Dans le Monde culture d’hier Véronique Mortaigne nous offre un très bel article « Catherine Ringer : gouaille, chignon et bandonéon »
« Le tango n'est pas mort avec Gardel, ni même avec Piazzolla (…) Avec l'album Plaza Francia, paru lundi 7 avril, Eduardo Makaroff et Christophe Müller, deux des fondateurs du groupe Gotan Project, poursuivent leur entreprise de rénovation du tango »
« Catherine Ringer, devenue ici la chanteuse officielle du groupe Plaza Francia (...)
La Ringer en tanguera ?
Pas exactement. « Nous voulions cette fois incurver le tango cancion, le « tango chanté » qui est au centre de nos intérêts vers la pop, le rock. Nous avons cherché à transposer les rythmes, antinomiques. Puis, nous avons cherché une voix féminine, et Catherine s'est imposée. » En rock star. »
« Fin mars, le label Because Music (…) avait organisé le lancement du disque dans les vastes salons du Chalet du lac, dans le bois de Vincennes – parquet de danse, velours rouge, lustres et candélabres (…) Catherine Ringer étonne alors. Son espagnol est impeccable, elle joue, elle est une magnifique interprète, en hauts talons et châles. Et chignon (…) Ringer a dépassé son rôle de star du rock depuis longtemps. Elle aime les mots, les musiques, elle en fait un théâtre. »
« Marcia Baila, premier tube des Rita Mitsouko, racontait l'histoire vraie d'une jeune chorégraphe argentine terrassée à Paris par un cancer. »
« Ces tangos revisités (il y a aussi un boléro, Cenizas) portent en eux la nostalgie de l'exil, celui des Argentins installés à Paris, un sentiment qui n'est pas non plus étranger à Catherine Ringer, fille d'un juif polonais réfugié en France en 1947. »
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