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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 00:09

Reçu par SMS à 8h52 dimanche.


Mais pourquoi diable serais-je en Loire en ce beau dimanche après-midi enfin ensoleillé, alors que de la Place Denfert-Rochereau ma proche voisine montaient les longs et bruyants braiements sonorisés de la Manif pour tous ? Merci papa, merci maman…


Être en Loire pour les non-initiés signifiait, bien évidemment, que j’en étais.


Eh bien non, n'en déplaise à ma questionneuse, je n’en étais pas !

 

Et pourquoi n’en n’étais-je pas ?

 

Parce que je n’avais pas à en être.

 

Là je sens que je commence à pousser le cochonnet au-delà des limites de votre patience.


En être c’était être présent aux z’off qui gravitent en ce moment autour du quasi-moribond salon des vins de Loire sis à Angers.


C’est du dernier chic pour la gente blogueuse que de se presser aux z’off qui portent de beaux noms : « Renaissance des Appellations », la « Dive »…


Cha-teaudeBre-ze-intherounds.jpg

 

Tout le monde, ou presque, s’y presse.


Tout le monde sauf moi qui n’a strictement rien à y faire.


En effet, même z’off un salon de vignerons pour moi c’est organisé pour les professionnels : acheteurs de tout acabit et nationalités,  journalistes patentés, blogueurs-dégustateurs…


Les vignerons ne se déplacent pas loin de chez eux pour nos beaux yeux mais pour trouver des acheteurs. Même les très connus ont besoin de vendre leurs quilles...


Bien sûr j’aurais pu m’y rendre pour serrer la pince à de nombreux amis présents sur ces z’off, licher quelques verres avec eux, twitter sur eux, poster des photos d’eux sur Face de Bouc, délivrer dans un « brillant » écrit mes vapeurs de chroniqueur. En bref, encombrer les allées et faire semblant d’être un mec important.


Comme vous le savez si vous me lisez : non, je ne fais plus salon qu’il soit z’off ou non et bien évidemment cette abstention ne changera en rien la face du monde du vin.


Mais z’alors me direz-vous pourquoi pondre une chronique pour quasiment ne rien dire ?


Pour deux raisons : une mauvaise et une bonne !


1-     Tout bêtement parce que je n’avais pas envie de publier celle que j’ai pondue d’un trait après le déjeuner. Du genre toxique : tourne toujours 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler me disait souvent la sage mémé Marie ;


2-   Tout simplement parce le Taulier, comme les grands médias, sous-traite maintenant ses chroniques « beau nez du vin » à du personnel qualifié.


Oui, très chers lecteurs, vous aurez droit, incessamment sous peu, aux commentaires de dégustation du sieur DENIS BOIREAU qui préside aux destinées d’un club de joyeux buveurs-dégustateurs dans une banlieue reculée mais proche de Longjumeau dont l’ancien maire, la sémillante NKM, a eu l’étrange idée de déserter pour venir se présenter dans mon  XIVe arrondissement.


Yeu-040.jpg

Denis Boireau à gauche sur la photo mais à droite de Luc Charlier

 

Avouez que l’information valait bien une petite  chronique de début de semaine.


Afin que vous ne me reprochiez pas de vous avoir fait perdre votre temps en ce début de semaine je propose à votre lecture une chronique très sérieuse « Eloge de la retenue sur les réseaux sociaux » d’Erwan Desplanques - Télérama n° 3341


« C'est la frange la moins visible de la France invisible. La majorité silencieuse qui ne réclame rien, sinon son droit à continuer de vivre sans bruit. Ces citoyens ne s'exhibent pas sur Facebook, ne diffusent pas leurs photos de vacances, se fichent d'être populaires sur Twitter. Ils sont juste discrets. Par nature ou par réaction, rétifs à l'actuelle « tyrannie du paraître » pour reprendre la formule du psychanalyste Gérard Bonnet (La Tyrannie du paraître, Faut-il se montrer pour exister ?, éd. Eyrolles, 2013). » link

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commentaires

A
<br /> Ben moi, j'étais sur les bords de la Loire !<br /> <br /> <br />  <br />
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V
<br /> Au delà de ce que tu écris, je comprends assez bien cette lassitude, que j'avais d'ailleurs moi-même exprimée l'an dernier. Beaucoup de manifestations pinardières sont devenues des<br /> pince-fesse où l'on vient exhiber son dernier brushing, son dernier tatouage, sa dernière barbe de hipster et où, finalement, le vin joue un rôle mineur.<br /> <br /> <br /> Extrait: "Cette ambiance (les "initiés" l'auront forcément reconnue), c'est celle de ces désormais traditionnelles, "incontournables", dégustations de La Dive Bouteille, sorte de<br /> Vinexpo alternatif de février où les mondainsvineux (professionnels et apparentés) troquent le smoking et le badge CIA avec code-barre pour la casquette de titi<br /> parisien et les rouflaquettes. La Dive (il faut juste dire "La Dive", sinon ça fait tarte!), si tu ne l'as pas faite à cinquante ans, tu as raté ta vie. La Dive,<br /> the place to be*, comme les collections dans la fringue (ou les "primeurs" à Bordeaux il y a quinze ans), c'est bondé, pas très pratique, mais si on ne t'y voit pas, tu es un blaireau,<br /> un provincial, bref un type qui n'a rien compris au vin d'aujourd'hui. Donc on y va, on goûte en prenant un air pénétré, grave, en slalomant entre accolades et effluves de mazout."<br />
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J
<br /> <br /> la Dive je n'y suis jamais allé car je ne goûte pas la ralliée de la RVF et son fonds de commerce...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Très peu de zoffs chez moi. Et pas de Loire cette année. En revanche un deuxième salon à venir à Montpellier : Vinisud et sa cohorte doff en tous genres. T'a des gens qui doivent se faire des<br /> couilles en or...<br />
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R
<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bah moi comme j'étais depuis vendredi chez mon amie vigneronne, Fiona Beeston (Le Clos des Capucins et Perfectly Drinkable) qui ne participe à aucun des ces Z'offs ni même au Salon des Vins de<br /> Loire, nous sommes quand même allés faire un petit tour - de 12 à 15 h - à la Dive, abritée dans les caves du faiseur de bulles Ackermann. Presque 200 vignerons, mazette, et encore il paraît<br /> qu'ils ont du refuser du monde (à 250 € le fût en guise de stand), je me suis un brin ennuyé. C'était bien l'occasion de serrer quelques paluches, de siroter un verre ici ou là, mais sans plus.<br /> Nous sommes vite repartis à Chinon et, aujourd'hui, nous n'irons pas au Salon des Vins de Loire qui, comme tu le dis si bien, confine à l'lnutilité. Ciao, à demain, si vous le voulez bien...<br />
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A
<br /> Bonjour Jacques<br /> <br /> <br /> Peux-tu STP, m'adresser désormais ton blog sur alain.ribet@wanadoo.fr et plus sur mon adresse objectif aquitaine. C'est plus simple pour moi.<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> a.r.<br />
Répondre

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