L’Uluru, rocher sacré des Aborigènes d’Australie,
Australie… Wallabies… Rugby…
Aborigènes… Une victoire historique des peuples aborigènes en Australie
La justice australienne, saisie en appel par les aborigènes du territoire du Nord d’Australie, a reconnu, mercredi 13 mars, une spoliation des droits des populations autochtones.
Le territoire du Nord devra verser plus d’un million et demi d’euros d’indemnité à deux peuples.
Le rugby, non merci, ce n’est plus un sport de voyous joué par des gentlemen mais un spectacle de gros bras aussi brutaux que les amateurs des réseaux sociaux…
Les Aborigènes premiers hommes à avoir occupé le sol australien, sont les autochtones de l’île-continent depuis au moins 40.000 ans.
Durant des millénaires, ces multiples tribus semi-nomades ont développé en autarcie une culture qui leur est propre, jusqu’au débarquement des colons occidentaux à la fin du XVIIIe siècle.
Lorsque les colons britanniques débarquent à la fin du XVIIIe siècle, Londres proclame la loi de terra nullius : l’Australie est une terre sans propriétaires.
La population aborigène est pourtant estimée alors entre 300.000 et 750.000 personnes (voire un million selon certains historiens).
« Malgré la volonté officielle de protéger les peuples autochtones, la colonisation de leur continent eut pour eux l’effet d’un cataclysme, et les heurts furent nombreux. »
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Et qui a dit que les groupes de rock sont composés de mecs qui ont un pois chiche dans la cervelle ?
Midnight Oil groupe de rock australien fondé en 1971 d'abord sous le nom de Farm, puis Midnight Oil en 1976, le nom du groupe vient de l'expression to burn the midnight oil : 'veiller tard'.
Groupe engagé contre le nucléaire et en faveur des Aborigènes et petites classes font que le groupe est parfois boycotté dans plusieurs pays. « En 1984, Red Sails In The Sunset marche fort, puis le groupe décide, en 1986, de partir vivre, ensemble, pendant environ un an, dans le bush australien, dans une cabane (celle de la pochette de l'album), afin de se confronter au mode de vie rude et naturel des Aborigènes. »
Avec Diesel And Dust, le groupe, de retour de cet exil volontaire, chargé à bloc « En 46 minutes, quasiment 47, pour 11 titres dont pas mal de hits, le groupe livre un album surpuissant, qui sera un succès mondial monstrueux et, aussi, un aboutissement artistique total. Avec cet album pas mal de gens ont pris conscience des conditions de vie des Aborigènes, du fait qu'ils ont été spoliés de leur terre natale. Les chansons se suivent, et sont pour beaucoup des tubes… Rien à jeter, rien, absolument rien. »
Critique publiée par Mr-Scalp le ICI
Le succès de Diesel And Dust en France, avait pris le groupe par surprise quand celui-ci avait décidé de ne plus venir tourner dans le pays des fromages et des vins, en plus d'avoir lancé un boycott sur tous les produits français importés en Australie.
La cause ? La brûlante affaire du Rainbow Warrior qu'il y eut en Nouvelle-Zélande, dans laquelle les services secrets français avaient cherché à empêcher le mouvement écologiste Greenpeace de voguer jusqu'à l'atoll de Mururoa pour protester contre les essais nucléaires. Le clip du redoutable « Put Down That Weapon » nous le rappelle bien, avec un Peter Garrett au regard d'acier et contenant mal sa colère.
L'album, qui se vendra chez nous à 600 000 exemplaires à cette période, commence par le célèbre et désormais classique "Beds Are Burning" : démarrage en trois coups de trompette et la rythmique cradingue mais fluide comme de l'huile de moteur s'engage. La basse de Peter Gifford est pour beaucoup dans cet effet donné, effet qu'on entendra souvent dans l'album comme dans le splendide et onirique "Warakurna" et l'hymne contestataire "The Dead Heart", dont le clip de ce dernier faisait découvrir un monument géologique vénéré par les Aborigènes, Uluru ou Ayers Rock, cet immense monolithe rouge situé en plein cœur de l'Australie. "Bullroarer" permet de continuer à voyager en pays aborigène, dans une rythmique similaire à celle de "The Dead Heart", où on peut entendre un boomerang en plus d'un autre instrument donnant le titre à la chanson et qui est utilisé par des tribus, ce qui donne ce vrombissement dans l'air quand il est tourné au bout d'une ficelle à la manière d'une fronde.
Les touristes seront toujours autorisés à visiter le parc national d’Uluru-Kata Tjuta, dans lequel ils peuvent se promener ou découvrir le patrimoine indigène.