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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 06:00

 

Tandis qu’une nouvelle classe de marchands s’enrichissait (en grande partie grâce à la colonisation, au commerce impérial outre-mer), les habitudes de luxe se répandaient au sein de la classe supérieure ; on commençait à utiliser le sucre pour impressionner et distraire.

 

On ne sera donc pas surpris d’apprendre que les cours française et anglaise souffraient d’effrayants problèmes dentaires – caries et dents manquantes, gingivites, bouches édentées et visages défigurés – tous causé par le sucre.

 

Histoire générale des drogues, traitant des plantes, des animaux et des  minéraux... avec un discours qui

 

En France, Louis XIV, employait M.Pomet en tant que « pharmacien en chef » ; ce dernier publia plus tard, en 1694, Une histoire générale des drogues, un ouvrage traduit et publié à Londres dans une version augmentée en 1712. Il consacre cinq pages au sucre – sa nature, sa culture et ses usages thérapeutiques et culinaires. Outre le goût agréable qu’il donne aux desserts et aux boissons, il est, selon l’auteur, bon pour les seins et les poumons, pour soigner l’asthme, la toux, les reins et la vessie. Néanmoins – et sur ce point Pomet doit avoir soigneusement observé Louis XIV –, « il gâte et pourrit les dents ».

 

Le Roi-Soleil se lève encore | Livres Hebdo

Louis XIV peint par Rigaud : le portrait en majesté - Hyacinthe Rigaud  (1659-1743) : Le blog

 

En 1701, Hyacinthe Rigaud a peint un magnifique portrait de Louis XIV, le « Roi Soleil », alors âgé de soixante-trois ans. C’est une mise en scène majestueuse du pouvoir royal, accompagné de tous les symboles de la richesse et de l’autorité régalienne. Ce petit homme chauve semble de grande taille, la tête couverte d’une perruque frisée. L’habileté et les artifices déployés par l’artiste étaient néanmoins impuissants devant l’état de la bouche et des joues. Louis était « un roi sans dents ». Il les avait toutes perdues à l’âge de quarante ans, malgré les soins de son escouade de médecins qui lui prodiguaient les meilleurs traitements de l’époque. Alors qu’ils veillaient à son bien-être général, ils ne portaient aucune attention à sa consommation de sucre.

 

Élisabeth Ire, reine d'Angleterre (1558-1603)

 

Sous le règne d’Elizabeth 1er (1558-1603), le sucre était extrêmement populaire au sein de la société anglaise. On en mangeait et buvait en abondance (le Falstaff de Shakespeare aime ses vins doux, rendus plus suaves encore par l’ajout de sucre), et l’on se délectait de somptueuses manifestations de puissance et de prestige, où le sucre occupait une place de choix. »

 

En 1597, alors qu’elle a soixante-quatre ans, l’ambassadeur français note : « ses dents sont très jaunes et irrégulières. Il lui en manque beaucoup, au point que l’on a de la peine à comprendre lorsqu’elle parle vite. » Un an plus tard, un autre visiteur constate qu’elle a les dents noires. »

 

Ces dernières années, les archéologues ont montré que nos ancêtres ne souffraient pas de problèmes dentaire, comme on l’imagine souvent – du moins pas avant l’apparition du sucre raffiné. Étonnamment, on doit de précieuses données à l’éruption dévastatrice du Vésuve.

 

L’examen au scanner des ossements de trente personnes a notamment mis en évidence un état dentaire tout à fait remarquable. Les scanners, les rayons X et les autres analyses montrent que les victimes (hommes, femmes, enfants) n’avaient pas besoin de traitement dentaire ; peu d’entre eux souffraient de caries. Au moment de leur mort, leurs dents étaient très saines.

 

D’après Colin Jones : « Les bouches édentées étaient une réalité de la vie d’adulte dans l’Ancien Régime européen […]. Quand le sucre a gagné le bas de l’échelle en France, il a produit les mêmes dégâts.

 

The Times le 20 mars 2015 passe un message simple :

« LES DENTS POURRIES SONT LA RAISON SECRÈTE POUR LAQUELLE LES ADOLESCENTS NE SOURIENT PAS »

 

Louis XIV n’aurait pas été dépaysé, conclut James Walvin dans sa remarquable Histoire du sucre histoire du monde dont sont tirés ces extraits.

À suivre…

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16 octobre 2020 5 16 /10 /octobre /2020 06:00

Paola Abraini Stende mentre il Filindeu

Les « fils de Dieu », c’est littéralement le sens du mot sarde Filindeu.

 

L’origine du mot semble pourtant remonter à l’arabe « fidaws », ce qui signifie que les cheveux, précisément à cause de l'extrême minceur de ce type de pâtes. « fideu »à Valence du «fideos» espagnol.

 

Art très ancien, qui remonte à plusieurs siècles, une des plus anciennes traditions d'Europe alliant la simplicité des ingrédients : semoule de blé dur, eau, sel, et complexité technique entre les doigts des femmes sardes.

 

Eliot Stein, ICI  journaliste et écrivain américain, qui s’est rendu à Nuoro pour interviewer Paola di cui Abraini, 64 ans l’une des dernières gardiennes de cet art ancien, seulement cinq personnes aujourd'hui sont en mesure de réaliser à la main les filindeu, écrit :

 

« Loin de ses plages céruléennes, l'intérieur rocheux de la Sardaigne est un labyrinthe de fissures profondes et de massifs impénétrables qui protègent certaines des plus anciennes traditions d’Europe ».

 

L’essentiel de cette recette simple et extraordinaire, est le sens du toucher, c’est lui qui fait la différence, la mémoire des mains qui ont répété les gestes des milliers de fois, la sensibilité des doigts qui captent la texture de la pâte pour savoir si elle a atteint la bonne tension. Cette mémoire tactile permet de comprendre ce qu'il faut ajouter à la pâte, l'eau douce ou salée, et en quelle quantité. La chaleur de la main contribue à donner de l'élasticité à la pâte, de lui transmettre la vie, en faire une chose vivante.

 

Lorsque le mélange a atteint la consistance parfaite, il faut tirer les pâtes avec de grands gestes et, à partir d'une pâte unique, en 8 étapes, obtenir 256 fils très minces, qui sont ensuite superposés en trois couches sur des plateaux en bois forme ronde et aplatis. Autrefois les femmes utilisaient des feuilles séchées d’asphodèle entrelacées pour former un plateau. Le filindeu est laissé au soleil et à l'air pour sécher. Enfin, les brins de pâtes du parchemin sont cassés. Ils sont prêts à être consommé. Le filindeu est si mince que sa cuisson dure moins d'une minute. Traditionnellement le filindeu est jeté dans un bouillon mangent du mouton et assaisonné avec du pecorino frais.

 

Dans la tradition sarde, dans les villes de Nuoro et Lula, le filindeu est toujours offert à ceux qui participent au pèlerinage en l'honneur de saint François de Lula.

 

 

La grande écrivaine Grazia Deledda, prix Nobel de littérature en 1926 décrit la fête dédiée à saint François, et parle du filindeu et de la recette traditionnelle:

 

« Tout le blé accumulé est réduit au pain et à la soupe, une sorte de soupe appelée « filindeu ». c’est une soupe très spéciale pour ces vacances. Elle ressemble à un grand-voile et son nom signifie peut-être « fils de Dieu ». Le filindeu est assaisonné avec du fromage frais. Il est considéré comme presque miraculeux et est donné aux malades ».

 

Mais, me direz-vous, pourquoi ce matin nous faire tout un fromage à propos des filindeu ?

 

La réponse est là :

 

Les pâtes, une passion française ICI 

 

De recettes authentiques en plats sophistiqués, de trattorias en tables huppées, les stars transalpines prennent du galon au Panthéon de la gastronomie hexagonale.

 

Minestra de tubetti et cocos de Paimpol, tomates, n'duja et basilic, chez Passerini, à Paris, le 24 septembre.

Minestra de tubetti et cocos de Paimpol, tomates, n'duja et basilic, chez Passerini, à Paris, le 24 septembre. FREDERIC STUCIN POUR « LE MONDE »

 

« Il existe une variété presque infinie de pâtes. Elles sont différentes suivant les régions, les provinces, parfois d’un village à l’autre », Giovanni Passerini, chef de Passerini, à Paris.

 

La preuve :

 

 

Dans une rue sans âme du 15e arrondissement de Paris, il suffit de pousser la porte du Ristorantino Shardana ICI  pour découvrir toute la richesse des spécialités sardes. Aux commandes de cet établissement au look de paillote avec son faux toit de paille, un magicien de 32 ans, Salvatore Ticca, fait goûter pour une vingtaine d’euros des raretés exquises. Le patron, débordant d’enthousiasme, présente chaque variété comme un trophée, ces filindeu par exemple, des fils de semoule de blé très fins imbriqués puis séchés à plat, composant comme une feuille de matière textile. « Ce sont les pâtes les plus rares au monde, je ne connais que trois vieilles dames qui savent les fabriquer dans un petit village de l’est de la Sardaigne », explique le chef tout sourire qui les fait cuire dans un bouillon avec des morceaux de rascasse.

Ristorantino Shardana

134 rue du Théâtre
Paris 15e
Tél. 06 25 19 53 07
Carte : 45-65 €
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Emile Zola
Site: www.restaurant-shardana.fr

À la découverte des pâtes les plus rares du monde ICI 

Un petit détour par Nuoro, en Sardaigne, où seules trois femmes sont encore en mesure de fabriquer ces pâtes pas comme les autres.

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 06:00

Reiser et l'écologie NE | Éditions Glénat

La bataille fait rage pour la reprise de Bio C' Bon ICI 

 

Carrefour, Auchan, Casino (via Naturalia)µ, Biocoop et la famille Zouari : la chaîne de 120 magasins bio suscite la convoitise. Le réseau est à l'agonie, mais ses emplacements sont excellents et le marché toujours porteur.

 

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA5ZmRjY2VmYWZmZTRlYTQ2NzZiYThlNjYzMGE3MTQxMGQ?width=1260&height=712&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=4bde59a8426bcf4128f5188bb900e62fa3308ab74d3e3cc399a0e12dc4cff460

*Naturalia retire son offre de reprise de l'enseigne Bio c' Bon

- L'enseigne bio du groupe Casino s'était associée à l'ancien patron de Monoprix Bernardo Sanchez Incera pour reprendre l'enseigne en redressement judiciaire. Elle pointe «des zones d'ombre» persistantes à propos de Bio c' Bon.

 

Le titre de cette enseigne m’a toujours fait sourire car c’est faux le bio n’est pas forcément bon ; depuis toujours adepte d’une consommation responsable et le plus possible locale, je n’achète pas mes fruits et légumes dans les magasins bio mais à Terroirs d’avenir dont les engagements vis-à-vis de ses producteurs-fournisseurs m’apparaissent fiables. Pour les produits carnés, le pain, le beurre, les produits laitiers même tarif j’ai mon carnet d’adresses, c’est parfois bio ou pas.

 

 

Pour autant, je suis depuis des décennies un ardent défenseur de la culture et de l’élevage propre, partisan des circuits courts permettant d’identifier et de vérifier les méthodes du producteur ou de l’éleveur, comme je l’ai précédemment écrit : le label bio est la porte ouverte aux prédateurs de la GD.

 

Pour le vin, même attitude, le refrain bio est un masque pour ceux qui continuent de faire du vin avec des poudres de perlin-pinpin. Je mets au défi les dégustateurs patentés, à l’aveugle de faire la différence entre un vin bio et un vin tradi, seul les vins nu qui puent sont sans souci identifiable (rires)

 

1 décembre 2016

Dans le vin : « Le cahier des charges de la vinification permet à l’industrie de bénéficier du label bio, tout en gardant des pratiques très interventionnistes » Lionel Labit Nature et Progrès… ICI 

 

5 mars 2018

L’appétit des gros pour le bio n’est pas nouveau : Carrefour est le n°1 Danone veut devenir le leader mondial. ICI 

 

 6 février 2019

Bio par ci, bio par là, les médias en font tout un plat, raisins bio, vins bio, mais le consommateur sait-il de quoi les sachants lui parlent ? ICI 

 

Les imposteurs du BIO - Brusset, Christophe - Livres - Amazon.fr

 

 

Comme le dit Christophe Brusset, ancien cadre de l'agro-industrie, déjà auteur de Vous êtes fous d'avaler ça !, dans une interview accordée à Pauline Vallée*, lors de la parution de son nouveau livre-enquête qui paraît le mercredi 7 octobre en librairie, Les imposteurs du bio, le bio est victime de son propre succès...

 

L'écologie selon Reiser dans une anthologie aussi hilarante que déprimante  | Le HuffPost

 

Les derniers chiffres de l’Agence bio montrent que, si les Français sont de plus en plus nombreux à manger bio, les deux tiers d’entre eux doutent de la fiabilité de ces produits.

 

À raison ?

 

Le cahier des charges actuel pour le bio est un contrat a minima, fait pour soutenir le marché, mais pas pour informer le consommateur ou tirer la qualité vers le haut. Les producteurs bio ne sont par exemple contrôlés qu’une seule fois par an. La nouvelle législation européenne [qui entrera en vigueur au 1er janvier 2021 ndlr] prévoit même d’abaisser la fréquence des contrôles à une fois tous les deux ans chez les "bons élèves".

 

La réglementation bio européenne s’applique à l'ensemble des membres de l'UE. Dans les faits, on observe de grosses disparités entre les pays. Le bio italien est complètement gangrené par la mafia, alors que le comportement des acteurs de la filière est plus vertueux en Allemagne, en Autriche et en Europe du nord.

 

L’intégralité de l’interview ICI 

 

Amazon.fr - Les imposteurs du BIO - Brusset, Christophe - Livres

Prix, mafia, faux certificats : enquête sur "les imposteurs du bio"ICI

Des amis, ­Christophe Brusset en avait encore "trop", alors il a eu envie "de faire un peu de ménage". Il plaisante, mais il est tout de même un brin inquiet. Car si cet ancien cadre de l'industrie agroalimentaire a cette fois décidé de s'attaquer aux "imposteurs du bio", il demeure un fervent défenseur de cette agriculture. 

 

"Je viens d'ailleurs de déménager en Autriche, pays le plus bio d'Europe, précise-til. Je veux juste secouer le cocotier." La recette d'un succès assuré, à en juger par les ventes (100.000 exemplaires) de son premier livre, paru en 2015, Vous êtes fous d'avaler ça!, dans lequel l'ex-acheteur de matières premières dénonçait les dérives des industriels de l'agroalimentaire, en s'appuyant sur des exemples spectaculaires (piment moulu aux crottes de rat, thé bio aux pesticides…)

Marges "hallucinantes", fraudes, opacité : quand le bio vire à l'imposture ICI

 

Plusieurs études très sérieuses ont été menées sur le sujet. Lorsque l’on compare le prix d’achat payé au producteur par les grandes surfaces, et le prix de vente en rayons, on s’aperçoit que les marges sur le bio sont largement supérieures à celles pour les produits conventionnels. Cela va jusqu’à 90 % pour certains fruits et légumes, ce qui est totalement hallucinant et injustifié !

CHRISTOPHE BRUSSET (auteur de "Les imposteurs du bio")

 

D’après de toutes nouvelles méthodes d’analyse, encore au stade expérimental, 80 % des denrées labellisées qui viennent de ce pays contiennent en fait des engrais de synthèse ! On est sur de la fraude à grande échelle.

CHRISTOPHE BRUSSET (auteur de "Les imposteurs du bio")

Les Zouari revalorisent leur offre pour Bio c’Bon [Exclu LSA] ICI

 

LSA s’est procuré la nouvelle lettre que viennent d’adresser les candidats Zouari et Gilles Pillet-Pellorce aux salariés de Bio c'Bon dans le cadre du projet de reprise de l'enseigne. Les potentiels repreneurs revalorisent leur offre et s’engagent désormais à reprendre 100 % du parc et des salariés. Ils détaillent également les axes de travail prioritaires.  

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14 octobre 2020 3 14 /10 /octobre /2020 06:00

20121009-Vignobles.jpg

Le sieur Jérémie Couston, ci-devant journaliste cinéma à Télérama, cosignataire d’un opus le Glou guide 3 proposant uniquement de nouvelles cuvées, du premier guide de vins naturels dont toutes les bouteilles présentées sont à moins de 15 euros, qui d’ailleurs n’a pas commis depuis un bail un article sur les vins nu dans les colonnes de ce magazine très comme il faut, auquel je suis abonné depuis Mathusalem, aurait dû conseiller aux faiseurs de titre de ne pas nous embeurrer avec l’érection future d’un Grand Cru dans la modeste IGP Île-de-France, reconnue depuis le 19 mai.  

 

Glou guide 3

 

Faut arrêter de nous la jouer sur le mode petit sécateur de notre cher Hubert, pour qui sonnent les cloches, ou de La Romanée-Conti du joyeux Aubert, ce goût immodéré de la presse de racoler avec des titres, qui se veulent accrocheurs, me gonfle. Pourquoi pas un classement type Saint-Émilion, ça donnerait du grain à moudre à Me Morain.

 

Les vignes de Suresnes font partie des plus anciennes et importantes de la région.

Les vignes de Suresnes font partie des plus anciennes et importantes de la région.  © Florie Castaingts - France 3 Paris Ile-de-France

 

Bref, pour ne rien vous cacher, ce qui m’intéresse dans cette affaire, c’est qu’avec la libération des droits de plantation à venir cette petite IGP va « faire chier » (désolé je suis vulgaire) les champenois et mettre un peu de clarté dans les étiquettes parisiennes :

 

« Attention toutefois de ne pas se mélanger les étiquettes avec certains vins de négoce, comme c’est le cas du « Petit Parisien » vu en rayon chez Monoprix. Ces flacons en trois couleurs, s’ils sont bien vinifiés et élevés intra-muros (rue de Turbigo, 3e) par les Vignerons parisiens, viennent de grains cultivés en vallée du Rhône notamment. Ils ne remplissent pas le cahier de charges de l’IGP IDF. Idem pour ce « Don Paris », un blanc pétillant concocté par la Winerie parisienne à partir d’un cépage… corse ! »

 

 

C’est dire si l’IGP fait du bien, car elle garantit un vin produit avec 100 % de raisins franciliens. Et des perspectives de ventes meilleures en matière de prix et de notoriété.

 

 

Bravo aussi à Patrice Bersac, président du Syndicat des vignerons d’Île-de-France.

 

 

Un grand jour également pour Patrice Bersac, président du Syndicat des vignerons d’Île-de-France. « Il mérite une statue », lance Daniel Kiszel à l’adresse de cet ingénieur Arts et Métiers, vigneron lui-même à Provins.

 

 

« Cette IGP, commente sobrement l’intéressé, est une excellente chose, car elle est le seul moyen de valoriser le travail du vigneron en lien avec son territoire. »

 

 

Aujourd’hui, l’aire de l’IGP IDF concerne 404 communes des huit départements de la région, auxquels s’ajoutent l’Oise et une frange de l’Aisne et de l’Eure-et-Loir.

 

En chiffres :

 

Selon le Syvif (Syndicat des vignerons d’Île-de-France), la superficie plantée en Île-de-France avoisine les 100 ha, dont 20 ha de vignes en Seine-et-Marne, 34 ha dans les Yvelines et un 1 ha dans le Val-d’Oise. Auxquels s’ajoutent des plantations dans l’Aisne et l’Oise (IDF viticole historique). L’IGP pourrait couvrir 1 000 ha en 2030 | www.syvif.vin/  

 

Où les trouver ?

 

Cuvées blanc et rouge du Domaine Bois Brillant, en vente au caveau de Vigne EnVie, 30, rue de la Brosse, 77 Guérard | 15 €/bout. | Rens., visite, dégustation et atelier : 06 16 93 31 14. |

Cuvées 2019 blanc et rouge du Domaine la Bouche du Roi, en vente en ligne ou au chai, 14, rue Saint-Jacques, 78 Davron | 23 €/bout. | Visite du domaine (2 h, sur rés., 49 €/pers.) : la-bouche-du-roi.com/

 

|

Le Clos du Pas Saint-Maurice, en vente (11-14 €/bout.) à l’Office de tourisme, 50, bd Henri-Sellier, 92 Suresnes, du mar. au sam., 10h-12h et 13h-17h | Visites gratuites de la cave en présence du vigneron | Rens. : 01 42 04 96 75. |

 

 

Pour réserver sa bouteille de Clos Ferout : ICI

 

Enfin le sous-titre ne casse pas trois pattes à canard aussi :

 

Une Indication géographique protégée vient saluer le savoir-faire de vignerons qui ancrent une production de qualité dans la région.

Article réservé aux abonnés  6 minutes à lire

Pierre Pinelli

 

Publié le 30/09/20 ICI

 

Vendange chez Daniel Kiszel à Guérard (77)

Vendange chez Daniel Kiszel à Guérard (77)

Léa Crespi

 

18 mars 2010

Le Vin de Suresnes : le passé, le présent avec Chopin sous la baguette du maestro Perico Légasse ICI 

 

« Rien ne surprend davantage un amateur de vin d’aujourd’hui*, que le réputation des vins d’Ile-de-France au temps jadis » Vins d’Argenteuil, du Laonnois, de Marly, de Meulan, de Montmorency, de Pierrefitte, de Deuil, de Saint-Yon, étaient connus : on savait distinguer ces crus les uns des autres.

 

Au commencement du XVIIIe siècle, Paumier, médecin normand, qui a écrit sur le cidre et le vin, ne parle qu’avec enthousiasme des vins français, car c’est ainsi que l’on désignait les vins de l’Ile de France. Il va jusqu’à leur donner la préférence sur ceux de Bourgogne : « Tout ce que peut prétendre celui-ci, dit-il, quand il a perdu toute âpreté, et qu’il est en sa bonté, c’est de ne point céder aux vins français ».

 

Le vin de Suresnes était l’un des plus connus de ces vins français.

 

« C’est le premier vin, dit, l’Encyclopediana, qu’on ait vanté en France. »

 

8 janvier 2010

On m'dit que Périco Légasse fait le vin de Suresnes mais pourquoi diable le maire recherche-t-il un vigneron désespérément ! ICI 

 

Pour moi y’a un lézard quelque part, je lis dans le Télégramme de Brest que la ville de Suresnes « cherche vigneron désespérément ». Fort bien me dis-je, puisque tout le monde en parle, y compris les télés, c’est donc terriblement important comme info, même si les vendeurs de papier ou d'images nous servent tous la même tartine avec la même confiture dessus. Je cite le Télégramme : « A cinq kilomètres de la Tour Eiffel, Suresnes est à la recherche d'un vigneron pour s'occuper de ses 4.800 pieds de vigne, étendus sur un hectare, sur les pentes du Mont-Valérien. La grimpante rue du Pas-Saint-Maurice mène aux vignes municipales. Avec vue sur le Sacré-Cœur et la Tour Eiffel. Au milieu, un bâtiment moderne abrite la cave, réalisée d'après les plans de l'œnologue Jacques Puisay (sic).« Depuis dix ans, nous produisons dans les règles de l'art du vin, autorisé à la vente. L'Institut français du vin (sic) nous aide à constituer un dossier pour l'obtention du label d'Identité géographique protégée, souligne Jean-Louis Testud, adjoint au maire de Suresnes, en charge des vignes depuis 1983. »

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13 octobre 2020 2 13 /10 /octobre /2020 06:00

 

Un peu de géographie de la Vendée pour les Nuls :

 

  • Soullans c’est tout près de Challans dans le Marais Breton cher à René Bazin.

 

  • Olonne-sur-Mer c’est la « banlieue » des Sables-d’Olonne, sur la côte, souvent sauvage, qui borde le bas-bocage dont la Mothe-Achard est l’un des derniers patelins. Pour nous y rendre, en car Citroën, nous passions par Saint-Mathurin.
  •  

 

 

Souvenirs

 

Le beurre de la Tante Valentine baratté à la main dans un tarrasson de crème fraîche, salée au gros sel, posée dans sa dorne, égoutté puis tassé dans un moule en bois dentelé lui imprimant des petites fleurs, empaqueté dans du papier sulfurisé, stocké dans la garde-manger de la souillarde et mangé par votre serviteur sur des tartines de pain de quatre de chez Remaud au petit-déjeuner et au goûter avec des carreaux  de chocolat Poulain.  

 

26 octobre 2006

 

Le bon beurre de la tante Valentine...ICI 

 

 

 

Lorsque la sonnette de l'écrémeuse commençait à tinter, ma chambre était au-dessus de la laiterie, je savais que la crème allait commencer de s'épandre dans le tarrasson. La tante Valentine, préposée au beurre, après en avoir fini avec l'écrémeuse, déposait le tarrasson de crème au frais et lorsque celle-ci était raffermie, elle y jetait une poignée de gros sel, puis assise sur une chaise paillée, à la main, elle barattait avec un pilon de bois.

 

 

Tant que j’ai vécu au Bourg-Pailler je n’ai accepté de manger que du beurre de la tante Valentine ; à la Mothe-Achard il y avait le vendredi un marché au beurre sur la place des Tilleuls près de l’église Saint-Jacques où les fermières venaient vendre leur beurre aux négociants approvisionnant les BOF. Mémé Marie, qui vendait ses poulets au marché de volailles sur la place du vieux château, n’y a jamais mis les pieds, la charité chrétienne ne l’empêchait pas de dire que beaucoup étaient rances et que certaines y glissaient un peu de purée de patates, et c’était pure vérité.

 

Marie-France Bertaud c’est un blog :

 

UNE CUILLERÉE POUR PAPA ICI 

Texte de Marie-France Bertaud sur Face de Bouc ICI

 

 

Il faut que je vous parle d'un magasin à la ferme vraiment formidable. C'est à Olonne-sur-Mer et il s'appelle la Ferme de la Goulpière. C'était ma première visite, j'ai été conquise !

 

Voilà qui me conforte plus que jamais dans mon choix de faire travailler directement les producteurs.

 

La ferme de la Goulpière, c'est une affaire familiale. Parents, enfants, gendres... tout le monde s'implique avec passion et chaque génération apporte ses connaissances pour faire évoluer l'affaire, de manière positive, en gardant toujours les mêmes valeurs du départ, transmises par les parents.

 

Valeurs de la qualité du produit et du respect du client. Des produits certifiés "bio" depuis déjà belle lurette.

 

Donc, à la Ferme de la Goulpière, on y trouve de tout ou presque. De la viande de boeuf, du porc, de la volaille en direct de la ferme et transformés sur place.

 

Mais aussi des oeufs, du lait cru- on se sert directement à une "bonbonne" dans des bouteilles en verre consignées, ainsi que des laitages maison, des fromages excellents affinés dans une salle de halage à l'arrière du magasin et du beurre, du vrai moulé à la baratte ! Trop trop bon !

 

Et on y trouve aussi des fruits et légumes et produits d'épiceries provenant de producteurs locaux.

 

La qualité tient toutes ses promesses. J'ai préparé un énorme poulet fermier dont je vous donnerai prochainement la recette. je me suis régalée avec la crème chocolat.

 

Bref ! Je vous recommande chaudement cette adresse formidable à laquelle je consacrerai un article plus complet sur le blog, parce qu'elle le vaut bien.

 

Ferme de la Goulpière - route de Sainte-Clementine en direction de Sainte-Foy à Olonne-sur-Mer ICI

Les photos sont de Marie-France Bertaud

 

 

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12 octobre 2020 1 12 /10 /octobre /2020 07:00

Le domaine de Casabianca (469 hectares, dont 228 de vignes) sur la Plaine orientale de la Corse.

Je ne m’explique pas comment ce livre, les INVISIBLES d’Antoine ALBERTINI, publié en mars 2018, a pu échapper à ma veille corse. Sans vous tartiner de nouveau mes souvenirs de « monsieur agriculture Corse » sous l’égide de Michel Rocard, vous reporter ICI, je me souviens de la journée passée, comme témoin dans l’affaire du détournement des crédits agriculteurs en difficulté, dans le cabinet du juge Duchaine. « Comment expliquez-vous que l'Etat ait pu consacrer plus de 440 millions de francs à la mesure [Nallet], alors que l'enveloppe prévue était de 185 millions ? » m’avait demandé le magistrat.

 

© Photographies Yann Rabanier

 

J’avais expliqué au juge Duchaine, une pointure ICI , la mécanique infernale qui présidait à l’attribution de ces aides, tout comme des prêts (faux) du Crédit Agricole ICI : les représentants officiels de la profession agricole, dont tout le monde savait qu’ils étaient « pourris » jusqu’à l’os, le président du plus puissant Office Corse par exemple, tenaient le haut du pavé, faisaient financer des boîtes de nuit ou l’achat de terre en Amérique du Sud, et les pouvoirs publics fermaient les yeux. L’heure était au combat contre les nationalistes, nettoyer les écuries d’Augias n’était pas à l’ordre du jour. Simple remarque, toutes ces procédures n’ont débouchées sur aucune condamnation.

 

« Se revoit-il quinze ans plus tôt, alors magistrat à Bastia, perquisitionner ce même ministère de l’Économie et des Finances dans l’affaire des faux prêts du Crédit agricole en Corse ? »

 

Les invisibles, du Maroc à la Corse

 

Les invisibles, du Maroc à la Corse | Le Club de Mediapart

15 MARS 2018 par D. CODANI BLOG : DIDIER CODANI blog de Médiapart

 

Pour les lecteurs du continent, le tableau clair et net que peint Antoine ALBERTINI à coups de clavier et de stylo est surprenant. Ils découvrent que le gros des immigrés dans la plaine orientale de Corse (Marocains pour la plupart) ne sont pas des « parasites de la société » vivant d’allocations, mais de vrais ouvriers agricoles discrets, efficaces, exploités autant sinon plus par leurs « compatriotes » qui les font payer à l’avance depuis le Maroc pour les « présenter » à un éventuel « employeur » Français et ensuite pour les « loger » dans des taudis immondes, que par quelques patrons « négriers ».

 

Ce livre est spécial, d’abord parce qu’il nous trompe, et ensuite parce qu’il a raison de tenter de nous tromper.

 

Précisons tout de suite que je l’ai lu entièrement.

 

Vivant en province, j’ai cru cette formalité indispensable.

 

Disons aussi un mot de l’auteur, que je connais en personne un peu plus que juste de réputation. Correspondant du journal « Le Monde » c’est pour certains la bénédiction des bien – pensants. Donc forcément il va nous décrire, sur du papier de soie, dans une novlangue de qualité, des clichés bien cadrés à gauche.

 

Essayer de classer Antoine ALBERTINI à gauche ou à droite en commentant  son bouquin… c’est un peu comme prendre un peigne et se demander si on va lui faire la raie à gauche, à droite ou au milieu. Ceux qui connaissent l’artiste de visu comprendront tout de suite que c’est impossible !!!

 

La suite ICI 

 

« Ce n’est pas un Cluedo. On ne cherche pas à savoir si c’est le colonel Moutarde avec un chandelier dans la bibliothèque. C’est moins cette enquête criminelle-là qui prend le dessus que le besoin de comprendre comment fonctionne ce système clos sur lui-même des invisibles sur la Plaine orientale. Et c’est là que je me dis que le sujet d’enquête est là », indique Antoine Albertini.

 

« La violence quand elle s’exprime sur des heures de travail, sur des travails mal payés, sous-payés, des conditions de vie déplorables, c’est déjà une grosse violence. Mais là en plus quand on s’aperçoit que ça peut aller jusqu’au crime, on se dit que l’on franchit un pas », explique Grégoire Bézie qui a travaillé sur l'enquête avec Antoine Albertini.

 

Avec Les Invisibles, l'auteur n'espère pas résoudre la situation en Plaine orientale mais peut-être plus simplement une prise de conscience de tout un chacun. « J’ai voulu exposer un problème, une situation et dire aux gens : ‘À côté de vous, à 6, 10, 30 kilomètres de là où vous habitez, parfois à deux pas il y a des gens qui vivent dans des taudis. Ils sont exploités, parfois battus et qui sont humiliés », continue Antoine Albertini.

 

Selon le journaliste, les autorités seraient réticentes à agir puisque ce système soutiendrait des pans entiers de l'économie corse. Les invisibles ne sont pas prêts de disparaître

 

La côte orientale

 

LA PLAINE ORIENTALE

 

« Il existe deux manières de considérer la Plaine orientale de la Corse, une bande de terre de dix kilomètres de large sur près d’une centaine de long, qui s’étire depuis le sud de Bastia jusqu’aux plages de sable blanc de Porto-Vecchio et Bonifacio, le long de la route territoriale numéro 1O, que tout le monde continue d’appeler la « nationale » ou la « quatre-voies ».

 

La première consiste à quitter cet axe routier très fréquenté pour emprunter les routes secondaires. À l’ouest, vers l’intérieur des terres, on découvre de magnifiques villages aux placettes veillées par d’antiques chapelles et de vieilles maisons de pierre qui refusent obstinément de n’être plus rien. De la Casinca au Fium’Orbu, ce côté-ci du paysage offre d’immenses châtaigneraies, des fleuves et des rivières – le Fium’Altu, l’Alesani, la Bravona – où fraient parfois les saumons de fontaine dans l’ombre des forêts et de bouquets de chênes verts, de frênes, d’ifs et d’arbousiers. On y cueille l’asphodèle et la digitale pourpre, l’hellébore, l’immortelle, c’est une région de parfums et de saisons encore respectées, de légendes et de clochers centenaires, une terre riche et accueillante où l’on a longtemps pratiqué le partage des cultures, où vibre encore un peu de l’âme corse.

 

Dans la direction inverse, c’est-à-dire en se rapprochant de la côte, on quitte la RT 10 pour approcher les endroits du littoral encore préservés. Au bord des étangs de Diana, de Palu ou d’Urbinu, d’où les patriciens de la Rome antique faisaient venir leurs huîtres, il est encore possible d’apercevoir des colverts et des sarcelles, des foulques, des compagnies de grands cormorans et les silhouettes précieuses des flamants roses, quelques tortues d’Hermann, des busards des roseaux et des hérons pourprés qui s’attardent au crépuscule sous le ciel embrasé.

 

Mais la plupart des visiteurs qui traversent la région ignorent tout de ces merveilles. Ils se contentent de filer à 110km/h le long de la nationale pour faire halte dans n’importe quel Canaan pour touristes décavés semés au bord de la mer. À l’intérieur de la berline familiale aux vitres remontées, la climatisation poussée à fond, le soleil des congés payés laisse entrevoir les percées urbaines et des dizaines de campings, une enfilade de centres commerciaux et de stations-services ponctués de panneaux criards annonçant des opérations immobilières en cours et leurs infinies déclinaisons de « dispositifs fiscaux avantageux », les lotissements aux murs jaunâtres et rose tendre, un fort contingent de résidences hôtelières défraîchies et de centres de vacances à la mode des années 70, tout ce que l’industrie des loisirs peut offrir de médiocrité urbanistique et esthétique.

 

C’est ici que l’île a entamé son agonie et, paradoxalement, c’est ici que se dessine son futur, un avenir proche et désincarné où les métastases périurbaines coloniseront définitivement le territoire en lançant leurs « ensembles résidentiels » à l’assaut des piémonts encore vierges, où le littoral se prostituer à la spéculation effrénée des marchands de loisirs – un cauchemar pavillonnaire jalonné de snacks pour vacanciers fauchés, de grandes surfaces et de désillusions. »

 

MAIS

 

« La plaine orientale est aussi la première région agricole de l’île, particulièrement à proximité immédiate de Ghisonaccia et d’Aleria, ses deux « capitales historiques ».

 

[…]

 

« … en 2010 (…) la production brute standard, indicateur qui imite le PIB en matière d’agriculture, s’y établit à 67,28 millions d’euros : c’est la moitié des sommes générées par l’agriculture dans toute la Corse Au nombre de 162, les grandes exploitations y sont majoritaires, quand presque partout ailleurs prédomine le modèle d’une agriculture familiale et montagnarde.

 

On y compte plus de cinq cents exploitations viticoles et arboricoles, plus de six mille hectares cultivés (et deux mille de plus si l’on inclut les terres du nord de la Plaine, en Casinca) : c’est davantage que toutes les surfaces cultivées de tous les terroirs de l’île et, note l’Atlas agricole de la Corse, « un tiers des surfaces agricoles dédiées à l’arboriculture et près des deux tiers de celles dédiées à la viticulture ». À quoi il convient d’ajouter plus de mille hectares de cultures céréalières, quatre cent cinquante de maraîchage, un cheptel de 45 000 vaches, chèvres, brebis. 

 

Ce petit miracle économique a été rendu possible par le développement de l’irrigation et de l’assèchement des marais insalubres, entamé puis abandonné par l’État en 1935 avant que l’armée américaine ne règle définitivement la question à coups de DDT lord de la Seconde Guerre mondiale… »

 

C’est une autre histoire, importante pour l’émergence du nationalisme en Corse : « En 1975, le point de rupture est atteint lorsqu’une maigre troupe de l’Action régionaliste corse emmenée par Edmond Simeoni, un jeune et charismatique médecin bastiais, investit la cave d’un rapatrié impliqué dans un énième scandale financier, à Aleria. Les guérilléros de circonstance sont treize, pas un de plus, armés de pétoires de chasse et d’un drapeau à la tête de Maure. Leurs intentions sont claires : lassés de prêcher dans le désert, ils souhaitent attirer des médias jusque-là peu sensibles à leur cause et plier bagage après une conférence de presse.

 

Mais en guise de réponse, le prince et ministre de l’Intérieur, Michel Poniatowski dépêche sur place un corps expéditionnaire de deux mille gardes mobiles et CRS appuyés par des hélicoptères et des blindés légers. L’assaut est donné dans l’après-midi d’une journée d’août 1975. Deux membres de l’ordre y perdent la vie. Le docteur Simeoni est emprisonné après avoir exigé la liberté pour ses camarades.



22 août 1975 - La Corse ensanglantée - Herodote.net

22 août 1975

La Corse ensanglantée

ICI

Le nationalisme corse vient de naître.

 

Dans la Plaine orientale. »

 

Amazon.fr - Aleria 1975, tome 1 : Escrocs fora ! - Frédéric Bertocchini,  Michel Espinosa - Livres

La France organise un pont aérien pour faire venir plus de 900 saisonniers marocains en Corse ICI

Pour sauver les récoltes de clémentines, les agriculteurs corses ont financé cinq vols devant acheminer ces travailleurs agricoles. Un protocole exceptionnel a été mis en place.

Chiffres clés édition 2019

XI ème édition de l’annuaire agricole corse réalisé en collaboration avec l’ODARC et la Chambre régionale d’agriculture de Corse. Bilan de campagne 2018 des principales productions végétales et animales, l’ouvrage propose une présentation synthétique des données et de leur évolution sur cinq années aiLe « Panorama de l'agriculture en Corse » un document essentielnsi qu’un résumé des faits marquants de la campagne n-1.
Corse - Le domaine viticole de Casabianca vendu à la Safer ICI

Le domaine de Casabianca, présenté comme l'un des plus grands domaines viticoles de Corse, placé en liquidation judiciaire depuis janvier 2017, a été vendu sur décision de justice à la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer).

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 07:00

Les années 70 - 1972 - mon'Yeu

En effectuant des recherches pour une chronique je suis tombé nez à nez avec un titre d’Ouest-France (je suis abonné) publié le 18/04/2015 : L'héritage familial de Jean Neveu-Dérotrie par Philippe GILBERT.

 

Jean Neveu-Dérotrie, ancien antiquaire challandais, défend aujourd'hui le livre de sa grand-tante, Michelle, sur l'île d'Yeu.

 

Quel livre !

 

Regards de femme est en effet constitué de clichés pris au début du XXe siècle, par Michelle Neveu-Dérotrie, installée alors sur l'île d'Yeu.

 

« Dès le milieu du XIXe siècle, mon arrière-grand-père, issu d'une petite noblesse bretonne, est arrivé comme médecin sur l'île, où il a épousé Reine Cantin, fille d'un capitaine au long cours, rappelle Jean. Mon grand-père est, lui, devenu médecin à Challans. »

 

Jean « mon marchand de vermoulu » avec qui j’ai travaillé sur l’île à la Ferme des 3 moulins en juillet-août 1968

 

C’est donc une bouteille que je jette à la mer depuis Port-Joinville en espérant qu’elle flottera jusqu’à l’embarcadère de Fromentine pour être repêchée et portée à Jean Neveu-Derotrie avec qui, en juillet-août 1968 j’ai fait « marchand de vermoulu », appellation des marins qui transportaient nos meubles, désignant la profession de Jean : entre antiquaire et brocanteur à la Ferme des 3 moulins. J’étais son homme à tout faire : comptable-cuisinier-arpète, nous circulions en C4, j’avais un mini-solex, notre chien s’appelait Achille (un jour il me suivit alors que je repartais sur le continent embarquant sur la Vendée, je le découvris sur le pont, les marins le prirent en charge pour le retour. Jean, pipe au bec, pantalon de tergal, chemise blanche en nylon, sandales plastic aux pieds, est, comme le confie à Ouest-France (ci-dessous » le raté de la famille, ne passait pas inaperçu sur l’île. Son père, venait nous voir pédestrement depuis Port-Joinville pour s’inquiéter auprès de moi de la bonne tenue des affaires de Jean.

 

 

Jean m’a dégrossi, m’a tout appris sur l’art et la manière de chiner, de restaurer les meubles, lui qui, avant de s’installer, se baladait dans la France profonde en camionnette pour placer des matelas anti-escarres dans les hôpitaux et chiner de quoi alimenter son futur fonds de commerce.

 

 

Une anecdote qui résume bien Jean.

 

27 janvier 2007

 

Enchères à l'américaine ICI 

 

Artisan

 

L'héritage familial de Jean Neveu-Dérotrie ICI 

 

Le Dr Neveu-Dérotrie est mort en 1946, tandis que son fils, « mon père », fut stomatologue, toujours à Challans, et disparu en 1980. Une tradition médicale « qu'ont poursuivie mes frères et ma soeur ». Et Jean ? « Je suis le raté de la famille », s'amuse-t-il. Car notre fringant septuagénaire, qui fut brocanteur puis antiquaire, connaît la formule de Roger Martin du Gard : « On t'a dit qu'il fallait réussir, moi je te dis qu'il faut vivre ! »

 

En attendant, ce livre, édité en 2010, « grâce à mon neveu Hervé Neveu-Dérotrie », vient d'être réédité, tant son succès a été fort. « Ma grand-tante a fait partie des pionnières de la photo en Vendée. » Michelle est née en 1873, à Challans, et a obtenu son appareil photo en 1902, avec tout le matériel pour développer ses clichés. Tous en noir et blanc.

 

Photos de famille mais pas que... Avec un tirage étonnant, celui du Maréchal Pétain, en 1921, alors en pleine gloire après la Première Guerre mondiale, que l'on voit devant la maison où il mourra trente ans plus tard. Étonnant !

 

 

 la photo du Maréchal Pétain, alors en pleine gloire, puisque nous sommes en 1921. Il est alors le vainqueur de Verdun et sa visite à l'île d'Yeu ne préfigure en rien sa fin de vie. Car sur ce cliché, il passe devant la maison, la maison « Luco »,  où il mourra à l'âge de 95 ans, après avoir été écroué de la forteresse de Pierre-Levée en 1945. Michelle Neveu-Derotrie, la photographe, avait pris ce cliché, tout simplement, parce qu'à cette époque, elle habitait la maison quasiment en face !

 

Il est en compagnie du Ministre de la Marine Gabriel Guisth’au (qui faut aussi maire de Nantes, et dont un lycée porte son nom, là où j’ai passé mon oral de Bac) 

Les années 70 - 1972 - mon'Yeu

 

Regards de femme : Île-d'Yeu au début du XXe siècle :

Photographies de Michelle Neveu-Dérotrie

 

Les années 70 - 1972 - mon'Yeu

 

Présentation du contenu : Hervé Neveu-Dérotrie, lui-même photographe, est l'arrière-petit-neveu de Michèle Neveu-Dérotrie et dépositaire de son oeuvre. Née en 1873 à Challans, d'un père, Victor, médecin de marine, et d'une mère, Reine Cantin, fille d'un capitaine au long cours de l'Ile-d'Yeu, Michèle Neveu-Dérotrie arrive sur l'île avec sa famille en 1893 et se lance dans la photographie à partir de 1902. Elle pratique son art une quinzaine d'années, puis occasionnellement jusqu'aux années trente. Très vite, elle édite des cartes postales à l'imprimerie Saint-Amand d'Anne-Thérèse Nolleau, sa cousine. Ses photographies, qui témoignent de la vie quotidienne à l'Ile-d'Yeu au début du XXe siècle, sont ici accompagnées d'extraits du bulletin paroissial de l'île et de la correspondance de Michèle avec sa famille. 

 

« Le fait marquant des années 60 est sans aucun doute l'arrivée de l'eau courante et le début du tourisme de masse. Encore que de vieux islais se plaignaient dès les années 20 d'une certaine invasion :

 

« L'île d'Yeu est bondée d'étrangers, c'est une invasion ! Tous les beaux coins même l'anse des vieilles où, samedi nous avons passé une joyeuse journée en pique-nique, sont visités. Ce n'est plus l'île d'Yeu sauvage ! et ça nous navre. »

 

Propos relevés dans le livre "Regard de femme", photo de Michelle et réalisation de Hervé Neveu-Dérotrie ICI 

Regard d'une photographe sur Yeu au début du XXe siècle ICI

Les années 70 - 1972 - mon'Yeu

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 06:00

 

Mon pays Henri-Pierre Troussicot ICIme fait parvenir une carte postale du champ de foire de La Mothe-Achard et nos écoles (lui à la laïque de Mr Colliau ou Coyeau qui habitait pas loin du Bourg Pailler (orthographe non vérifiée), moi à la libre des frères de St Louis Grignon de Montfort, rabat bleu).

 

« Nostalgie, l'époque où La Mothe se limitait à un petit bourg, le Bourg-Pailler et Monte à peine étaient peu excentrés, aux Essais on était à St Georges... »

 

Carte détaillée La Mothe-Achard - plan La Mothe-Achard - ViaMichelin

 

De notre temps, La Mothe c’était un peu plus de 1000 habitants, un gros bourg avec des commerçants, une grande halle, des grandes maisons bourgeoises avec des vieilles filles, 2 pharmacies : Denis et Mignen, 2 vétérinaires Comps et …, 2 toubibs Martin et…, 2 marchands de grains : Martin et Plissonneau, 1 photographe : Neveu, 2 poissonniers Mousseau et Églantine Tesson, 1 sabotier… faisant office de sacristain, 1 boucher Ratier, 2 charcutiers  Morineau et..., Louise Proux qui vendait des caramels à 1 sou,1 maréchal-ferrant Prosper Deniau, 1 flopée de Bistrots, 1 équipe de foot le FCM et une équipe de basket La Vaillante Mothaise, 2 boulangeries : Remaud et Maudet, 1 coopérative de boulangerie à Monte à Peine, 1 caserne de pompiers, une clique de musique, 1 gare de voyageurs et de bestiaux, des bonnes à tout faire, une minoterie, 1 curé-doyen : Bailly, 1 école d’agriculture renommée, un vieux château avec plus de château le dernier de Barbe-Bleu, 1 salle des fêtes, 2 hôtels-restaurants Cabanétos et… est la plus petite commune du canton 832 hectares mais chef-lieu du canton.

 

 

29 janvier 2013

003.JPG

Histoire : Site de la commune des Achards

*HPT qui est la mémoire de la Mothe complétera les pointillés…

 

La Mothe c’est maintenant 3000 habitants, des lotissements, des usines, des grandes surfaces, on ne dit plus mairie mais hôtel de ville comme à Paris…

 

Blason la mothe-achard

 

La commune tire probablement son nom de la motte (butte) qu’ Acardus de Mota, premier seigneur du lieu, édifia au XIe siècle au confluent de l’Auzaire et de l’Auzance.

 

La commune tient son nom du seigneur féodal Mathieu Achard, originaire de Normandie qui, au IXe siècle, a bâti un plessis sur une butte. Ce plessis est devenu par la suite château-fort au XIe et XIIIe siècles.

 

 

Des outils de pierre polie, de bronze, des poteries, un fourneau à minerai découverts à l’est de la commune attestent une activité humaine à l’époque gauloise et même avant.

 

Au XIe siècle il y avait 3 églises : 2 pour La Mothe-Achard, Saint-Jacques et la chapelle du château, et Ste Marie à Bourg-paillé qui devint prieuré au XIIIè siècle. Elles furent incendiées par les Protestants en 1569. A la même époque, il y avait une maladrerie (hôpital pour lépreux) de fondation royale. L’église Saint-Jacques fût épargnée de l’incendie de 1794, pendant les guerres de Vendée où elle servait de dépôt de munitions et d’écurie. Menaçant de s’écrouler en 1898, elle fût démolie, puis reconstruite quelques années plus tard.

 

A La Mothe-Achard, le premier plessis (château entouré d’une palissade en bois) au IXe a été remplacé aux siècles suivants par un château fort en pierre, avec murailles et tours fortifiées. Au XIVe siècle, la famille Achard s’étant éteinte, l’héritage est revenu au petit fils du châtelain, le célèbre Gilles de Rais, maréchal de France et compagnon d Jeanne d’Arc, il sera pendu et brûlé à Nantes en 1440. En 1420, le château a été démoli par les troupes royales de Charles VI.

 

Le bourg de La Mothe-Achard fut incendié par les Colonnes Infernales de Turreau. Après leur passage, il ne restat pas plus de 150 habitants dans le bourg.  Seules l’église Saint Jacques et château, qui servaient pour les garnisons, ont été épargnés.

 

Le seul combat notoire sur le territoire a lieu au point de la Grassière, le 7 avril 1793, le Général Républicain Boulard y força les retranchements des insurgés et s’ouvrit la route de La Mothe-Achard.

 

 

En 1773, la famille de Brandois a fait construire l’actuel Vieux Château sur l’emplacement du château fort démantelé en 1420.

 

Après la Révolution, le château qui avait été confisqué et vendu comme bien national est revenu à la famille Foucher de Brandois.

 

En 1868, Paul Foucher, baron de Brandois (1832-1887), a fait construire un autre château à La Forêt. En 1908, Olivier de Brandois, maire de La Mothe-Achard, a dû vendre le château du bourg devenu « Vieux Château ». M. Erieau d’Aizenay, le nouveau propriétaire, en a supprimé le 2ème étage en 1912.

 

Les écuries du château sont d’abord devenues la salle de patronage (théâtre), avant de devenir une imprimerie. Elles ont conservé les formes des portes permettant aux chevaux de passer, gardant ainsi leur âme.

 

Au XIXe siècle, La Mothe-Achard vécut un réel essor commercial après l’achèvement de la route Saumur-Les Sables en 1825, (après la route Nantes-Les Sables en 1750), la construction de la gare et l’arrivée du train en 1866.

 

 

A la même époque, fut aménagé un vaste marché à bestiaux sur l’actuelle place de l’Hôtel de Ville. D’autres espaces étaient réservés aux porcs et aux volailles. Les foires mensuelles, le premier jeudi du mois, étaient réputées bien au-delà des limites du canton et perdurent encore aujourd’hui.

 

Vendée. Les Halles, l'ancien coeur de La Mothe-Achard. Sport - La Roche sur  Yon.maville.com

 

En 1924, les halles à structure métallique de l’architecte Libaudière remplacèrent les anciennes halles en bois datant du 1er Empire. Les halles et les nombreux magasins, des hôtels dont le « Lion d’Or » sans oublier de nombreux cafés étaient le reflet d’une activité commerciale prépondérante. L’artisanat était varié et florissant : forgerons, menuisiers, maçons, teinturiers, modistes…

 

Eglise-La-Mothe-Achard

 

L’église Saint Jacques actuelle est la troisième église de La Mothe-Achard. Sa construction a commencé en 1898. Elle a été bâtie dans un style néo-gothique avec des pierres de Luçon et de Charente. Les pierres de l’ancienne église ont été réutilisées dans le chœur et la façade. La flèche culmine à plus de 50 mètres.

 

L’église porte le nom de Saint Jacques car elle était située sur le chemin de St Jacques de Compostelle.

 

Photo à La Mothe-Achard (85150) : église Saint-Jacques - La Mothe-Achard,  295854 Communes.comPhoto à La Mothe-Achard (85150) : église Saint-Jacques - La Mothe-Achard,  295866 Communes.com

Photo à La Mothe-Achard (85150) : église Saint-Jacques - La Mothe-Achard,  295860 Communes.com

A l’intérieur, au-dessus du chœur, on peut voir trois vitraux représentant trois faits de la vie de Saint Jacques.

 

On trouve aussi trois statues en bois polychrome du XVIII siècle : la statue de Saint Jacques le Majeur, représentant St Jacques de Compostelle, celle de Saint Pierre et celle de Saint Paul. Les trois statues sont inscrites à l’inventaire.

 

On y trouve également deux tableaux peints par Bougenier en 1837, l’un représente le Martyre de Saint Sébastien et l’autre représente la Vierge du Rosaire. Ils proviennent de l’ancienne église où ils étaient enchâssés dans des retables de l’autel. Les deux tableaux sont inscrits et ont été restaurés en 1997.

 

LE PLESSY D’ARLANGES (LA MOTHE-ACHARD)

Ce site était déjà habité sous la Gaule romaine : c’était un fort gaulois rebelle au pouvoir romain, installé au camp de La Chapelle-Achard.

 

 

Le premier châtelain, mentionné dans les sources en 1180, serait Acardus LANDRY. Plusieurs familles se sont succédées au château : POITEVIN, DE LEZARDIERE... Une des propriétaires, Suzanne, DE LEZARDIERE, mariée avec Jacques Louis de la ROCHEFOUCAULD-BAYERS, fût guillotinée à l’âge de 68 ans. Ses descendants ont aussi également soutenu les insurgés vendéens. C’est pour cette raison que le premier château du Plessis a été pillé et brûlé au cours des Guerres de Vendée et réparé en partie début du XIXe siècle.

 

Le Plessis-Landry a été vendu en 1827 au marquis Eugène d’ARLANGES qui a reconstruit le château en 1845. Son épouse, Julie Nathalie Morisson de la Bassetière, a fondé l’école des garçons Ste Marie en 1883 à la Mothe-Achard. Leur fille, Adèle Noémie Julie d’ARLANGES, a contribué à la construction de l'école des filles en 1896 et de la nouvelle église en 1898.  A sa mort, en 1911, le château a été vendu à la famille MORISSON DE LA BASSETIERE. Antoine de la BASSETIERE (1897-1965) fut maire de La Mothe-Achard de 1932 à 1959.

 

En 1999, le château a été acheté par la famille LE CLERC, qui a aménagé un gîte rural de haut de gamme dans les dépendances en 2005.

 

LES BELLES DEMEURES DE LA COMMUNE

 

  • La « Touche de Villeneuve », près de Ricordeau, est l’une des plus anciennes habitations de la commune. Richard Surineau y est mentionné en 1526. Maitre Jean Dorion, procureur de la Baronnie de Brandois, y meurt en 1775. La Touche fut ensuite la demeure de la famille Lansier, François-Alexandre Lansier né en 1761, était médecin, maire de La Mothe-Achard pendant la Révolution, puis maire de La Roche sur Yon où il y reçut l’Empereur Napoléon 1er en 1808. La même année, il épousa Marie-Anne Dorion petite fille de Jean Dorion. Il est mort dans sa propriété de la Touche en 1821.

 

  • « Bellevue » maison de maître construite en 1870 par Auguste Lansier se situe entre la route de la Gare et la rue qui mène au foyer-logement Béthanie.

 

  • « Villeneuve » est une autre maison de maître construite au XIXè siècle, route de la Gare.

 

  • Une maison noble de 1812 située rue Victor Hugo, appartint à la famille de Gazeau du - Plessis-Gâtineau de La Chapelle-Achard, puis à Maître Raguet, notaire.

 

  • LE LAVOIR (LA MOTHE-ACHARD)

 

Le-Lavoir-La-Mothe

 

Ce lavoir est considéré comme enclave puisqu’il appartient à la commune de La Mothe-Achard, mais se trouve géographiquement sur celle de St Georges de Pointindoux.

 

Construit en 1866, le lavoir était réservé aux habitants de la Mothe-Achard. Les femmes du bourg pouvaient s’y rendre pour laver leur linge, mais aussi pour discuter des événements de la commune. Ce lavoir possède 5 travées qui pouvaient chacune accueillir 5 laveuses. Chaque bassin avait son utilité, certains pour les couleurs, d'autres pour les seconds lavages... Certaines femmes étaient rémunérées pour cette activité. On appelait les laveuses les lavandières mais aussi les bavasses.

 

Histoire : Site de la commune des AchardsLa Mothe-Achard - Carte postale ancienne et vue d'Hier et Aujourd'hui -  Geneanet

La Mothe Achard - LA MOTTE ACHARD FAUBOURG DES ESSAYS ROUTE DE ST. GEORGES  - Carte postale ancienne et vue d'Hier et Aujourd'hui - Geneanet

La Mothe-Achard - Carte postale ancienne et vue d'Hier et Aujourd'hui -  Geneanet

LA MOTHE ACHARD : la gare - bon état (un léger pli d'angle) - Cartes  postales anciennes - Clément Maréchal  (Achat-Vente-Expertise-Estimation-Partage Successions) boutique-magasin en  ligne

 

La Mothe-Achard - Jour de Marché à La Mothe Achard - 85- - Carte postale  ancienne et vue d'Hier et Aujourd'hui - GeneanetLes Halles de La Mothe-Achard - Meconnu.fr - Vendée

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10 octobre 2020 6 10 /10 /octobre /2020 06:00

Y aura-t-il des cèpes cet automne en Corrèze ? "Rien n'est perdu" selon le spécialiste Benoît Peyre

Avec des sols très secs en raison de la sécheresse, les Corréziens se demandent s'ils pourront ramasser des cèpes cet automne 2020. Réponse avec Benoît Peyre, un Briviste spécialiste des champignons.

 

Dordogne : quelques cèpes qui relancent les spéculations

 

Y aura-t-il des cèpes cet automne en Corrèze ? ICI 

 

« Rien n'est perdu » selon le spécialiste Benoît Peyre

Le mycélium en latence #Corrèze

Il y a eu quelques cèpes fin août 2020, après la pluie, mais en ce mois de septembre 2020, on en trouve peu sur les marchés, seul un cageot de cèpes venant d'Uzerche était en vente à la Halle Gaillarde.

 

Un trafic de cèpes au départ du col du Bonhomme dans les Vosges.

 

Jeudi 10 septembre, quatre hommes ont été interpellés après avoir cueilli 120 litres de cèpes dans le secteur. La quantité tolérée est en général de deux à cinq litres par personne. Ces hommes, dont certains venaient d'Italie voulaient commercialiser les champignons.

Le code forestier encadre la cueillette de champignons. Elle doit se dérouler dans un cadre familial. La récolte ne peut pas être revendue.

Marchandise saisie

Les gendarmes ont saisi la marchandise, ainsi que 1.000 euros en liquide et le véhicule. Après quelques heures de garde à vue, les quatre hommes ont été libérés. Ils seront jugés prochainement par le tribunal correctionnel de Colmar.

 

J’ai acheté mes cèpes à Terroirs d’Avenir.

 

 

J’ai débarrassé leurs pieds de la terre, brossé délicatement leur corolle et je les ai fait suer à la poêle, essuyés puis stockés au réfrigérateur.

 

Et puis, un soir j’ai décidé de faire une omelette aux cèpes.

 

J’ai fait d’abord revenir dans une grande poêle mes cèpes dans du beurre salé grésillant, puis j’ai battu dans un bol 4 gros œufs frais, salé, poivré, puis j’ai versé mes œufs battus sur mes cèpes.

 

La cuisson de l’omelette exige du doigté si on la souhaite baveuse à l’intérieur et dorée à l’extérieur. Dans le cas présent, le rapport cèpes/œufs battus était trop en faveur des premiers pour retourner dans de bonnes conditions mon omelette.

 

Je me suis donc contenté de publier sur Face de Bouc la photo de sa cuisson dans la poêle et, à mon grand étonnement, mes amis ont aimé et, comme on dit, likés.  

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 06:00

 

 

Dans mes vieux papiers, un papier de Valeurs Actuelles, à droite en ce temps-là mais avec panache, datant du 26 mars 2009 titré : Les années Pompidou.

 

 

En cadeau Bonux :

 

  • Un texte inédit d’Alain Peyrefitte

 

 

  • Un entretien avec la Marie-France Garaud

À lire !

Caillou-8379.JPG

La résistible ascension de Benoît H Marie-France Garaud, jeune et ambitieuse avocate, qui avait gagné la confiance de Pompidou en démêlant l’imbroglio de l’affaire Markovic (112)

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