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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 09:04

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Dans son bel album « Sancerre terre et vins d’enchantement » Laurent Sorcelle se fait lyrique « Sancerre, unique par son goût, ses arômes, ses origines, son mystère sa beauté. Sancerre, royaume du Sauvignon. Terre de Pinot noir.


Les vins de Sancerre sont le reflet de l’âme de cette terre née avec la Loire d’une faille géologique. Une terre riche en sédiments marins, en sol rocailleux, en coteaux. Une terre bordée par le fleuve majestueux, bercée par le souffle du vent, par les chants des oiseaux, les notes de musique et la poésie des mots de ceux qui y travaillent ; des gens ouverts sur le monde et passionnés. »


Changement de décor avec l’article de Valéry Michaux « L’union des compétences a transformé le vignoble Sancerre en succès »


« C’est l’économiste Alfred Marshall au début du 20ème siècle puis l’expert en stratégie Michael Porter dans les années 1980 qui ont popularisé des concepts tels que celui de « cluster » pour exprimer comment de petits territoires localisés (du type de la Silicon Valley) concentrant des entreprises d’un même secteur économique en concurrence réussissent à développer des avantages concurrentiels mondiaux. Ils mettent notamment en avant la notion d’écosystème humain innovateur. Appliquer la théorie des clusters pour mieux comprendre les facteurs clés de succès ou d’échec des vignobles est relativement nouveau. En effet, au-delà des qualités organoleptiques intrinsèques de nos vins ou encore du marketing qui accompagne leur commercialisation, quels sont les facteurs qui expliquent le succès d’un vignoble par rapport à un autre vignoble ? »


Qui est Valéry Michaux ?


Elle est directrice de la recherche à Neoma Business School depuis septembre 2012. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion (prix national de thèse de doctorat en système d’information de la Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises) et enseigne, depuis 10 ans, le management stratégique et des organisations, après un parcours professionnel dans le secteur privé et parapublic.


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Alors que Laurent Sorcelle couche des titres chauds et vibrants :


-        Les Vins et l’âme


-        La mémoire de cette terre


-        Le vigneron, la vigne et les saisons


-        Le goût du bonheur


-        Sancerre terre d’inspiration…


Valéry Michaux, elle, aligne de froids enseignements :


-        Premier enseignement : une vision stratégique portée par une gouvernance locale


-        Second enseignement : la polycompétence des vignerons


-        Troisième enseignement : une marque ombrelle unique « Le Sancerre » fédérant sous une même bannière 350 entrepreneurs en concurrence


-        Quatrième enseignement : le développement de l’auto-surveillance entre vignerons


-        Cinquième enseignement : la spirale vertueuse R&D/innovation/investissement.


« Sancerre terre et vins d’enchantement » de Laurent Sorcelle est publié aux éditions de l’Arcande.



L’article de Valéry Michaud « L’union des compétences a transformé le vignoble Sancerre en succès » est à lire ICI link


Si vous avez eu le courage d’ouvrir le lien et de lire je vous vois venir avec vos petits sabots de terroiriste pour me soumettre à la question : « Taulier que penses-tu de tout ça ?


-        La réponse est dans la question vous répondrai-je ?


Si j’ai le courage et d’acheter et de lire l’étude réalisée par S. Chartes et V. Michaux, publiée aux éditions MPE : «Stratégie des territoires vitivinicoles, clusters, gouvernance et marque territoriale» (collection Recherche, « Management et Prospective », France, 2014) je vous répondrai.


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commentaires

P
<br /> Ca nous change des commentaires de Molière : " Le poumon...Le poumon...le poumon vous dis je ! " - Merci à Luc charller grace à lui je ne mourrais pas idiot. Quand je pense que j'en ai croisé des<br /> médecins dans des dégustations, des voyages oenologiques ou autre et que aucun, même en termes plus accéssibles , ne nous à jamis rien expliqué sereinement. J'en souffre    (<br /> hihihi)  encore retrospectivement.<br />
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L
<br /> Et si on arrêtait de dire des imbécilités concernant les céphalées après l’ingestion de boissons alcoolisées !<br /> <br /> <br /> Il y a toute une série de raisons qui les provoquent, et les deux principales sont très bien connues : l’excès de sulfite (mais le seuil est très variable d’une personne à l’autre) et une<br /> déshydratation intracellulaire au niveau cérébral, qui est causée par un déséquilibre osmotique lié à des différences de concentration de l’éthanol dans la cellule et hors de la cellule. La<br /> réaction aux sulfites n’est pas propre au vin, il y en a dans TOUT (ou presque), même les huîtres conditionnées que vous achetez en GD (ou ailleurs), les fraises en barquette, une kyrielle de<br /> médicaments et notamment presque TOUS les antibiotiques injectables (oui oui).<br /> <br /> <br /> Après, la liste des amines biogènes ne cesse de s’allonger mais elles débouchent finalement presque toujours sur la formation d’histamine (le point commun final de presque toutes<br /> les réactions de type allergique) ou de tryptamine, parmi d’autres. La responsabilité collective de celles-ci ne fait aucun doute, mais on a du mal à prouver clairement la part de chacune<br /> d’elle, en clinique humaine en tout cas.<br /> <br /> <br /> Ensuite, l’éthanol est « détoxifié » pour une large part au niveau du foie en formant des aldéhydes (dont une première oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde). Quand nous buvons encore<br /> plus, la voie métabolique de l’alcool-déhydrogénase se sature vite et nous avons recours à un processus supplétif : les cytochromes. Ils « fabriquent » beaucoup de chaleur à ce<br /> moment-là. Enfin, chez l’alcoolique chronique et/ou profond, ce sont les catalases qui font le boulot. Or, l’acétaldéhyde (proche chimiquement du fameux « formol » qui a un atome de<br /> carbone en moins cependant) est un toxique puissant. On le tient pour responsable d’une majorité des symptômes des « gueules de bois ».<br /> <br /> <br /> Après, heureusement, cet aldéhyde est déshydrogéné en acétate ... que nous gérons beaucoup mieux.<br /> <br /> <br /> Enfin, il y a les « impuretés » et notamment des alcools autres que l’éthanol, principalement dans les eaux-de-vie de marc ou de fruit et les genièvres (grappa, slivowicz, Bols et autre<br /> aquavit ...).<br /> <br /> <br /> Donc, l’idée que les « mélanges » sont plus mal supportés ne tient pas debout ... SAUF que vous multipliez les chances de rencontrer quelque chose qui vous « fait mal » quand<br /> vous diversifiez les origines et qu’on peut raisonnablement admettre que ceux qui boivent des « mélanges » boivent sans doute plus, en valeur absolue.<br /> <br /> <br /> Enfin, soyons constructifs : deux attitudes préventives vous aideront. Il faut boire énormément d’eau, salée et bicarbonatée si possible (cela combat la déshydratation intra-cellulaire) et<br /> aider le foie autant que possible par des cholagogues. Ça, c’est pour combattre l’excès d’alcool.<br /> <br /> <br /> Pour le SO2, il n’y a rien à faire, sauf le dépister : attention aux blancs « un peu trop gras » qu’on a dû protéger, attention aux vins moelleux, attention aux vins qui<br /> ont ce « petit quelque chose » au nez qui vous prévient (odeur, irritation puis congestion nasale ou démangeaison) et SURTOUT, attention aux vins dont la finale est particulièrement<br /> rêche et sèche, « rapeuse ». Tout ceci ... pue le soufre à plein nez !<br /> <br /> <br /> Et maintenant : ad fundum, commilitones !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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P
<br /> Je souffre avec ceux qui souffre mais ce discours sur le mal de tête ( que je ne conteste pas )<br /> <br /> <br /> me fait penser à la vieille et tenace réputation attachée aux vins d'Alsace. Grand consommateur, et pour cause ce ces derniers mais aussi du POULLIY FUME ( il faut bien varier les plaisirs) je<br /> n'ai jamais eu mal au crâne ! Alors que le mélange vodka/ouiski de mes jeune années, j'vous raconte pas ! Ouski ou vodka seul, aucun mal de crâne ;mais le mélange....C'est ce qui permettait<br /> aux  humoriste style Peter USTINOV de prédire que les deux régimes étaient irréductibles.<br />
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J
<br /> <br /> sans vouloir vous offenser le soufre ne souffre pas les 2 f <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Jean)Marie,  nous sélectionnons des Pouilly Fumé depuis belle lurette, il y en a qui ont été rejetés par manque de typicité mais jamais de problème de souffre. nous en avons un depuis<br /> quelques années qui est goûté et regoûté à chaque millésime et, jamais, nous n'avons eu de problème qualité-prix".,Et concernant le souffre,l'équipe est très sensible, au grand dam de<br /> certaines viticulteurs  Jacques<br />
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J
<br /> <br /> sans vouloir vous offenser le soufre ne souffre pas les 2 f<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> les "enseignements" de V. Michaux sont tout simplement et tout betement la definition de ce que doit etre une appellation. Rien de nouveau. Sauf que certains ne l'ont pas applique aussi bien que<br /> Sancerre.<br />
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