J’vous l’avions bien dit, comme le disait plaisamment le grand Jacques qu’a été mon maire à Paris « les promesses n’engagent que ceux qui les font », le dernier millésime de Vinexpo a tenu les siennes c’est ce que nous rapporte Frédéric Durand-Bazin dans le Figaro.fr « Même s'il est encore trop tôt pour faire un bilan de Vinexpo, les organisateurs se félicitent d'avoir accueilli cinq jours durant, au parc des expositions de Bordeaux, plus de 2 400 exposants provenant de 44 pays différents, 45 000 visiteurs et 1 200 journalistes. « La profession a bénéficié d'une croissance de la consommation mondiale de 10 % au cours des dix dernières années, explique Xavier de Eizaguirre, le président de Vinexpo. Et cette progression devrait se poursuivre au même rythme au cours des cinq prochaines années. » De quoi redonner du baume au cœur des producteurs français, qui ne cachaient pas dans les travées du salon leur inquiétude, compte tenu de la menace de guerre commerciale entre la Chine et l'Union européenne. L'empire du Milieu a, en effet, indiqué son intention de surtaxer l'importation de vins européens en représailles à la décision de Bruxelles d'imposer des taxes provisoires sur les importations de panneaux solaires, de cellules photovoltaïques et de composants chinois.
Le salon a été également marqué par la montée en puissance des exposants japonais, mexicains, turcs et chinois; un immense pavillon était même mis à leur disposition. À l'inverse, les maisons de champagne se font de plus en plus rares. Après Laurent Perrier et les marques du groupe LVMH (Moët & Chandon, Dom Pérignon, Ruinart, Mercier...), qui ont déserté Vinexpo depuis de nombreuses éditions, c'est au tour de Roederer et de Billecart-Salmon de se retirer, cette année, de l'événement. "Nous préférons privilégier Vinexpo Hongkong ou Prowein, le salon qui se déroule chaque année à Düsseldorf", explique-t-on dans l'une de ces grandes maisons de champagne. Sans compter le prix de la manifestation, qui conduit certains à faire des arbitrages entre les différents salons. "Entre la location du stand, les chambres pour dix collaborateurs et les vins que nous mettons en dégustation, c'est un budget de plus de 100 000 euros ! Et je ne parle pas des hôtels qui en profitent pour doubler voire tripler le coût de leurs chambres. » l'article ICI link
Vous me connaissez je ne suis pas un gars contrariant et je n’ai pas le temps de me pencher sur les statistiques de Monsieur Beynat pour les analyser mais, ce que je puis vous dire, c’est que je n’ai jamais entendu dire par un dirigeant d’entreprise qu’il a dépensé 100 000 euros pour des prunes ou les beaux yeux de la princesse. Tout le monde est officiellement content, il ne reste plus qu’à faire la comptabilité de tous les grands exposants qui se sont retirés depuis 10 ans. La méthode Coué n’a jamais été d’une grande efficacité, la fuite en avant non plus d’ailleurs, se contenter d’une simple constatation de flux ne permet pas de s’ajuster à la nouvelle donne du marché et des salons concurrents. Pour autant Vinexpo conserve un grand attrait mais celui-ci se situe surtout hors le grand barnum des bords du lac : « des fêtes superbes, des inaugurations de chais… » en quelque sorte des off en des lieux qui ne sont pas de carton-pâte. Les autres off se développent et embellissent, continuer à les ignorer avec hauteur et suffisance, voire même à leur chercher des poux sur la tête c’est méconnaître les tendances d’un marché qui est celui des néo-consommateurs. Ce ne sont pas les invitations de blogueurs aux soirées châtelaines qui répondront à ces nouvelles appétences.
La transition est toute trouvée avec nos blogueurs et leurs lecteurs, c’est une étude de Vincent Gombault, de la division Conditions de vie des ménages de la très sérieuse INSEE : L’internet de plus en plus prisé, l’internaute de plus en plus mobile
« En 2012, trois personnes sur quatre résidant en France métropolitaine ont utilisé Internet au cours des trois derniers mois, contre seulement 56 % en 2007. La fracture numérique se réduit entre catégories sociales : Internet touche la quasi-totalité des cadres depuis 2007 ; quatre ouvriers sur cinq l’utilisent en 2012, contre un sur deux cinq ans auparavant. Des différences de pratique selon l’âge demeurent, mais l’usage de l’internet se banalise. De nombreuses fonctionnalités disponibles sur la toile sont de plus en plus utilisées. Achats mais aussi ventes en ligne sont ainsi de plus en plus sollicités ces dernières années.
Le développement accéléré de l’internet mobile accompagne ces évolutions : en 2012, 40 % des personnes résidant en France ont déjà surfé sur Internet, en dehors de chez elles, via un ordinateur portable, un téléphone portable ou un appareil de poche, elles n'étaient que 10 % cinq ans auparavant. » link
Sans transition vous comprendrez plus facilement qu’avec tout ce temps passé devant un écran, en plus de celui de la télé, fait que plus personne n’a le temps, même pas celui de se faire à manger alors y vont au supermarché acheter vite fait des pizzas au moins cher du moins cher. Rien que du bon : démonstration via Capital.fr
Les astuces des industriels de la pizza ne manquent pas pour tirer les prix
Faux fromage, jambon à l’eau… Pour faire des pizzas à bas coût, les industriels usent parfois de recettes inattendues.
- Carrefour, Leader Price : ils utilisent du faux fromage
- DR.Oetker, Super U : ils réduisent la taille de leurs pizzas
- Auchan, Carrefour : ils préfèrent la pâte à la garniture
- Buitoni, Intermarché : ils remplacent les tomates par du concentré
- Intermarché : il incorpore du jambon à l’eau
- Picard : il opte pour une cuisson économique
- Aldi, Sodebo : ils rognent sur les poids des ingrédients chers…
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Ci-dessous une vrai Pizza