En marge d’une dégustation des vins du Liban j’ai croisé l’ami Philippe Faure-Brac et je lui ai demandé s’il avait reçu un jour la visite à son excellent Bistro du Sommelier 97 Boulevard Haussmann, 75008 Paris link de la bande des 3. Bien sûr, j’ai été plus précis, citant le nom du chef de la bande. Philippe m’a répondu qu’en effet, assez récemment, il avait vu débarquer chez lui ces cloportes avant d’ajouter qu’une étrange proposition lui avait été faite par le meneur et qu’il avait refusé.
Et puis hier, au retour de mon périple mouillé au Macéo pour déguster la très belle de vins de la maison Bizeul, Claudine et Hervé, puis à la Bourse pour le salon de la RVF où j’ai pu pénétrer grâce à la complicité de l’ami Pascal Agrapart, et où j’ai bien sûr croisé mon grand ami vendéen Jean-Paul Lubot très bien protégé par le service de sécurité, allez savoir pourquoi, je lis un papier très intéressant de Luc Charlier sur le sujet link
Entre, deux dégustations dans la région de Lirac Christine et Luc, se sont attablés dans le « bistrot » Le Papet de Saint Laurent des Arbres, sur le rond-point du village, au hasard et un peu pour le large parking à proximité. Il était un poil avant 13 heures. Je vous invite à lire ce qu’en dit Luc qui conclue avec sa franchise habituelle « on a fait un lunch tout à fait savoureux, bien arrosé (un peu trop même pour le midi) et équilibré. « Non licet omnibus quotidie edere apud Bocusum Aureum », dit le sage. »
Bref, revenu à Corneilla, Christine intriguée par ce que leur avait confié la patronne, voir ci-dessous, est allé surfer sur la Toile et il y a fait une découverte très intéressante. Cliquez sur le VOICI de Luc et, comme moi, vous ferez le lien.
Que leur avait confié la patronne du Papet ?
« Or, la patronne, que nous complimentions sur le service, nous avait indiqué qu’un groupe de trois personnes, se présentant comme « critiques gastronomiques », lui avait proposé une insertion contre une somme que j’avais jugée rondelette (entre 500 et 1000 €, je ne me souviens plus). Devant son refus, on lui avait offert en alternative un billet sur le blog en échange du repas pour trois ce jour-là. Et l’affaire fut conclue. On lui a reproché de ne pas accepter d’animaux à l’intérieur et, effectivement, que le menu seul soit servi à midi, et non la carte. Quelque temps plus tard, un billet très sévère l’avait « récompensée » de son acceptation. Elle ne se souvenait plus du media ... et elle a bien raison. »
Ça date d’il y a un peu moins de deux ans, à l’époque ce blog immense, phare de la blogosphère gastronomique, ne notait pas sur 20 et recevait des commentaires. Gentiment hier, Luc y a déposé le sien. Pour l’heure, le Bistro du Sommelier de Philippe Faure-Brac n’a pas eu droit au traitement de faveur de l’excellentissime chroniqueur. Affaire à suivre même si je doute fort que le pisseur de copie ose s’attaquer à si forte partie. Il chalute maintenant à Paris dans les eaux d’adresses plus modestes, sans doute finira-t-il par se replier sur les enseignes des belles et grandes zones commerciales de nos périphéries pour satisfaire son appétit.
Pendant que j’y pense, comme dirait un autre grand phare de la blogosphère du vin lui : JP Géné dans les pages du Monde Magazine nous livre un excellent papier sur Invignez-Vous link