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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 10:00

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Le bouche à oreille, le téléphone arabe du quartier m’a mis la puce à l’oreille, le Bruno Verjus proposait depuis le début de l’année  un menu déjeuner entrée-plat-dessert-café pour 29€.


Connaissant le goût prononcé de Bruno pour la mise en valeur de produits d’exception qu’il va dénicher au fin fond de notre terroir je me suis dit va-t-il maintenir la garde aussi haute pour sa nouvelle formule de midi ?


Jeudi de la semaine passée il tombait sur Paris une pluie glacée m’interdisant l’usage de ma flèche d’argent. J’ai donc pris ma petite auto pour passer à TABLE.


Je n’avais pas réservé et comme la crèmerie de Bruno était pleine j’ai donc cassé la graine sur le superbe zinc de Table ce qui, vous en conviendrez, est une originalité que de passer à TABLE au bar. Position stratégique pour mon œil de lynx de critique gastronomique d’un 3e type (en clair celui dont tout le monde se contrefout) et, grand bonheur, un voisin très civil et courtois.


Sous la protection de Ludovic, toujours aussi avenant et véloce, mon déjeuner fut mené avec célérité et précision. Bruno, quittait de temps à autre son piano pour nous parler avec passions de sa quête du bon.


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Velouté de topinambours au foie gras œuf mollet cendre de poireaux


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Queue de sole cornes de gatte écrasées agrumes


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Ananas rôti glace façon baba au rhum  sur crumble émietté

 

 

Ma réponse à la question que je m’étais posé avant de me mettre à TABLE est limpide : le contenu de l’assiette est toujours à la hauteur, la bonne.


Dans l’échelle des déjeuners parisiens celui de TABLE se situe dans ce que je la catégorie de ceux où l’on peut allier l’utile à l’agréable sans grever lourdement ses frais généraux et risquer de sombrer dans une sieste postprandiale obérant votre productivité de fin de journée.


Reste la question du vin qui n’est pas compris dans la formule. Je trouve que c’est la meilleure approche car elle laisse toute liberté aux clients :


-        Ne pas en boire du tout, ce qui n’est pas un péché mortel mais une pratique courante de beaucoup qui préfèrent se réserver pour la fin de journée ;


-        Commander une bouteille si le nombre de convives permet de lui faire un sort sans charger ni son alcoolémie ni son addition ;


-        Commander un verre, ce qui fut mon cas.


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Chardonnay Vin de France les Macrins François Rousset-Martin

 

Au total avec mon verre de Chardonnay du Jura j’ai réglé 37€ ce qui dans l’échelle des prix parisiens pour ce type de prestation situe TABLE dans un excellent rapport qualité/prix.

 

Pour terminer 2 suggestions à Bruno Verjus :


-        Pour sa formule déjeuner proposer 2 ou 3 vins du mois à prix doux.


-        Les chroniques des blogueurs valent bien celles des chroniqueurs patentés… de la presse papier.


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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 00:09

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Je suis sérieux comme un Pape, en effet il  est loin le temps où Roland Barthes dans Mythologies célébrait le vin comme la boisson-totem des Français en notant qu’il était senti par la Nation comme un bien qui lui est propre.


C’était en 1957 et, avec les années 60, les fameuses Sixties, ce fut le début d’un déclin inexorable qui bien sûr n’avait rien à voir avec la fameuse loi Evin qui n’intervint que dans les années 90.


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Au risque de choquer les âmes sensibles et prudes j’affirme que cette chute s’accompagna de l’abandon du slip kangourou et du marcel bleu qui peut se lire comme un renoncement à la lutte des classes.


Qui portait ces rudes sous-vêtements ?


Les travailleurs des usines, les paysans, les ouvriers, les valets et, comme au grand exode rural, qui a fourni les bras à l’industrie en vidant les campagnes, a succédé le dépeçage de pans entiers de notre secteur industriel par la délocalisation, ces cols bleus ont laissé la place aux cols blancs qui n’étaient guère adeptes du kil de rouge dans la musette.


Croyez-moi ce n’est pas aborder la chute de la consommation du vin par le petit bout de la lorgnette mais remettre certaines pendules  à l’heure, surtout celles des adeptes de ce que l’on appelait au temps des prolos et des péquenots les vins fins ou les vins bouchés. Le fameux slogan : boire moins mais boire mieux ne pouvait que produire un tel effet et je ne suis pas de ceux qui regrettent cette chute de la consommation par tête, qui en plus était une moyenne où un petit nombre de gros buveurs, qualifiés de réguliers, boostaient le nombre de litres avalés par les Français.


L’idée de cette chronique m’est venue en relisant ce texte  de Jacques Gaillard sur le slip kangourou tiré de « Qu’il était beau mon meccano ! 21 leçons de choses » chez Mille et Une Nuits.


« Il y a ceux pour qui le slip, kangourou ou pas, est moche, oppressant, ringard. On ne lui pardonne pas d’avoir garni les cordes à linge à l’époque des lessiveuses, où il fallait le faire bouillir pour assurer sa blancheur. Chez les pauvres et les ouvriers, il s’en faisait des bleus, assortis à la cotte de travail, dans cette couleur qui s’élimait de lavage en lavage, ternissait au fur et à mesure que le tissu, à côtes comme celui du « tricot de corps », se relâchait entre les jambes, et cette teinture de classe constituait l’aveu résigné d’un métier salissant : aux cols blancs les slips blancs…


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Le regretté Reiser a beaucoup fait, dans ses dessins de « vieux cons », pour stigmatiser les débordements immondes qu’autorise le slip fatigué d’un prolétaire alcoolique. Disons-le carrément : l’abandon du slip au profit du caleçon peut se lire comme un renoncement à la lutte des classes, et caractérise beaucoup de soixante-huitards recyclés dans la publicité, la politique ou le journalisme. Si, si, il y en a, je vous assure. »


À propos de vieux cons, il y en a un, appelons-le Beauf, qui s’évertue en pure perte à vomir des commentaires rejoignant les égouts illico presto, qui confond le tricot de corps, le marcel avec une encolure en U, avec le tee-shirt qui enserre le cou. Sous une chemise au col ouvert le Marcel ne se voit pas. De plus, pour lui river plus encore le clou, le faire enrager dans son trou pourri, le Marcel est redevenu très tendance chez les jeunes bobos tatoués.


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Pour les amateurs d’Histoire, la légende veut que le slip kangourou soit venud’Argentine où un représentant en bonneterie remarqua (comment, nul ne le dit) que les gauchos portaient des sous-vêtements renforcés sur le devant pour « épargner à leurs bijoux de famille les offenses du pommeau de leur selle… Avec une ouverture horizontale, plus accessible lorsqu’on ne descend pas de cheval… »


« Auparavant, les éléments extérieurs de la virilité, mal protégés par des caleçons flottants ou laissés libres dans le pantalon, vivaient une vie ballottée comme Ulysse dans ses tempêtes et l’Homme dans les espaces infinis qui effrayaient tant Pascal. Le slip permet de stabiliser ce que la nature laissait imprudemment pendouiller : c’est donc, sans équivoque, un instrument de culture, très supérieur à l’étui pénien des primitifs, qui ne traite pas la totalité du sujet et peut, par sa rigidité emphatique, se révéler extrêmement casse-couilles.


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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 09:25

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Oyez, oyez, amateurs éclairés ou éteints, belles enjuponnées au regard câlin, dégustatrices, dégustateurs patentés ou sans licence, tribu des cheveux sales ou des mises en plis, ménagères de plus de 50 ans, soiffards de toutes conditions, retraités addict de Face de Bouc, vignerons indépendants ou sous le joug de la coopération, gros, moyens, petits négociants, cavistes de toutes obédiences, blogueuses, blogueurs, présidents d’Interprofessions, d’ODG, divers et variés, fonctionnaires de la DGCCRF, des Douanes, de la DRAAF, de toutes les régions vineuses, Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, Commissaire européen chargé de l’Agriculture Dacian Ciolos, Présidents de Régions, de départements où pousse la vigne, maires et mères de familles… moi-même et les 4 des 5 du vin :


La nouvelle est tombée sur les télescripteurs : enfin un grand débat national et international va s’instaurer sur l'identité du vignoble Languedoc-Roussillon.


 

Le droit du sol de cette belle région où pendant fort longtemps le rouge coulait à flot, irrigant par trains entiers, même par bateaux pinardiers les grands centres urbains : Bercy port de pêche, Lorient premier port pinardier de France, Roland Barthes qualifiait alors le vin boisson-totem des Français.


Le grand reflux des classes laborieuses, classe dangereuse, le triomphe des cols blancs, allaient sceller le déclin inexorable du gros rouge qui tache en litre étoilé. L’heure était au vin bouché. Vignoble arraché, cépages bannis au profit des dominateurs qualifiés d’améliorateurs.


Dans cette débâcle s’apparentant à la tectonique des plaques, le carignan allait-il être rayé de la carte ?


Longtemps les « éradiqueurs » le crurent et le voulurent en le massacrant dans les décrets des nouvelles appellations : sus au carignan, vulgaire, grossier, psalmodiaient-ils !


Par bonheur, coiffé de son heaume-galure, surgissait le chevalier blanc du carignan, le bien nommé et prénommé Michel White-Smith (Saint Michel archange terrassant le démon) link


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Plume à la main, un verre dans l'autre, il entreprenait sur le célèbre blog des 5 du Vin de magnifier le carignan chaque dimanche que Dieu fait.


Véritable moulin à prière Michel redonnait de l’air au bon vieux carignan et ce faisant accédait quasiment au titre envié de Pape du carignan.


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Même les grands mamamouchis mollement installés durent déposer les armes et l’inviter au grand concile de Vinisud à Montpellier.


 

Oui, le père Michel assisté d’un certain Nickel Sébastian link (criblé lui de flèches) tiendra lundi 24 février 2014 à 10:00 un atelier conférence dégustation à l'espace Sud de France sur Vinisud. L’espace conférence se situe sur le stand Sud de France Hall A C14, directement à l’entrée du salon.


L’objet du prêche :


Le Carignan peut-il renforcer l'identité du vignoble Languedoc-Roussillon? link


Il y aura des mots, des vins, des vignerons et du Carignan bien évidemment!

 

Précipitez-vous le nombre de places est malheureusement limité !

 

Monseigneur Pousson honorera de sa présence la cérémonie.


Votre Taulier, lui, sera à Rennes, à s’occuper des quotas laitiers et il regrette

de ne pouvoir assister à ce conclave unique.

 

Il formule une supplique auprès des 2 hérauts du carignan : Michel et Vincent, pondez-moi une chronique pour que mes lecteurs ne soient pas frustrés de ce sommet.

 

Par avance Merci.

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:09

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Nos amis anglo-saxons se moquent volontiers de la complexité du système français des AOC, au nom du marketing de l’offre ils mettent en avant la simplicité des positionnements prix du type marchands de chaussures avec des 99 après la virgule. Le prototype de ce type de prêcheur étant Robert Joseph qui débite depuis des années la même vulgate où il est démontré à grands coups de PP que faire boire du marketing est hautement profitable pour les faiseurs de vin de marque.


Ce type d’approche relève de la pure confusion des genres et nous aurions torts de nous y laisser prendre.


Notre système des AOC n’est pas complexe, il est dilué.


En effet, en notre vieux pays de vin, les tenants du modèle AOC pour tous, cousins-germains IGP compris, nous bassinent avec un discours terroir incorporé qui s’applique à des jus qui n’ont d’AOC que la dénomination. C’est le grand fourre-tout du tous en Ligue 1 et une fois monté on ne redescend jamais.


Le modèle originel et original de l’AOC, basé sur la rareté, étant devenu le modèle standard, il s’est dilué, a perdu une grande part de sa lisibilité en devenant un ventre mou où se mêlent le meilleur et le très banal. Grâce à la technologie le niveau qualitatif au sens organoleptique a grandement progressé ce qui  permet de se gargariser avec le concept de la qualité : il n’y a plus de mauvais vins dit-on mais on omet d’ajouter que dans leur immense majorité ils n’ont guère de qualités. Les vins à deux balles produits sous un empilement de  règles  normalisatrices inappropriées (comme l’avouaient Bill Clinton et DSK) sont légion sur les murs à vin de la Grande Distribution.


Tout en haut de la pyramide de nos vins il y a fort longtemps que les GCC de Bordeaux et les icones des autres régions n’en ont plus rien à péter de notre système AOC. Ils vivent leur vie de marques, de châteaux, de domaines ou de signatures, sans se soucier de la piétaille d’au-dessous qui porte le même nom de famille mais qui n’est pas du même monde qu’eux. Le système qui se voulait à la fois démocratique et méritocratique est devenu un sommet de la médiocratie pour le plus garnd nombre. Quelques maîtres autoproclamés, tel l’omniprésent Hubert D de L, veillent sur le troupeau pour le plus grand bénéfice de leurs intérêts. Plus personne ne veut et ne prend le temps de réfléchir au devenir d’un système vidé de sa substance, chacun vaque à la bonne fin de ses affaires.


Cette absence de prise en compte d’un destin collectif rend le discours de l’importance du secteur vin dans la balance commerciale de la France quasiment inaudible pour le grand public car il ne passe pas au-delà de la barrière des gens du vin. Ceux-ci vivent entre eux, ne parlent qu’entre-eux, sans guère se préoccuper de la vision d’une opinion publique d’une grande versatilité et d’une grande infidélité. Le vin et les vignerons, même si une forte majorité des Français dit bien les aimer, n’occupent pas la place qu’ils méritent. La responsabilité en revient largement au monde du vin où les experts parlent aux experts, monde clos qui laisse 80% des consommateurs hors du champ de ses préconisations. La pauvreté des chiffres de vente de la presse du vin en est la plus belle illustration.


Notre leadership international, réel ou supposé, risque de pâtir de ce tropisme hexagonal entièrement focalisé sur le combat contre les méfaits,  certes réels, de la loi Evin. L’avenir du vin français se situe ailleurs, principalement hors de nos frontières et la modicité des prix pratiqués sur notre marché domestique devraient inciter l’ensemble des intervenants à se remettre en cause plutôt que de s’abriter derrière de biens mauvaises raisons.


La massification et l’indifférenciation d’une grande partie de notre offre plombent notre avenir. Notre inadaptation est patente. L’exemple de ce qui s’est passé, autour du Salon des Vins de Loire et de ses off, est caricatural. Deux mondes qui s’ignorent. D’un côté une viticulture conventionnelle avec son pendant de négoce (Castel et Grand Chais), par ailleurs largement absent du salon, en bute à la GD française, et de l’autre des vins d’auteurs ne s’adressant qu’à une poignée de convaincus, cavistes, restaurateurs et amateurs.


Face à l’ennemi prohibitionniste, qui va dans les semaines à venir pointer à nouveau le bout de son nez pour tenter de passer en force sur la base des études qui pleuvent de toute part, un front en défense certes se reforme en une unanimité outrée de façade. Cependant il est assez comique, façon de parler, de voir des adeptes du naturisme mettre en avant, en équivalant-rafales, des vins qu’ils assassinent dans leur prose ordinaire en les qualifiant de vins chimiques,  de vins industriels ou à fuir absolument. La grosse machine majoritaire des grands chefs de la viticulture et du négoce siégeant à l’INAO et à FranceAgrimer se repaît avec délectation de l’agitation de cette piétaille, qu’elle qualifie de bobos ou d’autres noms d’oiseaux, ce qui lui permet de conforter son conservatisme et son immobilisme.


Le déni de réalité est, et reste, la marque de ces 10 dernières années dans le monde du vin. Nous nous cachons derrière les bons chiffres du commerce extérieur pour nier que nous valorisons très mal la grande majorité de nos vins dit d’AOC et leurs cousins-germains IGP. Le secteur, hors les grosses locomotives, cognac, champagne, crus, est majoritairement un secteur pauvre qui dégage peu de valeur. L’aspiration des marchés émergeants a masqué très largement nos faiblesses et le premier accident conjoncturel, ou pire les effets d’une crise des pays porteurs, provoquera des dégâts profonds dans un modèle qui se dit artisanal mais qui n’en applique pas vraiment les règles.


Et les réformateurs dans tout ça ?


Celles et ceux qui, depuis des années, militent pour extirper certains vins d’AOC du grand lac dans lequel ils se retrouvent par le poids de l’Histoire.


Jusqu’à présent je pensais qu’avec la dernière réforme dévoyée ils n’avaient perdu qu’une bataille. Aujourd’hui, sans détour, je suis persuadé qu’ils ont perdu la guerre.


Pourquoi ?


Parce qu’ils avaient raison à la fois contre les tenants de l’immobilisme mais aussi contre ceux qui auraient dû être leurs alliés mais qui se sont retranchés dans des forteresses d’intransigeance et qui ont plus cultivé leur notoriété que les intérêts  d’une juste cause.


Parce que le pouvoir politique, quel qu’il soit, n’a jamais eu, et je pense n’aura jamais le courage d’affronter une large majorité qui s’accroche à ses droits acquis.


Parce que l’INAO n’est plus qu’un outil administratif sans capacité à produire et impulser une quelconque réflexion. Courage gérons !


Parce que le temps n’est plus aux grandes réformes impulsées par le haut, le champ est maintenant ouvert à l’opportunisme. « Que le meilleur gagne ! » dit-on, comme un petit parfum de chacun pour soi, de concurrence qui en laissera plus d’un sur le bord du chemin.


Voilà  c’est dit.


C’est la vie que l’on vit, je ne vois pas au nom de quoi je m’érigerais en vigie d’un lourd navire qui suit son paisible cours à la satisfaction quasi-générale.


 

« Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien… » 

 

La dilution c’est quoi ?

 

L’exemple des parfums.

 

Un parfum est constitué d'une partie odorante (mélange d'huiles essentielles, absolues, concrètes...) souvent appelé « concentré », d'un support (alcool, huile, baume) et éventuellement d'un fixateur (comme la poudre d'Iris).


Il existe plusieurs types de « parfums » : Eau de Cologne, Eau de Toilette, Eau de parfum et Parfum constitués d'une grande partie d'alcool.


Ma question est simple : qui d’entre vous est en capacité de dire quel est le % de concentré dans ces différents parfums ?


Selon la quantité de concentré présente, la diffusion sera plus ou moins longue.


Comparaison n’est pas raison mais pour nos AOC et leurs cousins-germains IGP c’est le même phénomène qui les guette pas grand monde est en capacité face à une bouteille d’en évaluer le fameux rapport qualité/prix. 

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 10:00

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Mes lecteurs ont du talent je n’en ai jamais douté, alors lorsque j’ai reçu un petit mot de Denis Boireau :


Bonjour Jacques,

Suite à ton appel pour des chroniques à publier sur ton blog, voici un petit mot qui j’espère t’amusera.

Bien entendu je te laisse décider si c’est publiable… ; n’hésites pas à modifier si nécessaire.

Amicalement

Denis


Je lui ai de suite répondu : EXCELLENT et je n’ai pas changé un mot du petit mot.


Excellent son titre : LA TRIBU DES CHEVEUX SALES ou « une segmentation naturelle du marché du vin » link


Excellent son texte, plein d’humour, d’empathie pour la tribu, avec une belle saillie, même que les premiers lecteurs ont cru que j’en étais l’auteur, c’est dire. Bonjour l’ego Berthomeau.


Excellente la chute :


« Qui sommes-nous  donc pour critiquer ?

 Longue vie à la tribu des cheveux sales et à leurs vins ! »


Du boulot comme je l’aime. Restait à programmer la chronique du père Denis.


Quel jour ?


Mon tarin de vieux routier de la blogosphère, humant la bonne affaire, m’a incité à la mettre en ligne hier dimanche.


Le dimanche, surtout avec ce temps, beaucoup d’entre vous baguenaudent sur la Toile et se la joue un chouïa sur Face de Bouc.


Bon plan, ce fut la ruée vers l’Ouest, le triomphe de la tribu des cheveux sales, aucun scalp, la caravane est passée sans encombre dans le canyon de la mort où officient les zélateurs des vins nus qui manifestement ont plus d'humour que leurs détracteurs.

 

Résultats : plus d'un millier de lecteurs et 130 j'aime sur Face de Bouc...


Cette chronique n’était qu’un petit Warm Up du père Denis, en effet lorsque notre amateur modeste, comme les cépages qu’il aime tant, aura à nouveau du temps à consacrer à l’écriture, il reviendra vous régaler sur mon espace  de liberté.


La morale de cette histoire c’est que l’avenir appartient aux  audacieux et que je ne vois pas au nom de quoi certains d’entre vous ne chausseraient pas les bottes du père Denis.


À vos claviers chers lecteurs, lancez-vous dans l’aventure de l’écriture, libérez-vous de vos inhibitions, passez à l’acte pour le plus grand bien de l’extension du domaine du vin.


À bientôt donc sur mes lignes, les vôtres bien sûr car vous le savez tous moins j’en fais mieux je me porte…


Oh Denis doo-be-do

I'm in love with you, Denis doo-be-do

I'm in love with you, Denis doo-be-do

I'm in love with you

Denis Denis, oh with your eyes so blue

Denis Denis, I've got a crush on you

Denis Denis, I'm so in love with you


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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 00:09

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Paris-Toulouse en avion puis Toulouse-Auch en auto, celle du président du Conseil Général du Gers, l’actuel Ministre de l’Environnement, Philippe Martin, le chauffeur était 2e ligne dans l’équipe de rugby d’Auch. Tout au long des trajets nous bavardions de tout et de rien, mais aussi des vignerons en pleine reconversion.


Les gascons me voulaient. Pourquoi le Cognac, l’ennemi héréditaire, avait eu droit à mes services et pas eux. Alors, Jean Glavany, le voisin haut-pyrénéen, m’avait dit « tu t’y colles » et chaque semaine je me rendais au pays du « bonheur est dans le pré » mais un peu moins dans les vignes. L’armagnac végétait. La notoriété des coteaux de Gascogne restait à faire. Deux stratégies menées par la coopération s’affrontaient : celle de Plaimont avec l’emblématique André Dubosc link et celle d’une directrice perchée sur des talons aiguilles avec CVG commercialisant annuellement 600.000 Hl de vin  exclusivement en vrac (92% de blanc) dont 350.000 Hl en Vin de Pays : Côtes de Gascogne, Gers, Comté Tolosan.


Ça castagnait sec. L’alternance ne permit pas de concrétiser l’accord intervenu sous mes auspices. C’est la vie. Je n’ai gardé que des bons souvenirs de ces mois passés dans le Gers.


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Mais tout cela est bien trop sérieux laissons la parole à un chroniqueur plus joyeux : Jean-Pierre Soisson.


« Un jour, Pierre de Montesquiou est monté à la tribune à 3 heures du matin pour défendre l’Armagnac. Il en avait bu avant, il en boira après… Il a parlé dix minutes, mais nous n’avons rien retenu ! Alors il nous a regardés, Chirac qui était Ministre de l’Agriculture et moi, a posé ses deux mains sur la tribune et dit « Maintenant le plus dur reste à faire : descendre. » Deux huissiers sont venus le chercher. Comme c’était un bon copain, je me suis arrangé avec la sténo pour écrire un texte qui soit correct et tout à la gloire de l’Armagnac… »


In Ministre ou rien de Jean-Michel Djian.Flammarion 


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* Pierre Marie Joseph Victor de Montesquiou Fezensac, marquis de Montesquiou dit « duc de Fezensac » négociant en armagnac Le 30 novembre 1958, il fut élu député du Gers, et y siégea jusqu'à son décès, survenu le 15 octobre 1976. Il était inscrit à l'Assemblée nationale au groupe Progrès et démocratie moderne (PDM) les centristes de l’époque. Il était le père d’Aymeri Francis André Philippe de Montesquiou-Fezensac qui a obtenu le droit de s'appeler Aymeri de Montesquiou-Fezensac d'Artagnan. Elu député du Gers le 16 mars 1986, puis député européen le 15 juin 1989. Il retourne à l'Assemblée nationale le 21 avril 1997, toujours comme député du Gers. Il a été élu sénateur du Gers le 27 septembre 1998 sous l'étiquette UDF, puis réélu le 21 septembre 2008 au 1er tour.


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Les descendants de Charles Batz, qui a inspiré le héros d'Alexandre Dumas, avait déposé une requête contre le décret du 16 mars 2012 qui autorisait le sénateur à s'appeler comme le mousquetaire, mais le Conseil d'Etat a finalement rejeté leur requête, le 29 avril2013.


Pour le Conseil d'Etat, Aymeri de Montesquiou-Fezensac peut adjoindre d'Artagnan à son nom parce que, même s'il n'est pas un descendant direct de Charles de Batz, «d'Artagnan» a été porté par d'autres membres de sa famille.

 

La marque d'armagnac Marquis de Montesquiou appartient au groupe Pernod-Ricard et est distribué par Pernod link

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 07:00

En cette saison, avec leur histoire d’heure d’hiver, le jour commence à décliner à partir de 5 heures de l’après-midi. Ce déficit de lumière me donne toujours envie de sortir, de marcher entre chien et loup dans la ville. Nous nous sommes donc levés, changés, c’est-à-dire que nous nous sommes habillés pour sortir, élégants, et j’ai laissé à Adeline le soin de me mener là où elle avait envie d’aller. Abandon, un taxi nous charge, des lampadaires fusent les premiers halos, la ville s’ouvre, elle est à nous. Le chauffeur sri-lankais vagabonde, il est en terra incognita. Nous lui laissons toute liberté. Ma compagne au statut incertain offrait à mon regard la plaine de ses cuisses gainées de noir. Elle m’interrogeait « pourquoi as-tu écrit en exergue de ton texte : « lorsque Louise Brooks lui demanda : « Auriez-vous l’obligeance de m’indiquer le chemin de l’enfer ? », l’homme élégant s’inclina et la pria de le suivre ; il partageait avec elle l’insigne privilège de ne jamais avoir aimé personne et d’avoir chaque soir fermé sa porte en pensant « Dieu merci, je suis seul. » ?

-         Ce n’est pas de moi…

-         Peu m’importe, pourquoi est-ce là ?

-         Parce que c’est moi !

-         Tu n’as jamais aimé personne ?

-         Pas exactement, j’ai aimé trop souvent pour croire que j’ai vraiment aimé qui que ce soit…

-         Tu es un cœur d’artichaut…

-         Pas vraiment, je doute simplement qu’on puisse m’aimer alors je me protège…

-         Moi je t’aime !

-         Que tu dis ma belle…

-         Tu le sais et moi je sais que c’est pour la vie.

-         La mienne est déjà bien entamée, ton mérite n’est pas très grand…

-         Il est immense, je ne te demande rien, rien que d’être avec toi…

-         Alors vivons au présent, pour l’instant nous le faisons très bien…

 

Nous sommes allés voir le film Tonnerre au MK2 bibliothèque. Adeline a beaucoup aimé, moi un peu moins. Nos estomacs criaient famine alors nous avons achetés des trucs au prix du caviar à un food-truck qui stationnait sur l’esplanade et nous sommes rentrés en métro. J’ai ouvert une bouteille de vin rouge de Sicile d’Occhipinti et nous avons fait dinette à la bougie en écoutant FAUVE. « Ton histoire, c’est du vrai ?

-         Oui et non…

-         Ça veut dire oui et non…

-         Ben oui et non, y’a du vrai mais aussi une part d’imagination…

-         Comment tu fais pour te mettre dans la peau de cette fille ?

-         Je la sens… elle est une part de moi… elle m’investit…

-         Ça me m’a fait peur. J’ai interrompu ma lecture. Viens près de moi pour que je puisse terminer.


Plus petite conne que moi, tu meurs ! (suite, le début ICI link)


Quand papa s'est suicidé je venais tout juste de fêter mes seize ans. Papa m'avait offert une mobylette bleue. C'est à son enterrement que j'ai vu pour la première fois Denis Fort, le tout nouvel adjudant-chef de la gendarmerie. Une belle gueule, blond comme le blé, des yeux si clairs qu'ils en étaient durs, de belles mains, des bottes noires, et une manière arrogante de porter l'uniforme ridicule des gendarmes.


Quand nos regards se sont croisés au cimetière je me suis sentie dénudée et le feu qui couvait déjà entre mes cuisses est devenu ardent. Dès le lendemain, en dépit du deuil, je virevoltais à mobylette, jambes à l'air, autour de la caserne. Le soir, au carrefour des Grands Champs, la petite Renault 4 bleue stationnait sur le terre-plein central. C'était lui en civil. J'ai jeté ma mobylette dans le fossé. Il n'a pas bougé. Je suis allé droit sur lui. Sans me dire un mot, il m'a soulevé, m'a posé sur le capot et, comme je ne portais pas de culotte, il m'a dépucelé avec beaucoup de douceur. C'était un véritable étalon insatiable. Bon père de famille, comme j'étais mineure il déployait des trésors d'imagination pour que nos ébats tumultueux n'éveillent aucun soupçon. Je trouvais cela très romantique. Et puis, bien sûr, un beau jour, je me suis retrouvé enceinte.


Maman, à qui je refusais obstinément de révéler le nom du père, voulait me confier à une faiseuse d'anges de Nantes. Pour me rassurer, se déculpabiliser aussi, elle osait affirmer que c'était une femme sérieuse, une vraie professionnelle qui avait pratiqué son art avec un gynécologue. Je cranais. « T'as été une bonne cliente ! » En retour je recevais la première paire de claques de ma vie. Sous le feu je la traitais de putain. Elle ne cillait pas, sa bouche devenait mauvaise, je la sentais touchée au plus profond. Le souvenir du sourire las de papa me retenait de lui balancer des horreurs.


Affrontant mon regard ironique elle le lisait dans mes pensées. Ses mains se tordaient. « Que sais-tu de ton père ? » La question me prenait de court. Je me sentais toute petite, démunie. Ma mère hésitait. Il fallait que je sache. « Dis-le-moi ! »  Notre face à face l'empêchait de se dérober. « Après tout, il vaut mieux que tu le saches, ça te permettra peut-être de grandir... » Mon cœur se levait, souffle court je m'attendais au pire. Et ce le fut. Mon père n'aimait que les garçons, les petits. Maman parlait de cet homme, papa, soudain jeté à bas de son piédestal, avec tendresse. La douleur venait de changer de camp.


Les jours suivants furent de plomb. Ma petite tête d'oiseau oscillait entre l'envie de porter cet œuf venu se nicher dans mon ventre sans que je ne le souhaite et une rage meurtrière me poussant à aller trancher le sexe de mon amant. Pas une seule larme ne sortait de mes yeux, ma sécheresse m'étonnait, me terrorisait. J'aurais aimé fondre. Me réfugier dans les bras de maman.


Toutes les deux nous ne savions pas comment trouver une plage de compréhension. Moi, bravache, je campais sur mon statut tout neuf de future mère. Je me voyais déjà donnant le sein à cet enfant. Un enfant à moi, rien qu'à moi, sans père. Désabusée ma mère se contentait de me répondre qu'elle respecterait mon choix mais qu'il me faudrait me mettre au travail pour l'assumer. L'argument pesait de tout son poids. Comme mes affaires scolaires végétaient dans le marais de ma paresse et, qu'au mieux, elles me conduisaient tout droit à finir comme couturière dans une usine du coin, ma fibre maternelle se refroidissait. 

 

à suivre dimanche prochain...

 

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 00:09

Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est étrange de se dénommer Boireau et de n’avoir aucun appétit pour celle-ci. Denis est un amoureux du vin depuis un peu plus d’1/2 siècle, belle fidélité ne trouvez-vous pas ! C’est un fidèle lecteur qui anime un club œnophile au 40 rue du Coteau 91360 à Epinay sur Orge : le Cercle des Amateurs de Vins. Ces messieurs, je ne sais s’il y a des dames, font bien sûr des dégustations, mais aussi des achats groupés, et des visites de vignobles. Denis Boireau fait donc partie de ceux qui participent à l’extension du domaine du vin ce qui lui donne le droit, bien plus que certains critiques patentés, d’exprimer son point de vue sur mon espace de liberté.


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La Dive Bouteille 2014 dans les kitchissimes caves Ackermann

 

Vous le savez tous, notre Taulier a pondu il y a une grosse douzaine d’années un rapport ministériel sur le vin ou il prônait, entre autre, une offre segmentée selon les types de marchés.


Un exemple amusant m’est apparu le week-end dernier alors que je prospectais au salon La Dive Bouteille – salon qui regroupe environ 200 vignerons bios, plus ou moins dans la mouvance des vins natures. On y trouve 90% d’excellents vins où même les plus intransigeants de nos œnologues ne pourraient pas trouver ce qu’ils nomment comiquement «des défauts».


Mais il reste un petit nombre d’irréductibles qui produisent des vins oxydés, goût moisi-terreux, et autres joyeusetés rédhibitoires à mon goût, mais qu’ils ont l’air d’aimer beaucoup. Et le plus drôle c’est qu’il y a une clientèle pour ça ! Dans ma petite tête je les surnomme « la tribu des cheveux sales ».


J’étais avec un ami à qui je faisais découvrir ce salon et nous venions de faire toute une série de trucs grandioses, finissant par les Cairanne de Marcel Richaud. Rendu là, je lui explique que du producteur de type bio – baba cool – post-soixante-huitard, il en reste. Mais comme il est jeune il ne voit pas bien de quoi je parle, en tout cas pour les vins à goût de bouse de vache.


Je l’amène donc devant la dégustation d’un très bel exemple que je préfère ne pas citer. Il y a là trois rastas, deux babas, et deux bobos (tous cheveux sales). Mon ami tend son verre, goûte, fait une drôle de tête, puis se dirige précipitamment vers le crachoir. Comme c’est un gars qui n’a peur de rien, il tend son verre pour le deuxième vin. Drôle de tête à nouveau pour l’odeur, il le goûte quand même, mais ce coup-ci le recrache illico dans son verre sans même chercher à rejoindre le crachoir le plus proche. Son commentaire : « il se lave la bite dans ses cuves ? » Sans être aussi cinglant que ce commentaire, il faut bien admettre qu’il y avait un biotope assez riche dans ce breuvage.


Mais pour conclure je voudrais clamer haut et fort : Laissez-les vivre !


Il y a un marché de niche pour des vins qui puent, les gens qui se sont formés à ce goût aiment ça, ils dépensent 3 ou 4 fois le prix moyen de vente à la bouteille (qui rappelons-le est inférieur à 3 euros), et ça fait vivre quelques vignerons qui nagent dans la conviction que le vin nature doit être oxydé-pourri.


Qui sommes-nous  donc pour critiquer ?

 

Longue vie à la tribu des cheveux sales et à leurs vins !

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 10:00

Microcosme, le gros mot est lâché !


C’est Raymond Barre, dont le gros manuel d’économie fut un must chez les étudiants de Sciences-Po de la rue des Saints Pères, qui l’a popularisé pour railler le côté nombriliste du marigot politique parisien.


Ici c’est celui du vin dont il s’agit, parisien bien sûr…


Comme le dit finement le sieur Maclart, bourguignon de son état « Pensée du moment : les dégustateurs, c'est comme les chiens, y'a ceux de chasse et ceux de salon »


En clair, suivez son regard, pour lui il y a les vrais, les bons, les authentiques dégustateurs au plus près du terroir et ceux qui font salon… à Paris, bien sûr…


Mon pépé Louis portait des sabots avec de la paille dedans et j’ai rarement vu un homme aussi élégant.


En revanche je croise, heureusement de moins en moins, un gandin en Richelieu bien cirées, normal c’est un cireur de pompes, qui n’a aucune allure.


Tout ça pour vous dire que l’art de la dégustation n’a rien à voir avec le chaussé même si certaines mauvaises langues affirment que certains écrivent avec leurs pieds.


Je ne vais pas vous refaire mon petit couplet sur l’allure des hommes et sur la vraie élégance mais simplement souligner qu’un garçon dans le microcosme parisien du vin, pourtant bordelais de naissance, nul n’est parfait, allie élégance, compétence et un franc-parler qui me plaît.


Roland Jaccard note que « L’homme élégant ne se veut ni de droite, ni de gauche, mais au-dessus de cette distinction et, si possible, à gauche d’elle. »


Edouard de Luze donc, puisqu’il s’agit de lui, trace sa route sans se la jouer ni nous prendre le chou, il est un excellent ambassadeur de l’extension du domaine du vin avec son POURBOIRE. link 


pourboire.png

 

Je ne lui passe pas les plats mais j’aime bien, et son slogan, et son concept, et les vins choisis que j’ai goûté avec la très experte Gabrielle.


Un pour tous, tous Pourboire !


« Vous êtes du genre à arroser vos gueuletons, et c’est bien légitime. Bon vivant un jour, bon vivant toujours, clic-clac, merci Kodak ! Et si vous n’avez pas l’âme d’un comptable proche de ses sous, vous avez tout de même remarqué que si le choix des sélections de vins restait maigre, l’addition quant à elle n’a cessé d’augmenter.


Amateur éclairé, champion du ballon rouge et du lever le coude, vous n’avez trop souvent le choix qu’entre un flacon inabordable ou une cuvée générique qui colle aux amygdales.


Bien boire ou bien manger, plus besoin de choisir.


Le Pourboire a décidé qu’il était temps de se faire plaisir sans se ruiner et de remettre de belles bouteilles à des prix attractifs sur les tables des bistrots. »


Mais Edouard et Jean-Charles Chapuzet, l’homme qui sélectionne les vins, vont plus loin. En effet, à partir de fin janvier, chaque mois, en partenariat avec l’un de leurs tauliers préférés, la sélection du Pourboire sera à la carte d’un restaurant parisien.


Toujours dans le même esprit « proposer sa sélection au meilleur tarif, tout en respectant le travail de chacun. Car au-delà du simple prix, c’est surtout l’occasion, en privilégiant nos découvertes, de favoriser le travail formidable de ces vignerons souvent trop peu connus. »


Le coup d’envoi a été donné à la fin du mois de Janvier à Paris près de Saint-Paul, au Pamela Popo 15 rue François Miron créé par deux Bordelais (nous les tolérons) d’origine, fans de l’homme à la tête de chou…


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Je connais dans une boite de Soho, / Une nommée Pamela Popo/Une de ces petites nanas dont la peau, /Est plus noire qu'un conte d'Edgar Allan Poe, /Pamela Popo.

Sur une musique de rococo, /Cette petite Pamela Popo/A mis au point un de ses numéros, /De striptease a vous faire froid dans le dos, /Pamela Popo.

Elle retire d'abord un maillot de corps, /Sur lequel est marqué Pamela Popo en lettre d'or, /Sans un mot, elle esquisse le slow, /Pamela Popo.

Après quoi les lolos à l'air, / Pamela Popo se met à soupirer, oh, oh, oh… / Pamela Popo.

Enfin on tamise les projos sur Pamela Popo, /Qui de dos baisse sa culotte, /Petite negro.


Serge  Gainsbourg 1973, Album « Vu de l'extérieur », Philips

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 00:09

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Hâtez-vous jeunes gens c’est dans moins de 8 jours !


Ça déferle de partout pour vous inciter à vous précipiter sur des cadeaux pré-emballés.


Désolé chers amis cavistes et fleuristes, je sais la Saint Valentin c’est bon pour le petit commerce de proximité mais les fleurs ça fane vite, la bouteille de vin une fois bue va tout droit dans la poubelle à verre, je ne suis donc pas très chaud pour qu’ils servent de présents pour marquer ce point d’orgue annuel de l’amour avec plein de petits cœurs roses autour.


Soyez originaux !


Sortez des sentiers battus !


Surprenez votre compagne ou votre compagnon !


Suivez mes bons conseils vu que n’ayant jamais pratiqué de ma vie la saint Valentin je suis donc parfaitement apte à prodiguer des conseils aux amoureux estampillés comme tels.


Offrez un ou une « Sleepwalker »


C’est quoi un ou une « Sleepwalker » ?


Un ou une somnambule…


Oui mais par n’importe quel somnambule, un ou une modelé à votre image.


Pour ce faire il vous suffit de vous adresser à l'artiste Tony Matelli link  qui expose, dans le cadre d'une mise en place organisée par le Davis Museum, sur la pelouse du parc de d’une université du Massachusetts le Wellesley College, un campus féminin une statue hyperréaliste d'un homme en slip kangourou, appelée « Sleepwalker » (Le somnambule).


Elle perturbe les étudiantes. Celles-ci ont même lancé une pétition pour la faire enlever. Mercredi, elle avait déjà recueilli 250 signatures.


Bref, c’est du lourd comme le montre le cliché ci-dessous.


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Imaginez la tête de votre chéri (e)…


Existe-t-il une plus belle preuve d’amour ?


Pour moi, non !


Bien sûr, mieux faut éviter les retouches avantageuses : pour les mecs ventre plat, tablettes de chocolat, biscotos avantageux… etc. Je ne m’adresse qu’aux mâles, du côté des filles je ne m’aventurai pas sur j’enlève le haut ou non.


Bref, votre Taulier, somnambule patenté, trouve que ce présent posé dans votre entrée, le salon,  la chambre à coucher, sorte de vigie muette, piqure de rappel permanente, ne peut que raviver les feux de l’amour. Et puis, pour ceux qui en ont un, si vous la retrouvez dans le jardin, c’est aussi clair qu’un bref communiqué à l’AFP.


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Bien évidemment rien ne vous empêche d’offrir des fleurs, surtout si vous le faites souvent, et d’emporter une belle bouteille, ça vous le faite régulièrement.


Je dis ça pour ne pas me faire taper sur les doigts par les syndicats de cavistes et de fleuristes. Mais de grâce évitez les trucs rose bonbonne proposés par les benêts du marketing ça fait vraiment : je ne savais pas quoi acheter alors je me suis rabattu sur ce que tout le monde choisi…


L’horreur quoi !


CONTRE LE SIDA UN SPOT FAIT ROUGIR LA SAINT VALENTIN

 

« Est-ce la pub la plus osée jamais diffusée à la télévision britannique ? » s’interroge The Independent. Ce spot, qui ne sera diffusé sur Channel 4 que le soir de la Saint-Valentin, vers minuit, est produit par l'Alliance internationale contre le VIH/sida, afin de rappeler la nécessité de porter un préservatif. Mais, au vu de la vidéo que s’est procurée en exclusivité le quotidien, les chats peuvent dormir tranquilles : il n’y a pas de quoi les fouetter. Allez voir ICI link

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