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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 07:00

Télérama à un bon fonds – je n’évoque pas ici l’expression « avoir bon fond » Être quelqu'un de bien, être bon et honnête malgré les apparences. Bien que…  – d’archives, car fut un temps où la maison, affiliée à la bonne presse, ruait dans les brancards de la bien-pensance qui nous étouffait dans les années post-68.

 

Catherine Ribeiro la « pasionaria rouge » des années 70, tout comme Colette Magny, Anne Sylvestre,  avait disparue des ondes, des écrans, et voilà-t’y pas qu’une vidéo tourne sur le Net. Tous les droits sont dans la nature, par Catherine Ribeiro et le groupe Alpes.

 

Valérie Lehoux  le 30/07/2019 dans Télérama

 

« 15 septembre 1979. Sur le plateau d’une émission de télé, une brune sublime, habit noir, écharpe rouge sang, chante d’une voix puissante et saisissante. Elle fait d’ailleurs plus que chanter. Elle vit, vibre, affirme. Ouvre les bras, renverse la tête. Sans pourtant trop en faire, elle est incandescente. La femme a quelque chose de l’égérie révolutionnaire. Et de la figure sacrificielle. Entre chanson à texte et rock progressif, elle clame un viscéral besoin de liberté. Rien qu’à la voir et à l’entendre, on la devine réfractaire à toute concession.

 

Aujourd’hui, la vidéo tourne sur le Net. Tous les droits sont dans la nature, par Catherine Ribeiro et le groupe Alpes. On s’étonne encore que dans la France giscardienne, la télévision (publique, forcément) ait osé s’ouvrir à tant de radicalité. Onze ans plus tôt, les barricades de Mai 68 affolaient la majorité silencieuse. Ribeiro était-elle dans la rue ? Elle aurait pu. Mais non. Elle était loin, menant un combat autrement plus vital. Elle se remettait d’une tentative de suicide – quatre-vingts cachets de Gardenal, un miracle qu’elle n’ait pas succombé. La rage au cœur. A 27 ans, sa renaissance sera aussi l’éclosion de son destin : elle est en train de tourner le dos à la carrière gentiment populaire qui s’ouvrait devant elle, pour se tracer un chemin en dehors de la ligne droite — trop étroite, comme elle le chantera plus tard (1).

 

Qui avait senti venir la révolte ?

 

 Elle fermentait depuis longtemps, sans encore s’exprimer vraiment. Ado, cette fille d’immigrés portugais, née à Lyon en 1941, trouva les premiers jalons de l’émancipation dans la littérature et la poésie. Echappée classique — aujourd’hui encore, elle cite abondamment René Char sur sa page Facebook. Devenue parisienne en entrant dans l’âge adulte, elle se distingue comme actrice, dans Les Carabiniers, de Godard — où elle partage l’affiche avec Patrice Moullet, futur compagnon de vie et de musique —, avant d’intégrer la très en vogue écurie Barclay.

 

Elle enregistre des chansons dans l’air du temps, inoffensives, qu’elle n’écrit pas, et reprend quelques Dylan, en français, comme il est alors de coutume. La culture yéyé explose, la jeunesse danse dans l’insouciance. En 1966, Catherine figure sur la fameuse photo du siècle de Jean-Marie Périer, publiée par Salut les copains. Elle est la 5 et pose aux côtés de Sylvie, Johnny, Eddy, France Gall, Sheila, Claude François… Mais sur l’image, elle ne sourit pas. »

 

 

L’ensemble ICI (réservé aux abonnés de Télérama) 

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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 06:00
Brèves de lavoir (11)  The Clash je conchie les ersatz de révoltés

« Dans ma musique, il n’y a plus de rage mais il y a toujours de la colère. Je suis plus vieux, peut-être un peu plus sage et expérimenté… Mais c’est encore moi : un pur produit d’une certaine culture, de ma classe sociale »

 

« J’aime l’Europe, j’aime l’idée d’en faire partie et je veux y rester. Je suis profondément anglais mais j’adore les cultures, française, espagnole, allemande… Après la deuxième guerre mondiale, nous avons tous décidé de nous unir et de construire ce truc ensemble pour garantir la paix. Les gens n’ont plus conscience de l’importance de cette histoire. »

 

Paul Simonon, ex-bassiste de The Clash

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 06:00
Auguste Escoffier avec Maggi, Bocuse, Guérard, Robuchon and Co se pacsèrent avec l’industrie agroalimentaire…

Nos grands chefs étoilés, tout comme nos célèbres winemakers type Hubert de Boüard ne sont guère économes de notre précieux carbone, ils passent plus de temps dans les hubs des aéroports que dans leurs cuisines ou leurs chais.

 

L’article qui suit démonte le système médiatique : Enquête

 

Le business juteux des chefs médiatiques

 

Combien gagne une pointure de la gastronomie dans un hôtel de luxe ? Qui touche un contrat à six chiffres lorsqu’il signe une carte de restaurant ? À l’heure où les grands cuisiniers et pâtissiers n’ont jamais été aussi visibles, acclamés et sollicités, Ezéchiel Zerah s'est penché sur les deals de ces nouvelles stars.

 

Publié le MERCREDI, 17 JUILLET 2019

 

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155 millions d’euros. C'est la fortune de Pierre Hermé et de son associé estimée par le magazine Challenges, qui vient tout juste de dévoiler son palmarès annuel des 500 plus grands patrimoines français. Alain Ducasse y avait lui fait son entrée en 2015, avec 82 millions d’euros. Au XIXe siècle, un autre illustre chef devait lui aussi avoir le portefeuille épais : Auguste Escoffier. Inventeur du modèle toujours actuel de brigade de cuisine, codificateur des recettes françaises à travers un livre devenu bible dans les écoles hôtelières, l’intéressé fut également pionnier en matière de collaboration avec l’industrie agroalimentaire, en l’occurrence Maggi, au début des années 20. Un demi-siècle plus tard, Paul Bocuse industrialisait la pratique en s'associant avec les eaux gazeuses Vichy Celestins mais aussi avec les vins Georges Duboeuf, les cocottes Staub, le robot Cuisinart et les marques agroalimentaires William Saurin et Marie. Autre grand acteur du genre : Michel Guérard, trois étoiles Michelin et consultant pour Nestlé dès 1976 (il travaillera près de trois décennies pour le groupe et notamment Findus avec qui il mettra au point une gamme à son nom). Sans oublier Joël Robuchon, qui roula pour Fleury Michon à partir de la fin des années 80 et qui fut gratifié en retour de nombreuses actions en bourse de l’industriel vendéen.

 

La suite ICI 

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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 06:00
Le Jean-Claude Ribaut est passé du Monde à SINÉ mensuel la carotte ensablée de Créances menacée...

Comme je viens de taper à bras raccourci sur les critiques gastronomiques de l’époque post-modernes je me suis dit, « mon petit gars faut que tu ressortes les cadors de la plume gastronomique, alors suis allé fouiller les plis et les replis de la Toile.

 

Bonne pioche : j’ai retrouvé le Ribaut du Monde qui crèche maintenant chez Siné mensuel.

 

LA CAROTTE ENSABLÉE

Par Jean-Claude Ribaut, juin 2019

 

Pour Jules Renard – l’auteur de Poil de Carotte –, « la médecine n’avait de certain que les espoirs trompeurs qu’elle nous donne », tandis que les carabins en salle de garde blâmaient la pauvre Charlotte pour l’usage maladroit qu’elle faisait de ladite carotte. La carotte cultivée dans le sable des grèves (mielles) du Cotentin a aussi assuré la fortune de Créances (Manche).

 

Elle doit son renom à son goût subtilement iodé et à l’absence de corps fibreux résultant du sol sablonneux, du vent du large et des embruns, ainsi que du varech, engrais végétal naturel. Elle bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1960. Cette suprématie n’a été obtenue que parce qu’un parasite – le nématode – a été jugulé dans les années 1950, à l’époque de l’agrochimie triomphante, par l’utilisation d’un pesticide miracle, le dichloropropène, qui détruit le petit vers ravageur et permet une production de masse. Auparavant, on retournait le sable chaque année, les rendements étaient faibles. Avec la chimie, ils ont explosé.

 

Mais ce pesticide, notoirement cancérigène est interdit depuis 2009, partout en Europe. Chaque année pourtant, grâce à un lobbying efficace, les producteurs de Créances obtenaient une dérogation. Cette année, alerté par un nouveau rapport alarmant des agences sanitaires, le préfet a dit non, malgré les quelques tonnes de carottes et de fumier déversés devant la préfecture de Saint-Lô le 29 avril. Alors, passer à l’agriculture biologique avec une bactérie naturelle ? Certains l’ont essayé, mais les rendements sont moindres. Évidemment.

 

Mon gâteau de carottes est un souvenir d’enfance rurale. Faire fondre quelques carottes du jardin et un oignon en julienne ; réaliser une béchamel de bonne consistance ; y ajouter les carottes fondues, deux œufs entiers, un peu de muscade, sel, poivre. Bien mélanger et placer dans un moule à manqué. Cuire 45 minutes à four moyen (170 °C). Inratable. Servir avec une sauce tomate maison.

 

LIRE AUSSI

 

TARTARIN, LA CALOTTE ET L’OIGNON

Par Jean-Claude Ribaut, avril 2019 ICI 

 

L’ÉPINE-VINETTE

Par Jean-Claude Ribaut, mars 2019 ICI 

Les carottes de Créances menacées par l'interdiction définitive d'un pesticide

Va-t-on vers la fin de la production des carottes de Créances ? La question est posée après la décision de L'Etat d'interdire un pesticide qui lutte contre le ver qui décime les légumes. Sur le terrain, la filière commence à souffrir : elle connaît ses premiers licenciements. 

 

ICI 

En utilisant des solutions alternatives au dichloropropène, les rendements ont été divisés par trois  - Radio France

Carottes de Créances : 1000 emplois menacés après l'interdiction d'un pesticide
 - 
Par , France Bleu Cotentin
 
 
Après l'interdiction l'été dernier d'un pesticide utilisé contre la prolifération d'un ver, la filière de la carotte des sables est dans l'impasse. Les producteurs de la côte ouest de la Manche rencontrent le président de région Hervé Morin mercredi en mairie de Créances.
 
ICI 
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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 06:00

William_Orpen_Le_Chef_Hotel_Chatham_Paris.jpg William Orpen (1878-1931), Le Chef de l'Hôtel Chatham, Paris [E. ‘Chester’ Grossriether], 1921, h./t., 127 x 102,5 cm, Royal Academy of Arts, Londres

Les chefs de cuisine médiatiques ont des attaché (e)s de presse, même des agents comme les acteurs, ils se préoccupent de leur image, sont sur Twitter, Instagramisent, créés le buzz en jetant leurs étoiles aux orties ou au contraire comme ce pauvre Veyrat crient au scandale parce que le guide du pneu a jeté leur troisième étoile à la poubelle.

 

Certains même philosophent sur France-Culture, c’est chic.

 

Thierry Marx : 2 étoiles Michelin « Le discours sur le bio me casse les oreilles »

 

Bref, ces messieurs, mais y’ aussi une dame, madame Pic, sont le plus souvent en complet veston de PDG qu’en blouse et toque de chef au piano.

 

Mais d’où vient cette fichue toque en voie de disparition ?

 

En 1823, après l’expédition d’Espagne, les bérets et les toques firent fureur parmi les élégantes. Un soir à l’heure du service, Carême vit, à l’ambassade d’Autriche, entrer dans la cuisine une jolie petite fille, familière de la maison, coiffée d’une toque blanche qui lui allait à ravir. 3Si nous changions notre vilain bonnet de coton qui nous fait ressembler à de malades, contre cette mignonette et légère casquette ? » Et le lendemain, Carême coiffa  a toque qui, depuis a fait le tour du monde. »

Pierre Lacam Journal des confiseurs début 1883

 

C’est une légende, trop belle pour être vraie.

 

« Pourtant, à y regarder de plus près et à éplucher les écrits personnels de Carême, la légende de la toque n’est… pas tout à fait fausse ! Mais l’invention de la toque suit une tout autre généalogie : ce n’est pas le spectacle incongru d’une petite fille adorable qui détermine Carême, mais tout simplement la haute idée qu’il se fait de son art. Comment distinguer un chef : en lui offrant un couvre-chef…

 

C’est ainsi, au détour d’un écrit personnel, Le Maître d’hôtel français, que Carême rend compte de ce haussement du statut du chapeau de cuisinier : « Lorsque j’eus l’idée de porter mon bonnet garni d’un rond de carton, que l’on pourrait faire octogone, ce qui donne plus  de hauteur et de grâce au couvre-chef, je me trouvais à Vienne dans mon premier voyage de 1821. Chaque vers onze heures du matin, je présentais à Son excellence lord Stewart [ambassadeur d’Angleterre], le menu du dîner. L’ambassadeur me regarda, me sourit et me dit : « Cette nouvelle coiffure convient mieux à un cuisinier tel que vous. » J’observai à Son Excellence qu’un cuisinier devait annoncer l’homme en bonne santé, tandis que notre bonnet ordinaire nous rapprochait beaucoup trop de l’état de convalescence. » Ce n’est pas par excentricité que Carême invente la toque, mais pour se distinguer du malade. »

 

La France gastronome Antoine de Baecque

 

La France gastronome ; comment le restaurant est entré dans notre histoire

HISTOIRE

 

La toque à travers les âgesUn couvre-chef pour symboliser toute une corporation

 

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 06:00
Arsenic dans les vignes, filtres en amiante dans les chais, ça n’était pas toujours très bon pour la santé des intervenants  avant…

Un de mes fidèles lecteurs, vigneron, commente sous ma chronique Amianto :

 

Bonjour Jacques

 

Et pour faire le lien avec le vin, rappeler que jusqu'au début des années 80 nous filtrions les vins avec de l'amiante, soit en plaque, soit en poudre pour les filtres à kieselguhr.

 

Je me rappelle les sacs rouges de 22 kg qui se voyaient de loin. Je me revoie encore plonger la tête au fond du sac pour en piocher les dernières doses sans masque... « Super adjuvant » me disaient les anciens, et « tu vas voir maintenant que c'est interdit, les vins ne seront plus aussi brillants » rajoutaient t'ils. Voire...  ICI

 

En 1976, l’UFC Que Choisir mène une première enquête sur l’amiante dans le vin. Sur vingt-neuf crus de consommation courante, quinze contiennent de l’amiante provenant du filtrage. Soupçonnant ce produit d’être cancérigène, l’UFC décide de boycotter les marques qui continuent à utiliser ce procédé. Ces dernières réclament cinq millions de dommages-intérêts. Quatre ans plus tard, les pouvoirs publics interdisent l’usage des filtres d’amiante.

 

Un caviste exposé à la poudre d’amiante

 

A LA UNE DORDOGNE  Publié le 14/10/2011 par PIERRE-MANUEL RÉAULT

 

Le malade travaillait pour la coopérative viticole de Monbazillac. Un dossier jugé hier au tribunal des affaires sociales.

 

Bruno Colussi ne ressent pas encore l’essoufflement significatif des malades de l’amiante. Mais le scanner qu’il a passé dans le cadre de la médecine du travail est formel. Cet homme de 52 ans souffre de plaques pleurales, une maladie respiratoire significative d’une exposition prolongée à l’amiante. Pour lui, comme pour le Cerader (1) qui lui apporte son soutien, c’est dans le cadre de son travail à la coopérative viticole de Monbazillac qu’il a été contaminé.

 

« Depuis 1980, je travaillais comme caviste, explique cet homme domicilié à Lamonzie-Saint-Martin. J’étais responsable de la filtration du vin. À l’époque, jusqu’en 1997 où ce procédé a été interdit, on utilisait des filtres à plaques et à terre diatomée dont l’efficacité était améliorée par l’utilisation de sachets d’amiante en poudre. »

 

Sans aucune protection

 

Selon Bruno Colussi, qui a travaillé 32 ans dans la cuverie, la coopérative ne l’a jamais averti des dangers de l’exposition à l’amiante et il travaillait en outre sans aucune protection.

 

« Pourtant, s’indigne René Vincent, responsable du Cerader, la mutualité sociale agricole refuse de reconnaître la maladie professionnelle générée par cette exposition régulière aux fibres de l’amiante en poudre. Accepter cette évidence était sans doute porter atteinte aux producteurs de vins de toute notre région, du pays même, puisque partout ce mode opératoire était appliqué. »

 

La victime et le Cerader ont donc saisi le tribunal des affaires de sécurité sociale et le dossier était examiné hier après-midi. L’enjeu est important car si les juges donnent raison à Bruno Colussi, il pourra bénéficier d’une allocation de cessation anticipée d’activité pour les travailleurs de l’amiante (Acaata). À l’issue de l’audience, l’association s’est montrée confiante. Le tribunal rendra son délibéré le 8 décembre.

 

Mortalité prématurée

 

Il ne s’agit pas là d’un luxe, souligne le Cerader. Les travailleurs exposés à l’amiante meurent prématurément. Et hier, les adhérents du collectif, réunis devant le palais de justice pour soutenir le dossier de Bruno Colussi, ont d’ailleurs observé une minute de silence à la mémoire de Jean-Paul Levignat, le président d’honneur de l’association décédé avant-hier à l’âge de 65 ans de multiples maladies liées à l’amiante : plaques pleurales, cancer bronchio-pulmonaire et fibrose. « Le 77e décès dans le département depuis la création du Cerader en 2002 », faisait observer René Vincent. Triste bilan.

 

(1) Collectif élimination rapide de l’amiante défense des exposés aux risques, 06 88 46 55 33.

 

  • Jusqu’en 2001, l’arsénite de sodium a été pulvérisé sur les pieds de vigne pour traiter certaines maladies du bois.

 

À savoir !

 

La maladie du bois concerne trois maladies : l’eutypiose, l’esca et le BDA. Les blessures de taille constituent les voies de pénétration des agents pathogènes dans le ceps.

 

Selon le Centre international de recherche sur le cancer et par l’Union Européenne, les dérivés arsenicaux sont classés comme cancérogènes (poumons, vessie, peau) avec un délai entre l’exposition et la survenue de la maladie de 20 à 40 ans.

 

Pour connaître le nombre de travailleurs exposés aux dérivés arsenicaux en France, une évaluation rétrospective a été réalisée par Santé publique France dans le cadre du projet Matphyto.

 

Le croisement d’un ensemble de données (recensement agricole, déclaration d’utilisation de pesticides par les propriétaires et/ou exploitants) a permis d’estimer que sur les périodes étudiées (1979, 1988 et 2000), entre 60 000 et 100 000 personnes ont travaillé, chaque année, sur des exploitations utilisant des pesticides arsenicaux pour le traitement de la vigne.

 

L’intérêt de ces données est multiple :

 

– Mise en place d’une prévention sur la population identifiée pour éviter le développement ou l’aggravation de certains cancers induits par les dérivés arsenicaux, en agissant à un stade le plus précoce possible.

 

– Rechercher une éventuelle cause professionnelle à certaines maladies (tableau 10 du régime agricole) et envisager une reconnaissance en maladie professionnelle.

 

Actuellement, Santé Publique France développe une matrice viticulture couvrant l’ensemble des substances appliquées sur la vigne. Ces données seront croisées avec le recensement agricole pour fournir des effectifs d’exposés.

 

La suite ICI 

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30 juillet 2019 2 30 /07 /juillet /2019 06:00

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Dans le débat violent sur le glyphosate et l’utilisation intensive des pesticides dans certaines cultures, dont la vigne, l’exposition de ceux, salariés ou viticulteurs, qui les épandent, et celle des riverains, bien plus que le % de résidus dans les aliments, devraient être au centre des préoccupations sanitaires.

 

J’ose écrire que les autorités politiques comme sanitaires, pour des raisons souvent bassement économiques, temporisent, bottent en touche, s’abritent derrière des arguments du type de celui-ci-dessous.

 

On peut le dire autrement: il reste encore bien du chemin à parcourir pour évaluer l'ampleur réelle et les innombrables conséquences du scandale de l'amiante en France. De ce point de vue, la décision de non-lieu dans l'affaire Eternit est édifiante.

 

Dans leur ordonnance datée du 10 juillet, les juges d'instruction écrivent que «compte tenu de l'impossibilité de dater l'intoxication des plaignants, il apparaît impossible de déterminer qui était aux responsabilités au sein de l'entreprise [...] et quelles réglementations s'imposaient à cette date inconnue. [...] En tout état de cause, les investigations menées au cours de l'instruction ont démontré qu'aucune faute de nature pénale ne pouvait être imputée à une ou à plusieurs personnes physiques ou morales en lien avec la société Eternit»

 

Santé

Le scandale de l'amiante est une bombe à retardement

Jean-Yves Nau — 19 juillet 2019

 

Responsable d'un cancer de la plèvre, l'amiante est interdite en France depuis 1997. Deux décennies plus tard, 1.100 nouveaux cas de la maladie surviennent encore chaque année. ICI

 

L’industrie la plus florissante de la Corse dans les années 60 : l’usine d’amiante de Canari au Cap Corse… l’enfer blanc…

 

2 septembre 2016

L’industrie la plus florissante de la Corse dans les années 60 : l’usine d’amiante de Canari au Cap Corse… l’enfer blanc…

ICI

 

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« Le roman d’Alberto Prunetti, Amianto une histoire ouvrière a eu peu d’écho en France. Et pourtant. Il est vrai que la littérature sur les ouvriers ne passionne pas. Elle a mauvaise réputation entre misérabilisme et instrumentalisation politique.

 

Ce livre publié en Italie en 2012 et 2014 conte l’histoire d’un homme, d’un ouvrier qualifié, le père de l’auteur, qui meurt de l’amiante et des produits chimiques respirés et ingérés pendant des décennies d’activité professionnelle. Mais pas seulement, c’est aussi l’histoire des relations entre ce père et ce fils dans une famille aimante des années 1950 à l’aube des années 2000. Un fils qui fera des études, qui sortira de la classe ouvrière pour entrer dans le monde des intellectuels précaires. Un livre qui décrit aussi la fin d’un monde, celui des grandes entreprises métallurgiques et chimiques, la fin aussi du syndicalisme triomphant à l’ombre du Parti communiste italien qui sombrera à son tour ; Sans nostalgie ni critique stérile, une belle écriture mise au service d’un hommage et d’une description d’une époque où se mêlent musique, football, cinéma américain et conditions de travail inhumaines et où l’on passe de l’espoir à un présent sans avenir.

 

Le projet littéraire inspiré de la fascination d’un fils pour les compétences d’un père redouble le propos politique et historique : « le récit devrait tenir comme un raccord de beaucoup de tubes de toutes sortes. Lui le disait toujours : « mets de la filasse, ça tient mieux que le téflon. Fais seulement attention à respecter le sens du filetage et lie le tout au doigt avec du mastic vert. Ensuite, serre avec force, mais sans méchanceté. Il ne doit pas fuir » J’ai fait comme ça, avec le stylo. J’ai essayé de respecter le filetage de l’histoire, sans aller plus vite que les événements, sans étranglements. J’ai utilisé le mastic de l’imagination et j’ai serré sans méchanceté, mais avec décision, l’ordre du discours. Il ne suinte pas : j’ai mis un carton dessous et les larmes ont séché. C’est comme ça qu’il fallait les souder, l’équipement hydraulique des grandes installations et la mémoire des hommes qui ont uni des kilomètres de tubes et d’acier pendant toute une vie. Pour amener la pression du sang dans les canaux de l’existence, pour la pomper dans les réservoirs de la mémoire et la voir couler jour après jour, goutte à goutte, pour fertiliser une page ».

 

Pour qui a participé à des manifestations de victimes de l’amiante, où les veuves et les malades crient leur colère de l’inaction des pouvoirs publics et du jeu trouble des propriétaires des entreprises coupables, ce livre est un miroir. Il doit être aussi un coup de poing pour tous ses lecteurs.

 

Frédérick Genevée ICI 

 

Alberto Prunetti, Amianto, Une histoire ouvrière, traduit par Serge Quadruppani, éditions Agone, 2019, 142 p. 12 euros.

 

Autres critiques :

19 Avril 2019 ICI

 

Tombeau pour un ouvrier  Critiqué par Cyclo, le 21 juin 2019  ICI 

 

 

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 06:00
« Le flan, c’est un état de la matière. Quelque chose de figé, d’inerte mais de moelleux encore, de crémeux parfois… »

Si vous avez échappé à ce titre c’est que je l’avais déjà usé : « Alors là, j'en reste baba les gnaces ! Exactement comme une paire de ronds de flan. »  le 5 février 2016

 

« Alors là, j'en reste baba les gnaces ! Exactement comme une paire de ronds de flan. » me disait une tronche de vin répondant au nom de Nicolas-Brion. ICI 

 

En effet, le jour où t’es sec pour dégoter un titre tu puises dans le Frédéric Dard, t’as sitôt ce qu’il te faut.

 1956. Fais gaffe à tes os

 

Aujourd’hui, comme je suis un tire au flanc, je puise mon inspiration auprès du très lettré Aurélien Bellanger qui cause sur France Culture *, à la rubrique flan écrit :

 

« Si on me demandait de dessiner de mémoire le tableau de la classification périodique des éléments de Mendeleïev, j’aurais du mal à ne pas ajouter la case flan – comme une substance élémentaire, un aliment générique. C’est en deçà, d’ailleurs, des spécialités pâtissières, ça fait partie, avec les viennoiseries, les brioches, les religieuses, des choses que les boulangers savent faire et qui flottent, derrières les vitrines réfrigérées, dans les après-midi désolés des boulangeries désertes. Le flan, c’est un état de la matière. Quelque chose de figé, d’inerte mais de moelleux encore, de crémeux parfois – selon les isotopes. »

 

[…]

 

« Le flan est à ma connaissance le seul produit qui résiste à ce symptôme objectif de décadence. Sa pâte jaune et désinvolte ne m’a jamais déçu. C’est comme l’asphalte des routes : une substance invisible, un affleurement rocheux anodin mais qui rend modestement possible tous les voyages et toutes les aventures. Le  réseau routier, c’est la civilisation elle-même, discrète et omniprésente. Le flan en est l’équivalent comestible : la certitude qu’on trouvera à se ravitailler dans tous les points du territoire. »

 

*Sandrine Treiner @SandrineTreiner  18 juillet

 

MEDIAMETRIE]. Il s’est vraiment passé quelque chose ! Vague record pour @franceculture et meilleure progression radio de la saison (+17%). C’est historique ! Un grand merci à tous nos auditeurs et bravo aux équipes de France Culture. La culture est un signe des temps !

 

En rester comme deux ronds de flan

 

« L’origine de cette expression n’est pas vraiment définie. Une première théorie fait le rapport avec le mot "flaon" qui veut dire "monnaie". La monnaie est frappée tout comme une personne peut l’être de stupeur. Les ronds de la pièce seraient équivalents au regard stupéfait de quelqu’un. L’expression remonterait au XVIème siècle. Une deuxième explication vient de la typographie et du flan qui est un bout de carton servant à reproduire un livre.

 

Dans son livre "Le bouquet des expressions imagées" C. Duneton penche pour une origine datant de la fin du XIXème, les ronds désignent en argot de l’argent, et le flan y serait une alternative bon marché et populaire au baba, lequel avait déjà donné l’expression "être baba".

 

Et, comme de bien entendu, j’ai déjà causé flan, même que, c’est l’âge, mon titre était raccord avec celui d’aujourd’hui :

 

Pour  renouveler ma brillante étude sur le flan parisien d’il y a 3 ans, j’ai farfouillé sur la Toile pour trouver  Les flans chics

 

Où trouver le meilleur flan pâtissier de Paris ?

Publié le 21 mai 2019

 

Entremets phare de la boulangerie et de la pâtisserie française, le flan est le gâteau régressif par excellence. Fondant, généreux et gourmand, il réveille en nous des souvenirs gourmands qu’on le préfère nature ou parfumé. Banc d’essai des flancs pâtissiers parisiens qui nous ont le plus tapé dans l’œil et dans le cœur.

 

Pâtisserie doudou et star d’Instagram, le flan est une petite madeleine de Proust moelleuse et ferme qui obéit à des règles précises de savoir-faire pour assurer un juste équilibre entre saveur et texture. Parfois légèrement tremblotant ou parfois plus dense, il devient vite, avec son petit goût de vanille des îles, addictif. Un plaisir simple et franc à mi-chemin entre croustillant et onctuosité qui réveille les sens, qu’on soit petit ou plus grand. Pour établir notre palmarès des meilleurs flans de Paris, on a évalué à l’œil et au goût chacune de nos bouchées. Qualité et texture de la pâte brisée ou feuilletée, onctuosité de la crème nature ou parfumée, équilibre et prix sont autant de paramètres qui sont entrés dans la balance pour déterminer nos coups de foudre.

 

Verdict. ICI 

 

Mon choix est purement géographique j’ai choisi 3 flans chics dans le 7e arrondissement qu’est à quelques coups de pédales de chez moi.

 

 

LE PLUS CLASSIQUE : FLAN PÂTISSIER JACQUES GENIN 27 rue de Varenne, 75007 Paris

 

LE PLUS BLUFFANT : FLAN PÂTISSIER CYRIL LIGNAC 133 rue de Sèvres, 75006 Paris

 

LE PLUS « FINGER FOOD » : FLAN PÂTISSIER LA GRANDE ÉPICERIE DE PARIS 38 rue de Sèvres, 75007 Paris

 

Afin de ne me pas m’en tenir à mon seul goût j’ai organisé une petite dégustation.

 

Verdict :

Incontestable c’est le Jacques Genin

C’est le plus cher mais il vaut le détour c'est le flan classique, parfait, fin, léger, pâte brisée, onctueux, qu'on aime acheter pour son 4 heures (pas tous les jours bien sûr vu qu'il coûte un bras) Un petit luxe de bouche que l'on doit partager car il n'existe qu'en version 6 personnes.

C’est pour 6 : 1,670 kg

30 euros

Soit la part de 278 g :  5 euros.

 

 

Le Lignac 213 g la part 3,50 euros pèche, sans jeu de mots, par son nappage glacé à l’abricot, son côté figé, peu goûteux (il n'y a pas d’œufs  et une pâte peu friande. Ne vaut pas vraiment le détour il y a beaucoup mieux pour ce prix-là ou même inférieur sur le marché des boulanger parisien. ( Bruno Solques rue Saint-Jacques. Poids : 230 g Prix : 2,50€)

 

 

Le Bon Marché quelconque, sans grand intérêt, la pâte est lourdingue, l'appareil sans grande originalité, comme pour le Lignac il vaut mieux aller chez son boulanger.

 

Parts très inégales une 160 g l’autre 136 g 6,40 euros les deux soit 3,20 euros la part.

 

 

 

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 06:00

Résultat de recherche d'images pour "les dupont ça se réchauffe"

Je devrais écrire étiez-vous puisque Pierre Péan vient de nous quitter à l’âge de 81 ans.

 

Il est mort « des suites d’une maladie » à l’hôpital d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, a précisé vendredi son fils, l’écrivain Jean Grégor, avec qui il avait rédigé son dernier livre, Comme ils vivaient, une enquête sur le génocide méconnu des juifs de Lituanie parue l’an dernier au Seuil.

 

La question lui avait été posé par Le Figaro 28/03/2014 titré « Le journalisme d'investigation n'existe pas ! » ICI 

 

« Ça fait des années que je m'évertue à répéter que je ne me reconnais pas sous le vocable de «journaliste d'investigation». «Investigation», c'est la traduction d'une expression américaine policière. Je préfère le mot «enquête». Je me définirai plutôt comme un «enquêteur d'initiative sur sujets sensibles». Attendre sur son bureau les PV des juges, ce n'est pas ce que j'appelle de l'enquête, mais de la simple gestion de fuites. Le journaliste devient un pion, rentrant dans les objectifs des uns et des autres, devenant l'outil de vengeances ou de stratégies judiciaires. Je revendique de prendre l'initiative, je ne suis pas un auxiliaire de justice, je n'ai pas besoin de la justice pour déterminer le sujet de mes enquêtes. »

 

Le Monde autrefois journal de référence titre tout de même Mort de Pierre Péan, écrivain et journaliste d’investigation

 

Deux livres de lui m’ont marqué :

 

En 1994 il écrit Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947, dans lequel le président socialiste s’explique pour la première fois sur son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l’occupant nazi, avant son action dans la Résistance.

 

 

La face cachée du Monde en 2003, avec Philippe Cohen où le père Plenel est montré sous vrai visage.

 

Résultat de recherche d'images pour "les dupont et dupond"

 

Je partage sans réserve son point de vue sur le journalisme dit d’investigation.

 

Dans ma vie sous les ors de la République, du vécu :

 

  • Lorsque nous avions besoin de renseignements sur certaines personnes, soit des solliciteurs, soit des investisseurs, soit des gens qui nous voulaient du bien nous sollicitions les RG. Lire une note des RG sur une personne valait son pesant de presse people, rien ne manquait, le ou les noms des maîtresses, la fréquentation assidue de certains lieux, tout y passait.

 

  • Comme nous étions partie prenante aux négociations du GATT suite à l’ouverture de l’Uruguay Round je recevais chaque mois je recevais le directeur de la DGSE pour faire le point sur les coups tordus de nos amis américains. L’ambassade US à Paris grouillait de conseillers du genre espions de romans, et les honorables correspondants nous étaient signalés.

 

  • Chaque directeur de cabinet avait un correspondant au Canard Enchaîné, nous recevions le Canard la veille de sa parution, et mon correspondant me signalait éventuellement ce qui serait publié de gênant. Un coup de fil par semaine et une bouffe annuelle payée par le correspondant du Canard.

 

  • Enfin, je suis allé témoigner en Corse auprès du juge Duchaine à Bastia dans le cadre de l’enquête sur les pratiques du Crédit Agricole de l’île. Par quelle opération d’investigation le Monde de l’époque a-t-il publié une double page de mon témoignage ?

 

Le flux des infos dans presque 100% des cas va de la gorge profonde vers le journaliste, nous faire accroire que celui-ci l’a débusqué après de longues investigations est une plaisanterie de garçon de bains qui ne ferait même pas rire l’ombrageux Eddy.

 

La protection des sources, normale, sert à cacher une réalité pas forcément très reluisante, niveau basse police, délation, manipulation, vengeance…

 

Je n’ai rien ni pour ni contre Médiapart, qu’ils lèvent des affaires tant mieux mais qu’ils n’en rajoutent pas dans l’extrême difficulté de leur métier, c’est du pipeau.

 

Les fameuses sources sont très largement policières, parfois judiciaires, un bon carnet d’adresses, et comme la hiérarchie policière est très politisée ça ouvre la voie à des coups fourrés de la part de ceux qui font de la basse police.

 

De plus les moyens modernes smartphones, réseaux sociaux fluidifient la remontée de l’info dans l’escarcelle des limiers autoproclamés de la presse d’investigation.  

 

Jean-Marc Berlière : " La police crève du politique "

A l'origine. L'historien Jean-Marc Berlière explique pourquoi la police politique est un mal français. Propos recueillis par François-Guillaume Lorrain

Publié le 19/01/2012 à 00:00 | Le Point c’est sous Sarkozy ICI 

 

 

EXTRAIT du journal Le Monde du jeudi 24 octobre 2002 : Pierre Joxe a témoigné devant le juge en juin.

 

Ministre de l'intérieur de mai 1988 à janvier 1991, Pierre Joxe, aujourd'hui membre du Conseil Constitutionnel, a été interrogé le 28 juin en qualité de témoin * par le juge Duchaine. " Comment expliquez-vous sue l'Etat ait pu consacrer plus de 440 millions de francs à la mesure[Nallet], alors que l'enveloppe prévue était de 185 millions ?" lui a demandé le magistrat." Les dépassements de crédits sont fréquents, a répondu M.Joxe. Ils sont votés annuellement, ils peuvent être reconduits d'année en année ou augmentés par décision budgétaires ou par transfert interne." Questionné sur le témoignage du directeur de cabinet au ministère de l'agriculture à cette époque, Jacques Berthomeau, pour qui le dossier avait été "piloté par Matignon(...) et copiloté par Pierre Joxe", il indiqué : " C'est exact que j'ai copiloté ce dossier, puisque, même si Rocard s'y intéressait beaucoup, il m'a délégué et soutenu dans l'élaboration du statut pour la Corse. M.Berthomeau, qui avait déclaré qu'il voyait " mal un préfet aller chercher ses ordres ailleurs qu'auprès de M.Joxe", s'est attiré cette réplique : " Si Berthomeau voit mal, je n'y peux rien."

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 06:00
Brèves de lavoir (10)  loyauté

« Je te croyais tellement honnête, tellement désintéressé ! Ça m'intimidait que je devais être loyal envers toi. Tu parles de loyauté ! Tu juges tout le monde: mais ça ne t'étouffe pas plus qu'un autre, les scrupules. »

Simone de Beauvoir Mandarins, 1954, p. 483.

 

Il est possible de mettre au féminin.

 

Etymologie

 

LOYAL (en ancien français : léial, leal) provient du mot latin "legalis", signifiant «usuel, courant, normal».

 

La première définition du mot apparaît vers l'an 1100 : «qui a de l'honneur et de la probité»

 

Puis en 1183 : «qui est de bonne qualité, légal»

 

Et en 1531 : «fidèle à un engagement».

 

17 janvier 2013

Rappel : le vin pour circuler doit être sain, loyal et marchand : le produit pur, le produit naturel au travers du temps… ICI

 

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