J’aime les femmes, j’aime la femme, et ce matin la disparition de Lauren Bacall, dont l’élégance et la classe naturelles resteront immortelles par la magie du cinéma, m’inspire une simple réflexion : pour aimer il faut admirer. Tous les clichés véhiculés sur les femmes par les mâles un à un s’effondrent, se délitent, jaunissent pour aller rejoindre les poubelles de l’Histoire.
Ça me plaît !
- Inoubliable Lauren Bacall dans le « Port de l’angoisse » avec Humphrey Bogart le futur homme de sa vie.
« Née le 16 septembre 1924 dans le Bronx à New York, de son vrai nom Betty Joan Perske, elle était la fille unique d'immigrants juifs roumano-polonais, de la famille de l'ancien président israélien Shimon Peres. A 15 ans, la jeune fille s'inscrit à l'American Academy of dramatic arts de New York mais, faute d'argent, ne suit les cours que pendant un an.
Elle survit d'un emploi d'ouvreuse, s'essaie au théâtre et devient mannequin. Avec sa silhouette longiligne, sa chevelure crantée et sa classe folle, elle a d'abord conquis l'univers du papier glacé, faisant même la couverture du prestigieux magazine de mode Harper's Bazaar en 1943.
C'est grâce à cette photo qu'elle a été remarquée par la femme du cinéaste Howard Hawks, lequel lui offre ensuite à 19 ans de partager l'affiche du « Port de l'angoisse » avec celui qui était déjà une star confirmée: Humphrey Bogart. Lauren Bacall connaît alors un succès immédiat. Voir les vidéo et surtout la dernière...
- Grande première sur la planète mathématique : une femme s'invite parmi les quatre lauréats de l'une des récompenses scientifiques les plus réputées, la médaille Fields, considérée comme le Nobel de la discipline.
Mercredi 13 août, Maryam Mirzakhani, 37 ans, iranienne et professeur à Stanford aux Etats-Unis, a été primée à Séoul (Corée du Sud) lors du 27e congrès international quadriennal des mathématiques, devant près de 5 000 participants. Elle partage cet honneur avec le Franco-Brésilien Artur Avila, le Canadien Manjul Bhargava et l'Autrichien Martin Hairer. link
- « Je pensais que ce n'était pas fait pour les femmes »
Denis Charvet, ancien trois-quarts centre de l'équipe de France de rugby
« Des femmes en crampons... Comme beaucoup de rugbymen, il n'y croyait pas. La semaine dernière pourtant, Denis Charvet a allumé son poste de télévision, histoire de jeter un œil sur ce Mondial disputé en région parisienne au cœur de l'été. Il est resté scotché devant France - Galles. Une découverte. Une révélation. link »