hâtez-vous jeunes gens c’est dans moins de 8 jours !


Ça déferle de partout pour vous inciter à vous précipiter sur des cadeaux pré-emballés.


Désolé chers amis cavistes et fleuristes, je sais la Saint Valentin c’est bon pour le petit commerce de proximité mais les fleurs ça fane vite, la bouteille de vin une fois bue va tout droit dans la poubelle à verre, je ne suis donc pas très chaud pour qu’ils servent de présents pour marquer ce point d’orgue annuel de l’amour avec plein de petits cœurs roses autour.


Soyez originaux !


Sortez des sentiers battus !


Surprenez votre compagne ou votre compagnon !


Suivez mes bons conseils vu que n’ayant jamais pratiqué de ma vie la saint Valentin je suis donc parfaitement apte à prodiguer des conseils aux amoureux estampillés comme tels.


Offrez un ou une « Sleepwalker »


C’est quoi un ou une « Sleepwalker » ?


Un ou une somnambule…


Oui mais par n’importe quel somnambule, un ou une modelé à votre image.


Pour ce faire il vous suffit de vous adresser à l'artiste Tony Matelli link  qui expose, dans le cadre d'une mise en place organisée par le Davis Museum, sur la pelouse du parc de d’une université du Massachusetts le Wellesley College, un campus féminin une statue hyperréaliste d'un homme en slip kangourou, appelée « Sleepwalker » (Le somnambule).


Elle perturbe les étudiantes. Celles-ci ont même lancé une pétition pour la faire enlever. Mercredi, elle avait déjà recueilli 250 signatures.


Bref, c’est du lourd comme le montre le cliché ci-dessous.


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Imaginez la tête de votre chéri (e)…


Existe-t-il une plus belle preuve d’amour ?


Pour moi, non !


Bien sûr, mieux faut éviter les retouches avantageuses : pour les mecs ventre plat, tablettes de chocolat, biscotos avantageux… etc. Je ne m’adresse qu’aux mâles, du côté des filles je ne m’aventurai pas sur j’enlève le haut ou non.


Bref, votre Taulier, somnambule patenté, trouve que ce présent posé dans votre entrée, le salon,  la chambre à coucher, sorte de vigie muette, piqure de rappel permanente, ne peut que raviver les feux de l’amour. Et puis, pour ceux qui en ont un, si vous la retrouvez dans le jardin, c’est aussi clair qu’un bref communiqué à l’AFP.


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Bien évidemment rien ne vous empêche d’offrir des fleurs, surtout si vous le faites souvent, et d’emporter une belle bouteille, ça vous le faite régulièrement.


Je dis ça pour ne pas me faire taper sur les doigts par les syndicats de cavistes et de fleuristes. Mais de grâce évitez les trucs rose bonbonne proposés par les benêts du marketing ça fait vraiment : je ne savais pas quoi acheter alors je me suis rabattu sur ce que tout le monde choisi…


L’horreur quoi !


CONTRE LE SIDA UN SPOT FAIT ROUGIR LA SAINT VALENTIN

 

« Est-ce la pub la plus osée jamais diffusée à la télévision britannique ? » s’interroge The Independent. Ce spot, qui ne sera diffusé sur Channel 4 que le soir de la Saint-Valentin, vers minuit, est produit par l'Alliance internationale contre le VIH/sida, afin de rappeler la nécessité de porter un préservatif. Mais, au vu de la vidéo que s’est procurée en exclusivité le quotidien, les chats peuvent dormir tranquilles : il n’y a pas de quoi les fouetter. Allez voir ICI link

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 08:43

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L’argument du temps ne tient pas. Le jeu c’était de consacrer 3 ou 4 minutes pour vérifier des connaissances, qui étaient exigées en 1930 à des adolescents lorsqu’ils passaient leur certificat d’études, sans aller sur Google chercher les réponses. Pour les deux vaillants, normal l'un est vendéen et l'autre proche de ce terroir fécond  (coeurs vaillants) qui s’y sont collés, que je remercie, voici le corrigé officiel.

 

Le corrigé officiel (comptez 1 point par bonne réponse).


La vanitéhumilité (ou modestie) et la sottise… l’intelligence (ou finesse) marchent toujours de compagnie. L’orgueilleux… modeste marche la tête haute. Il est avec ses égaux maussade,gai (ou affable) important, humble (ou modeste) dédaigneuxrespectueux (courtois). Il est familier avec ses supérieurs… réservé (ou respectueux), impertinent… courtois et poli avec ses subordonnés. Fait-il une bonne action, il agit avec ostentation… discrétion ; s’il fait mal, il dissimule… reconnaître (ou avouer) sa faute. Gardez-vous de la vanité qui attire le mépris.


 

Le texte dans sa version 10/10


La vanitél’humilité… et la sottisel’intelligence… marchent toujours de compagnie. L’orgueilleuxle modeste… marche la tête haute. Il est avec ses égaux… maussade,… gai, important,… humbledédaigneux… respectueux. Il est familier avec ses supérieurs… réservé,… impertinentcourtois… avec ses subordonnés. Fait-il une bonne action, il agit avec ostentationdiscrétion… ; s’il fait mal, il dissimule… reconnaît… sa faute. Gardez-vous de la vanité qui attire le mépris.


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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 00:09

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Le « mythique » * JP Soisson dont le seul nom est consubstantiel à la consommation du chablis, je l’ai croisé dans ma vie lorsque, insubmersible, il fit son dernier retour aux manettes comme Ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Je lui ai remis les clés du 78 rue de Varenne et j’ai pu apprécier à leurs justes valeurs ses « talents » de prestidigitateur qui plaisaient tant à François Mitterrand.


J’ai pu apprécier aussi son admirable descente du chablis… et son admirable façon de mettre en scène sa carrière de gardien de but qui tirait au mythique Guy Roux des saillies ironiques sur son niveau.


Bref, JP Soisson est tombé dans le chaudron de la politique à la manière d’Obélix avec la potion magique : il ne pensait qu’à ça avec lorsqu’il fut Ministre du Travail de Michel Rocard un certain talent.


Dans son livre « Ministre ou rien » chez Flammarion Jean-Michel Djian utilise Jean-Pierre Soisson qui a le sens de la formule pour rendre goûteuse des anecdotes illustratives du marigot politique.


« Les signes extérieurs du pouvoir se reconnaissent aussi dans la capacité des ministres à manœuvrer. Autrement dit à  créer les conditions d’une décision ou d’une négociation. Lorsque les rapports de forces sont tendus avec les partenaires sociaux ou des agents de l’Etat, les enseignants en particulier, tout se joue en premier lieu sur la forme… » Indique JM Djian.


Illustration par JP Soisson : 

                                                                    

« Je prends un exemple simple remontant à l’époque où j’étais Ministre du Travail de Michel Rocard. Sachez d’abord que les conflits du travail commencent tôt le matin et montent lentement dans la journée, d’abord jusqu’à la direction départementale puis au ministère – à 18 heures le conflit est généralement mûr, et des négociations s’annoncent jusqu’à 4 heures du matin. Donc j’anticipais. Le secrétaire général de FO, Marc Blondel, je le traitais au whisky ; celui de la CFDT au chablis (ndlr Edmond Maire puis Jean Kaspar)… Certains ne voulaient pas de sandwich, d’autres des cigares. Je m’évertuais à bien les différencier afin que chacun sache que je me préoccupais de son sort. Il s’agissait de ne brusquer personne, de ne pas prêter le flanc à l’énervement. C’est très fatigant mais j’arrivais à obtenir ce que je voulais. »



J-P. Soisson, un député bourguignon qui préfère... par zap-tele

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 10:00

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J’imagine qu’à la lecture de ce titre beaucoup d’entre vous se gondolent face à leur écran. Venant de la part d’un Taulier à l’ego surdimensionné je partage votre hilarité.


Pourtant ce matin je suis très sérieux en vous offrant la possibilité de vérifier si vous seriez en capacité de décrocher le certif’ versus 1936.


Vous pouvez pour vous instruire lire cette chronique du  19/04/2012 link


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Votre copie sera notée sur 10 Points (un point par bonne réponse)

 

Vous pouvez vous risquer à la poster en commentaire (je les publierai qu’une fois l’ensemble des copies ramassées).

 

Le corrigé sera publié ultérieurement.


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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 00:09

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Vendredi en fin de journée le Taulier s’offrait une tournée des grands ducs. Enfourchant sa flèche d’argent à la nuit tombée il filait vers la rue de Prague qui n’a certes jamais connue le bruit sourd des chenilles des chars des pays frères – les potes de Jojo Marchais – mais dont le nom m’évoque à jamais un printemps de 68 assassiné.


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Mes amis Nathalie et Olivier d’Agrology m’avaient invité à découvrir les « vins de sable » du domaine 6 MURA  à l’extrême sud de la Sardaigne qui, pour les petites louves et les petits loups qui n’ont pas fait géo se situe au sud de la Corse.


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Le sable, le soleil et la mer… la Sardaigne c’est pour moi, Milena Agus, que j'ai découvert grâce aux conseils de mon libraire d'Ajaccio. Totalement inconnue à la sortie de son premier livre en 2007 : Mal de pierres, grâce aux libraires et au public français elle va connaître un succès foudroyant qui va se propager en Italie.


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Elle est aujourd'hui traduite dans treize pays, j’ai tout lu d’elle : son second roman Battements d'ailes, puis Quand le requin dort en 2010 et La Comtesse de Ricotta en 2012. Succès mérité, ses romans sont de petits bijoux. L'écriture est sans affèterie, concise, ciselée, intense, je me suis toujours régalé. Romans étranges, envoutants, pleins de senteurs et de saveurs, de sentiments vrais, que l'on dévore d'une seule traite et qui vous font du bien à l'âme. C'est publié aux éditions LIANA LEVI.link


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Être commerçant dans ma vieille Vendée paysanne avait une connotation péjorative et les BOF parisiens n’ont guère enjolivé l’image. Nathalie et Olivier cassent le stéréotype, avenants, sympathiques, accueillants, ils vivent les produits qu’ils ont sélectionnés, choisis avec soin. Chez eux je me sens à l’aise, comme chez « Louise Prou » qui me vendait des caramels à 2 sous à la Mothe-Achard.


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J’ai donc goûté les 3 vins proposés. Rassurez-vous je ne vais pas vous faire un speech sur chacun si ce n’est que j’ai beaucoup aimé le GIBA BIANCO 2011 VERMENTINO DI SARDEGNA DOC 2011. Je l’ai d’ailleurs acheté pour accompagner mes antipasti du dimanche.


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Mais comme je suis une canaille, jamais à une contradiction près, je vous fais le coup de l’accord mets&vins en vous le conseillant avec de la poutargue. Ça m’est d’autant plus facile que j’ai déjà pondu une chronique prémonitoire sur le sujet « La Boutargue, le caviar de la Méditerranée, va bien aux spaghettis arrosés d’un petit vin du pays » link


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Pour en savoir plus sur le domaine 6 Mura ( les 6 remparts) vous vous rendez ICI link


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La suite de mon périple nocturne relève du secret d’Etat mais ce que je puis vous dire c’est que lorsque je suis sorti de la dernière cave où je picolais des bulles italiennes j’ai pris une saucée carabinée. Ce n’était pas chantons sous la pluie mais pédalons sous la pluie en se caillant les glaouis… J’ai pris un bain de minuit pour me réchauffer…

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 09:05

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Je sais que ça va déplaire mais les chiffres sont là : le roi de la malbouffe, le hamburger est l'un des rares produits de restauration à ignorer la crise avec une vertigineuse hausse des ventes de hamburgers, de 40 % depuis deux ans.


Rebaptisé « burger », c’est plus chic, il a envahi la restauration à table qui affiche sur l'année 2013 une augmentation de 9 % du nombre des burgers consommés.


Le Figaroscope minaude « On ne sait plus où donner du bec. Chaque semaine, une nouvelle adresse de burgers, immédiatement adoubée par les foodistas, vient en détrôner une autre. Des blogs entiers sont consacrés à ce classique yankee qui bénéficie d'une cote de popularité rarement égalée. Bref, il était temps de faire un état des lieux de ce eat spot parisien sous sa forme la plus consommée: le cheeseburger. D'autant que, depuis quelques années, il s'est complètement réinventé grâce à de jeunes trublions qui l'ont «gourmetisé».link 


Et le jaja dans tout ça ?


Je ne sais pas, mais au lieu de geindre, d’organiser des salons à la con, de se taper sur le ventre, peut-être faudrait-il s’occuper de ce nouveau segment de marché plutôt porté sur les sodas.


Pour info pour les Parigots têtes de veaux les gars du Figaro se sont mis au boulot pour classer les nouvelles taules à hamburger.


« Certes, les prix ont flambé au passage, il n'y a guère de mystère dans ce soudain engouement des professionnels pour ce pactole carné. Logistique sommaire, service rapide, matières premières à fort coefficient multiplicateur: le burger est une aubaine par les temps qui courent. Mais comme il est de plus en plus branché et gourmand, c'est du gagnant-gagnant! 


Résultats. Les nouveaux concepts de burgers raflent clairement la mise, en investissant sur les ingrédients. Une montée en gamme qui réactualise la recette de base du burger et ringardise la junk food d'hier. Preuve qu'il y a désormais une place pour une gastronomie rapide, sans prétentions mais bien faite, qu'illustre ce palmarès. »


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En 2013 les ventes de burgers en France ont explosé avec 970 millions d’unités représentant près de la moitié des sandwichs vendus sur un marché en croissance, en volume et en valeur, avec 2,144 milliards d’unités consommées et un chiffre d’affaires de 7,27 milliards d’euros.


« Les chiffres sont impressionnants : en 2000, on comptait un burger vendu pour neuf sandwichs ; en 2007, un pour sept et en 2013, un pour deux», explique à l’AFP Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil.


-        MacDo (1200 établissements) et Quick (370 établissements) en ont vendu 655 millions de burgers.

-        le service à table en a vendu 247 millions,

-        la restauration d’entreprise 47 millions,

-        la restauration d’hôtels 21 millions.


 «75% des restaurants traditionnels français (110 000 au total) proposent au moins un hamburger à leur carte» et «on enregistre une hausse de 40% de ses ventes en deux ans» selon Bernard Boutboul.


« Les Français vont de moins en moins au restaurant, mais ils avalent 14 burgers par an et par habitant. Ce qui en fait les deuxièmes adeptes de ces sandwichs en Europe, après les Britanniques. Le «segment burger est le seul qui a bien performé en cinq ans, gagnant 65 millions de visites, quand la restauration rapide a perdu 81 millions de visites», note Christine Tartanson, directrice produit Europe chez NPD Group. »


Pour la petite histoire le hamburger n’est pas une création américaine il est en fait né en Allemagne et comme son nom l’indique à Hambourg, au XVIIIème siècle. Appelé «hamburger stück» il était composée d’une base de bœuf haché fumé très salé mélangé à des oignons et de la chapelure.


Son exportation aux Etats-Unis, au milieu du XIXe, est le fait de l’émigration allemande. Celle-ci s’embarquait à bord des bateaux de la Hapag, la ligne maritime qui reliait Hambourg aux Etats-Unis. Le steak de bœuf haché est le principal plat servi. Le « stück » devient alors le « steak » et est placé entre deux tranches de pain. Il est parfois fumé pour mieux se conserver durant la traversée.


Aux Etats-Unis, le succès est rapide et les américains ne tardent pas à devenir accro au sandwich hambourgeois. Les immigrants continuent en effet de le préparer de cette façon et le hamburger se répand peu à peu dans tout le pays. En 1948, deux frères, Maurice et Richard MacDonald, décident de créer un stand de vente à emporter de hamburgers non loin d’une salle de cinéma, à Pasadena. Proposé en self-service, le hamburger des frères MacDonald remporte très vite un immense succès et devient célèbre dans toute la Californie.


6 ans plus tard, Ray Kroc, placier en hachoirs électriques, s’interroge sur l’importance de la commande des frères MacDonald. Surpris, il se rend sur place et découvre l’impressionnante file d’attente de clients désireux de déguster un hamburger. Séduit par le concept et les faibles prix de ces sandwichs composés de deux petits pains ronds, de steak haché, de salade et de ketchup, il propose aux frères MacDonald de développer le concept à travers le pays. Un contrat de franchise est signé entre les trois hommes : la nouvelle chaine, baptisée McDonald’s est en route vers le succès que l’on connaît…


La photo d’en-tête provient du site du bar parisien Ô château d’Olivier Magny. J’invite les lecteurs de tendance Pousson à s’y rendre pour mater une autre photo plus goûteuse link 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 00:09

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La PP – la Préfecture de Police pour les non-initiés, celle dont les manifestants disent qu’elle ne sait pas compter – plastronne en jargonnant grave « les tendances de l’accidentologie parisienne constatées à ce jour laissent entrevoir que 2013 devrait être la meilleure année jamais enregistrée, avec notamment un nombre historiquement bas du nombre des personnes décédées. » Je vous conseille d’aller admirer le kitch du site de la PP, même Maigret aurait trouvé ça un peu ringard link


En clair en 2013 : 1 seul accident mortel (5 en 2012) pour les usagers des vélos et 671 blessés (en progression 624 en 2012).

 

2014 a mal commencé : une cycliste circulant à Vélib’ a été mortellement percutée par un poids lourd le mercredi 8 janvier, place de la République.

 

J’entends déjà au fond des soupentes des protecteurs  patentés de nos vies poindre le nez d’une nouvelle obligation : le port du casque pour les usagers de vélo.

 

Pour moi c’est non, je suis usagé en effet (sans faute d’orthographe) mais j’exècre tout autant les casques que les scooters 3 roues et je n’ai pas attendu le water-closer pour exprimer mon exécration – ce mot traduit bien dans sa phonétique exécrable le rejet absolu – de ce couple diabolique.


Et pourquoi pas, pendant qu’ils y sont, limiter notre vitesse et nous équiper d’un éthylotest ?


Que la maréchaussée commence par faire respecter le code de la route à l’ensemble des usagers, tous, piétons et cyclistes compris bien sûr, avec un focus tout particulier pour les nouveaux fous de la chaussée : les gros scooters vrombissants qui vous doublent à droite à fond les manettes en vous frôlant, utilisent les couloirs de bus, passent au rouge, vous engueulent aux feux. La quintessence des gros cons !


Mon refus du port du casque est ancien et absolu. Il date du temps où, comme Alain Duhamel, pendant un temps je chevauchais un vélo-solex, un vrai que je faisais réparer rue Lauriston et qui lichait de la Solexine. C’était un vélo avec un petit moteur, l’obligation du port du casque l’a tué même si on l’a plus ou moins ressuscité.


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Le casque certes vous protège la tête mais le risque le plus important, si l’on se fait projeter par les fous motorisés, c’est de se péter la colonne vertébrale et de se retrouver sur une chaise roulante pour la fin de sa vie. Peut-être que ces messieurs devraient nous obligé à porter une armure


Et de plus, le casque, une fois votre vélo garé, on en fait quoi ?


On se le trimballe sous le bras…


Non, trois fois non, après plus de 30 ans de vélo en liberté jamais je ne porterai de chapeau à vélo 


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Le plus drôle c’est que je croise des cyclistes casqués, équipés de gilet fluo, qui ne se préoccupent pas des feux rouges qui ralentiraient leur bel élan. Pour sûr qu’un casque c’est la garantie de survie absolue pour couper un carrefour tête baissée.


Reste la délicate question de l’éthylotest : peut-on pédaler avec plus de 3 verres dans le nez ?


À chacun de prendre ses responsabilités, surtout dans une ville comme Paris où la palette des transports collectifs est large.


Certes, le risque est grand que, si tu te fais écraser, avec un verre dans le nez, sur ton vélo par un semi-remorque, la maréchaussée est tout à fait capable d’en déduire que cet accident est dû essentiellement à une alcoolémie excessive du cycliste, ça conforte les statistiques.


Et voilà t’y pas que ce gros con de Tapie s’y met lui aussi pour foutre le bordel dans nos brillantes statistiques. En effet, le 31/01 il a été renversé par une voiture, alors qu'il circulait à vélo électrique vers 15 heures, à l’angle de l’avenue Lénine et de l’avenue Paul-Vaillant Couturier, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) alors qu’il  circulait à contre-sens de circulation sur une voie réservée aux autobus.  Heurté par une voiture venant de sa droite alors qu’il venait, d’après des témoins, de griller un feu rouge, il a été blessé aux jambes et à la hanche, sans gravité il a été évacué par les sapeurs-pompiers à l’hôpital de la Pitié- Salpêtrière à Paris 5e.


2 remarques  et une conséquence aux conneries de Tapie :


-        Puisque son accident s’est passé à Ivry il ne polluera pas nos statistiques parisiennes ;


-        Il a été blessé aux jambes, alors le casque pas très efficace.


-        La conséquence c’est que je m’apprêtais à enfourcher ma flèche d’argent après avoir clippé sur son flanc une sacoche Brooks très pratique car elle est munie d’une poignée, qui me permet de transporter mes razzias de quilles et de livres pour rendre chez  Agrology qui, bien que sise au 15 rue de Prague, est une épicerie qui vend des produits et des vins méditerranéens.link et que je trouve cette chronique d’une belle longueur en bouche pour en rajouter une couche. Alors le vin de Sardaigne ce sera pour demain…

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 09:10

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Se lever du bon pied augure d’une belle journée.


Ce matin la « Chronique 165 » du 3 février 2014 du sieur JM Quarin avivait plus encore ma joie de vivre.


Pensez-donc, sa « Verticale comparative dans les millésimes 2009, 2008, 2006, 2005, 2004, 2003, 1998 entre Angélus, Ausone, Cheval Blanc et Pavie » plaçait Ausone, sans contestation, sur la plus haute marche du podium.


Vous imaginez sans peine mon extrême jouissance.


J’évite de vous conter par le menu le contenu de cette jouissance car je risquerais de me faire sonner les cloches par l’archevêque de Bordeaux - Évêque de Bazas Mgr Jean-Pierre Ricard pour atteinte à la charité chrétienne : ne jamais se réjouir et pire, jouir, des déboires de son prochain.


Un détail d’importance : « Cette verticale de haute volée a coûté en valeur actuelle 18 682 euros pour quatorze personnes. »


« Ce savoir coûte cher ! » conclu JM Quarin.


Bonne journée à vous tous, voilà une chronique comme je les aime : emballé c’est pesé. Toujours partisan du moindre effort votre Taulier.


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Ausone l’emporte plaçant tous ces millésimes en première ou seconde position. Il est trois fois numéro 1, en 2003, 2004, 2005 (quatre fois second).

 

Cheval Blanc est trois fois numéro 1 en 2006, 2008 et 2009 (une fois deuxième, deux fois troisième, une fois quatrième).

 

Angélus est numéro 1 en 1998 (trois fois deuxième, une fois troisième, deux fois quatrième)

 

Pavie jamais premier, deux fois deuxième, une fois troisième, quatre fois quatrième.

 

Lire ou relire : « Une journée entière passée à Ausone, de l’allure d’un grand vin… » link 

 

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