1- Ma copine Isabelle la cathodique, qu’est du genre ogresse aux yeux bleus, écrit dans le HuffPost link qu’il faut manger à tout prix manger de la cochonnerie avec les apéros estivaux made in Bordeaux et, connaissant mon goût immodéré pour le Bordeaux Clairet, la mâtine affirme que « ce vin à la structure tannique modérée convient à merveille pour ce genre d'apéritif. Son nez intense exprime des arômes de fraises, avec des nuances de groseille ou de grenadine et, parfois, des touches florales telles que rose ou pivoine. Autrement dit, ce vin sent bon l'été et il ira de pair avec votre assiette de charcuterie française! » (très belle photo d'un plateau de cochonnailles)
2- Et pendant ce temps-là dans le Figaro madame link , Marie-Catherine de La Roche, rang de perles sur chemisier blanc, dans L’apéro sans accros ni kilos, prescrit afin que les « enivrants plaisirs ne pèsent pas sur la balance et la conscience, nos astuces de chef à picorer le cœur léger « Le saucisson (400 kcal*). On remplace par de la viande des Grisons ou de la bresaola (132 kcal). »
L’apéro à l’eau pure ou au pur jus de fruits pressés ce serait vraiment tristounet alors la madame concède Avec modération : vin et champagne. « La plupart des vins ne contiennent que 1 g à 3 g de sucre (1 g = 4 kcal) pour 100 ml. L’addition calorique vient de l’alcool, qui apporte 7 kcal par gramme. Dès lors, plus le degré d’une bouteille est faible, plus elle sera « calories light ». La majorité des vins tourne autour de 12° d’alcool, soit environ 90 à 100 kcal pour un verre. Au final, c’est tout de même moins qu’un demi de bière (130 kcal en moyenne) ou qu’une canette de soda (130 kcal). Quant au champagne, s’il contient un peu moins d’alcool, il peut apporter plus de sucre que le vin. De brut à sec, une flûte peut donc varier de 90 à 150 kcals. »
3- Et pendant ce temps-là, sous le cagnard du bord des routes de la Grande Boucle, y’a une « population hystérique » (sic) qui attend les chars publicitaires que des « jeunes filles (et quelques garçons) souvent court vêtues balancent (…) des milliards de babioles plus ou moins utiles (porte-clés, stylo Bic, sachet de lessive, bonbons). Élodie, sympathique kiné lyonnaise de 26 ans établie à Paris, dispute son 7e Tour de France au sein de la caravane Cochonou. « En tout, pendant le Tour, on distribue 5 000 cabas, 115 000 bobs et 460 000 mini-saucissons secs. Ça fait neuf tonnes de saucisson. » Un témoignage édifiant sur le blog de d'Henri Seckel et Rémi Dupré journalistes du Monde.link
Vous avez dit sauvageons des cités ? Lisez !
« Le public. Parfois, surtout en montagne, les gens ont tellement envie d’avoir les « goodies » qu’ils peuvent se jeter sur la voiture, essayer de nous attraper, d’agripper les sachets de bobs, etc. Il faut faire très attention, se mettre bien au milieu de la deudeuche. Et puis s’ils n’ont pas leur saucisson, on peut se prendre des jets de diverses choses. Le plus sympa, c’est l’eau. Parfois on a de la bière, parfois des cailloux, etc. En montagne, il faut vraiment faire attention.
[Un autre membre de la caravane Cochonou nous a déclaré : « Si tu t’arrêtes dans la montagne, t’es mort. Les mecs te piquent tout, ton bob, tes lunettes. Une année dans les Pyrénées, des Basques attendaient au-dessus de l’entrée d’un tunnel et ils se mettaient à pisser quand arrivait la caravane. On était accueillis par un rideau de pisse. Il fallait passer en fermant les yeux et la bouche. »]
Sans commentaire mais vous pouvez en faire sans modération…