Est-ce l’effet FranceAgrimer Jérôme Despey, depuis sa dunette, nous avait promis un plan de longue vue pour éclairer la stratégie du secteur-clé qu’est le vin.
Cap 2025, ils n’ont pas osé se contentant d’évoquer les perspectives à l’horizon 2025.
La gestation fut longue et difficile, en chambre, veillée comme du lait sur le feu par la fine fleur du monde du vin.
Qui s’en attribuera la paternité et la maternité, je ne sais mais Anne Haller, qui semble être la marraine, nous affirme que « Les débats ont été assez intenses au sein du Conseil Spécialisé, mais on est bien arrivé à un consensus : en mai le plan stratégique a été voté, dans sa rédaction actuelle, à l'unanimité (sans abstention, ni vote contre)
Je n’ai jamais eu beaucoup de goût pour le consensus, souvent mou, tout le contraire de choix clairs qui seuls sont porteurs d’action.
La stratégie est, et reste, un art militaire qui ne s’accommode pas des petits arrangements entre amis et qui ne supporte bien évidemment pas l’évitement des sujets qui fâchent.
Gouverner c’est choisir !
Tout le reste n’est que piètre littérature qui ne troublera guère les générations futures.
73 mesures, et pourquoi 80, ça nous aurait permis de faire un jeu de mots à 2 balles sur les 4 vins : le rouge, le blanc, le rosé et le nature.
32 pages, Dieu que c’est long ! Confus, sans hiérarchie, ennuyeux. link
Du souffle messieurs !
Ça sent la technostructure, l’externalisation, un plan stratégique n’est pas un catalogue balayant un peu tout pour faire plaisir à tout le monde et ne déplaire à personne, mais un travail sur soi-même permettant d’intérioriser ce qui unit, ce qui rend fort, entreprenant. Se mettre en mouvement, osons le mot gagner ! Gagner ou regagner des parts de marché.
Y z’auraient dû consulter Dédé, notre Deschamps national qui a su coacher sa bande de loustics d’une main de maître, lui faire partager ses choix, ses options stratégiques, mettre les egos dans la poche et retourner les éternels râleurs de Français.
Quel que soit le résultat qu’obtiendra son équipe, et d’ailleurs qu’importe, il a choisi, il a bâti, il a fait que l’avenir soit ce que l’on fait.
« Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »