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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:00

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Une dramaturgie absolue : l'agression de Schumacher sur Battiston, l'épreuve des tirs aux buts où mon poulain le grand Max Bossis qui avait tout donné échouait...


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Max Bossis a été mon élève au lycée agricole de la Roche sur Yon. C'était un grand joueur, intelligent, infatigable, courtois, discret, un exemple... Fils de paysans de St André Treize Voies, une grande famille qui aurait pu former une équipe capable de jouer au plus haut niveau, il est pour moi le bon exemple de ce qu'était l'ascenseur social du sport avant la période fric. »


J’écrivais ces lignes en novembre 2005 alors que je venais d’acheter le Monde à l’aéroport de Séville.link


Le grand Max, c’était un grand taiseux, discret, un gars de Saint-André-Treize-Voies, une famille de footeux, des paysans, lui, comme il le confiait à un journaliste, aimait la nature « Jeune, je rêvais de football … et de m’occuper d’une réserve naturelle… » Alors qu’il jouait au FC Yonnais, un après-midi alors qu’avec d’autres élèves Max était venu bêcher dans mon jardin, je lui avais confié qu’il devrait répondre positivement à l’offre du FC Nantes. Il a passé son bac d’abord, sérieusement comme toujours.


Je sais, que Séville lui colle aux bas, il le dit un peu fataliste « Quand ils m’abordent, les gens ne peuvent s’empêcher de me parler de Séville… C’est plus fort qu’eux ! »


Ce matin ce n’est pas ce souvenir que je souhaite évoquer mais le beau jeu, celui dont m’a nourri le FCN de José Arribas.


Je n’ai pas l’âme d’un supporter, je ne braille pas, je suis intensément le jeu, je goûte j’apprécie.


Comme je l’ai écrit dans une chronique j’aime bien cette nouvelle équipe de France lorsqu’elle joue ce beau et vif football vertical comme le disait PL Basse sur Itélé.


Pour moi les drapeaux, les hymnes, ce n’est pas mon truc, je respecte mais je ne vois pas au nom de quoi certains glosent sur le fait qu’untel ou un untel n’entonne pas l’hymne national. Chacun joueur a sa façon de se concentrer, sa liberté de choix doit être respectée.


Sur Face de Bouc et Twitter les relents d’un nationalisme stupide, d’un racisme affiché, revendiqué même, me dégoûtent.


Ce n’est ni la France, ni la Belgique, ni le Brésil qui foulent la pelouse mais deux fois 11 joueurs et l’arbitre qui fait lui aussi parti  du jeu. L’irruption de la télévision, du grand écran ont profondément pollué l’esprit du spectateur. Posé le cul sur son canapé il passe son temps à contester l’arbitre. Les erreurs de celui-ci font partie du jeu. Il est cocasse  de voir Maradona, un immense joueur mais un tricheur donner des leçons de morale.


Bref, je fus joueur de basket de bon niveau, j’aurais pu faire carrière comme me le demandait André Ostric le DTN. J’ai toujours respecté les décisions de l’arbitre même lorsqu’elles me paraissaient injustes.


Pierre-Louis Basse est né à Paimboeuf dans une famille de militants communistes, moi je suis né en Vendée avec un père Mendésiste, nous partageons la même passion pour le jeu et je vous recommande « Séville 82 : France-Allemagne Le match du siècle » et son dernier «  Mes seuls buts dans la vie » chez Nil éditions.


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France-Allemagne : Ach ! Séville ! link

 

     

 

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