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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 18:35
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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 18:34
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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 18:32
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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 06:00
« L’eau est une offense » Joseph Kessel... L’Alcool face à l’Ego

Juillet, mon mois, le 7e de l’année, bascule, territoire de mon identité, j’y entre pour ne rien y faire, vagabonder, tirer des bords, rader, me poser au bord de bars, laisser-aller, échappée belle, je ne suis pas pressé j’ai tiré l’essentiel de ma vie.

 

Ce sera donc, ici, un journal au jour le jour :

 

1ier juillet

 

1929, Joseph Kessel entre dans un restaurant où il rejoint des notables un peu guindés. Il est déjà célèbre : « L’Equipage ». Juif et Russe et Français et un peu Afghan, né d’occasion en Argentine, aventurier et voyageur, il a déjà traversé le monde : Clara en Argentine, Paris, la guerre, Vladivostok, l’Inde et la Chine. Dans le restaurant guindé, il est vis-à-vis d’une belle amie russe qui boit de l’eau. L’eau est une offense. Dans sa patte, il presse la main et le verre. Il brise le verre et blessa la main. Fille et garçon s’ennuient avec les notables. Ils s’en vont retrouver des Russes pour manger des blinis et du Tzigane… Mais toutes les histoires que l’on raconte sur Kessel ne sont que des légendes.

 

Kessel est une force, un appétit, un cœur… Une espèce de héros des temps biblique qui, quoi qu’on en dise, ne sera révolu dans aucune société.

 

Joseph Kessel ne comprend pas ou prétend ne rien comprendre aux luttes sociales, au communisme ou au socialisme, à ce mouvement des foules qui est le ressort de l’humanité Il n’y prête attention que dans un vaste appétit de générosité. Pourtant il n’est pas affligé par le monde moderne comme un Saint-Exupéry. Il sait que l’héroïsme peut-être un des aspects les plus contestables de l’homme. Il a vu des hommes par milliers. Il les approche un à un comme un frère. Mais il ne s’écarte pas pour saisir la forêt, l’espèce.

 

Joseph Kessel n’est pas un partisan. Il a un faible pour les mauvais garçons, les inadaptés, ceux qui restent en marge d’une société qu’il ne prétend pas changer lui-même, mais dont les règles et les faux cols lui font hausser les épaules.

 

Au physique, c’est un tronc de cône à l’envers dont les épaules et le torse puissant portent une crinière et des yeux qui sont un paysage. Il a un de ces visages burinés qui font éclater l’étrange lucarne du petit écran.

 

Emmanuel d’Astier de la Vigerie 1966

« L’eau est une offense » Joseph Kessel... L’Alcool face à l’Ego

L’Alcool face à l’Ego

 

Le problème majeur de l’alcoolique, c’est qu’il se ment. C’est là la première étape de cette spirale infernale qu’est l’alcoolisme : le déni. Oui, on boit, plus que les autres et plus que de raison, mais cela n’a pas d’importance car l’on est différent de ceux qui sont tombés dans la gnôle. On est plus puissant qu’eux, plus brillant, au final on est simplement plus. Dans cette logique, l’alcool rempli une place étrange, à la fois désinhibant social et tyran, nous montrant soit sublimé, soit telle une épave. Les alcooliques anonymes nomment ces deux aspects de l’alcool, l’alcool festif ou l’alcool tyran. Or, ce que montre très bien le livre de Joseph Kessel, par les témoignages qu’il recueille c’est que l’élément conduisant à basculer d’un état à l’autre est généralement l’ego de l’individu. Il s’agit du dialogue que tient l’alcoolique avec lui-même et qui se construit autour de sa fierté. Ainsi, voici ce que déclare Robert N, patron de presse au Herald Tribune, à Kessel afin d’expliquer comment il est tombé dans l’alcool :

 

« J’étais encore très fier de moi, quand à l’Université je me suis mis à boire, à mon tour. Mais je n’étais pas un simple artisan de compagne, moi. J’étais un intellectuel. Je savais me contrôler, me diriger (…) Toujours plus d’alcool, toujours plus haut. Il n’avait personne d’aussi intelligent, doué, hardi, irrésistible que moi. Si quelque incident regrettable survenait, dans le domaine social ou professionnel, cela ne pouvait être le fait que des autres. On ne me comprenait pas. »

 

 

Récits alcoolisés

 

ICI

 

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 17:47
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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 15:33
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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 06:00
Saluons le départ de Raffarin le mandarin « Kempei ! » cul sec des petits verres de shiao shin !

« Je veux me consacrer aux grands sujets de la politique étrangère, notamment de la paix. Je pense que la plus grande des politiques c’est celle qui amène la paix et qui combat les guerres ».

 

Jean-Pierre Raffarin vient d’annoncer dans une tribune publiée par La Nouvelle République, le quotidien de sa région du Poitou, qu’il se retirait de la vie politique pour créer Leaders for Peace, « une ONG internationale pour alerter contre les risques de guerre qui nous menacent »

 

Souvenir de ma mission Cognac sous le gouvernement Jospin, Jean Glavany étant Ministre de l’Agriculture, ce cher Raff., alors Président de la région Poitou-Charentes, rendit visite à son ami Michel Barnier, commissaire européen. Revenu de Bruxelles il fit une déclaration tonitruante à la Charente Libre où il se plaignait de ne pas avoir été informé des risques pris par le gouvernement français à propos d’aides nationales au Cognac.

 

Dès le lendemain, du tac au tac, dans la même Charente Libre, sans prendre de gants je renvoyais le bon Jean-Pierre dans ses 18 mètres en lui indiquant qu’il lui aurait suffi pour s’informer de s’intéresser d’un peu plus près aux débats du Conseil Général de la Charente où le dossier avait été exposé.

 

Croisant mon Ministre dans les couloirs du Sénat le bon Raff., loin de s’offusquer de mon outrecuidance, lui confia « ton missi dominici à Cognac il a du répondant, il faudrait que je le vois pour que je puisse mieux appréhender ce dossier difficile… » Ainsi, je rencontrai au Sénat JP Raffarin et d’autres élus charentais pour lui exposer les subtilités de l’épineux dossier Cognac.

 

Par exemple qu'est-ce donc la Quantité Normalement Vinifié, dites QNV ?

 

Une sorte de liste à la Prévert justifiée par la vigueur exceptionnelle des vignes charentaises, elles carburent à plus de 100 hl de moyenne. De mon temps, y'avait un club des plus de 200 hl/ha. Sans vous assommer je me dois de l'énumérer. C'est très simple, on compte par destinations les produits dans la QNV et ceux hors QNV.

 

Dans la QNV : les moûts destinés au Pineau, les vins aptes, les vins de table, les moûts pour vinification, les moûts pour jus de raisin et pour concentrés, les distillations de l'article 38 et 41, les vins destinés au vinage art.38 et, bien sûr, les vins pour la distillation Cognac.

 

Au-delà de la QNV : les vins et moûts destinés au vinage art.36, la distillation d'alcool, les prestations viniques et la distillation des lies art.35, les vins et moûts autres destinations, vins et moûts exportation pays tiers, les moûts pour jus de raisin, les moûts pour concentrés, les distillations de l'art.36 et 39...

 

Je vous assure que pour expliquer les subtilités et les charmes de la QNV à un futur 1ier  Ministre il me fallut déployer des trésors de pédagogie. Mais le Jean-Pierre, il est ainsi, toujours à la recherche d’un compromis. Et puis, j’avoue, que n’ayant jamais porté Ségolène dans mon cœur, par-delà nos différents politiques, j’ai toujours apprécié le côté « jeune giscardien » de Raffarin.

 

En effet, « Raff » avec « Bubusse », Dominique Bussereau, menait les jeunes turcs giscardiens de Génération Sociale et Libérale, lorsque VSG monta sur la première marche en mai 1974.

 

« Le 19 mai, la France avait un nouveau président. Ce soir-là, sur le trottoir de l’avenue de Messine, trois d’entre nous* se faisaient épingler par un petit groupe de « maos » ; plus que jamais, bien sûr, ils voulaient casser la baraque au nom du marxisme qui, vite fait, bien fait, les aurait conduits au Goulag dans les pays où il est religion d’État.

 

Le 27 mai nous regardions V.G.E se rendant à pied à l’Élysée pour la cérémonie solennelle d’investiture. Il faisait très beau, il souriait. « À dater de ce jour, commence une ère nouvelle pour la politique française. »

 

Dès le 15 juin, Dominique Bussereau nous remettait en piste. «Inspirons le changement, contribuons à lui donner une âme autant que nous en serons capables ; menons le combat pour l’équité, pour les exploités, les exclus, les oubliés, pour affronter les défis lancés à notre génération. Tant pis si certains nous accusent de vouloir aller trop vite !

 

Aujourd’hui nous sommes quarante mille, rats des villes et rats des champs, filles et garçons, d’origines, de professions, de sensibilités aussi dissemblables possible, remuants, mobiles, fonceurs, généreux. Si nous ne le disons pas, qui le dira à notre place ? »

 

Ce petit compliment, du Mélenchon soft à la mode 74, est extrait d’un livre « La vie en jaune » relatant l’épopée de 7 jeunes giscardiens, de Génération Sociale et Libérale, emmenés par Dominique Bussereau, en Chine Populaire.

 

Dans les 7, discret, il y avait notre Jean-Pierre, notre poitevin, qui après force de keimpei lancé en se sifflant de l’alcool de riz, lors de l’étape à Tatsin, à  l’extrême-nord de la Chine, pays de l’or noir, dans le minibus du retour « fredonne quelques mesures d’En passant par la Lorraine. Et notre camarade interprète d’entonner  à tue-tête les paroles de cette vieille mélodie française. Un instant interloqués, nous l’imitons. C’est parti : serrés les uns contre les autres, au fin fond de la Chine, sept Français un peu éméchés accompagnent les accents de camarades locaux capables de tenir une vingtaine de minutes sur les chansons populaires de chez nous. Tout y passera, y compris une tentative bilingue de l’Internationale. Avec quelques fausses notes, quand même ! »

 

Lire ICI

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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 13:14
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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 13:05
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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 09:37
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