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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 00:09

Dans le vocabulaire ordurier l’insulte « Résidu de F... C... » proférée à l’égard d’un individu se place en bonne position dans l’ignominie. Certains mots ont dans leur phonétique un poids spécifique annonciateur d’une forme de haut le cœur. Résidu est de ceux-là même si, comme le souligne le Robert, il est passé d’une forme neutre : ce qui se dépose après une opération chimique à une valeur péjorative. Alors la conjonction de résidus au pluriel avec l’abomination de la désolation des pesticides débouche sur un cocktail explosif, anxiogène.

En mon temps de sauvageon du bocage vendéen nous mangions des fruits cueillis dans les arbres et les buissons sans nous poser de questions et les navets du pépé, qui nous servaient à chasser de notre haleine le parfum des P4 que nous venions de fumer en cachette, nous les croquions sitôt tirés du rang. Heureux temps s’exclameront les Verts ! Pas si sûr car j’ai vu le pépé, avec son pulvérisateur sur le dos, traiter comme il disait. Vous dire quel était le produit de traitement je ne saurais vous le dire. Bref, notre ignorance nous protégeait de toute angoisse et, comme nous n’habitions pas très loin du lieu dénommé le « bourrié » où les détritus putrescibles ménagers du village étaient entassés avant de devenir le réceptacle du contenu des fosses, outre les fortes fragrances estivales, je ne suis pas certain que ce riche amendement fut indemne de résidus divers et variés.

Lisez-moi bien et ne me faites pas dire ce que je n’écris pas : toute forme de résidus qui pourraient nuire à la santé de ceux qui consomment le produit sur lequel ils sont déposés me dérange. Ma problématique aujourd’hui se limite à la qualité de l’information du consommateur. Il existe en effet des normes : les LMR limites maximales de résidus qui sont les niveaux supérieurs légaux de concentration de résidus de pesticides dans ou sur les aliments destinés à l’alimentation humaine et animale. Ces LMR sont basées sur de bonnes pratiques agricoles et requièrent que les pesticides autorisés soient utilisés au plus bas niveau nécessaire à une protection efficace des végétaux. Face à la situation présente, qui est une donnée, un constat, pas un acte d’accusation, il me semble que l’important est de briser le face à face stérile des « dormez braves gens votre santé est sous notre bienveillant contrôle » et des « on vous empoisonne braves gens vous allez tous mourir à petit feu » je plaide, pour que dans notre beau secteur du vin, où la question des résidus quoiqu’en disent certaines ONG n’atteint pas l’acuité et la dangerosité constaté dans les fruits et légumes consommés frais, au lieu de construire une échelle de Richter fondée sur le seul « je suis propre que mon voisin » se mette en place un outil d’information fiable des consommateurs.

En effet, lorsque je prends connaissance du communiqué de presse de l’EFSA Autorité européenne de sécurité des aliments (écrit en français alors que le rapport lui est publié exclusivement en anglais) annonçant la publication de son rapport annuel pour 2008 sur les pesticides que lis-je ?

« Le rapport, préparé par l’unité PRAPeR de l’EFSA — l’unité en charge de l’examen par les pairs des évaluations des risques liés aux pesticides — constate que 96 % des échantillons analysés sont conformes aux limites maximales de résidus (LMR) légales et que 4 % les dépassent, par rapport à 5 % en 2006[3].

Au total, en 2007, plus de 74.000 échantillons issus de près de 350 types d’aliments différents ont été analysés du point de vue de leur teneur en résidus de pesticides, ce qui représente un accroissement de 13 % par rapport à 2006. Les États membres ont fait des efforts considérables afin d’étendre la portée des méthodes analytiques, rendant par là même possible la détection de 870[4] pesticides en 2007, une augmentation de 13 % par rapport aux années précédentes[5].

Afin de protéger les consommateurs, les LMR sont établies à des niveaux qui sont sûrs pour eux tout en correspondant à la plus petite quantité de pesticide nécessaire sur les cultures pour obtenir l’effet recherché. L’EFSA précise que la présence de pesticides dans l’alimentation — et même le dépassement d’une LMR — n’entraîne pas nécessairement de problème du point de vue de la sécurité des aliments. Quand une LMR est dépassée, l’exposition doit être calculée de façon à pouvoir évaluer si ce dépassement présente un risque potentiel pour les consommateurs.

Pour évaluer l’exposition chronique (à long terme) du consommateur, l’EFSA a appliqué une approche de précaution, en utilisant des hypothèses prudentes qui surestiment l'exposition. Pour tous les pesticides évalués, excepté un (le diazinon), l’exposition chronique ne doit pas susciter d’inquiétude pour la santé du consommateur. Il est à noter que, depuis le mois de décembre 2007, toutes les autorisations concernant cette substance ont été retirées et les LMR ont été abaissées.

Pour évaluer une exposition aigüe (à court terme), l’EFSA a également envisagé les scénarios les plus pessimistes. Pour ces estimations, elle a donc pris en considération une consommation alimentaire élevée, combinée au plus haut niveau de résidus observé dans le programme de surveillance de l’UE en 2007. En réalité, il est très peu probable que de tels cas critiques d’ingestion se produisent. En supposant que ce scénario se présente, on ne pourrait cependant pas exclure un risque potentiel pour le consommateur pour certains des résultats concernant 52 combinaisons de pesticides/aliments ; dans plusieurs de ces cas, le problème a déjà été traité en retirant les autorisations ou en abaissant les LMR.

L’EFSA a établi un ensemble de recommandations pour les futurs programmes de surveillance sur les résidus de pesticides, notamment la modification des modalités de signalement afin de garantir des résultats plus détaillés qui permettront une évaluation plus précise de l’exposition. Ces améliorations contribueront à mieux informer les gestionnaires des risques et les aideront à règlementer une utilisation sûre des pesticides. »

 

La dépêche de l’AFP à propos de ce communiqué de presse précise elle « L’agence relève également que la présence de pesticides est supérieure dans les denrées importées de pays situés hors UE (7,6%) que dans les échantillons produits au sein de l’UE (2,4%). Les dépassements des limites autorisées ont surtout concerné les échantillons d’épinards (6,2%), d’oranges (3%), de riz, de concombres, de mandarines, de carottes et de poires. Concernant les aliments pour bébé (2062 échantillons), 76 présentaient des résidus de pesticides dont 4 seulement excédant les normes maximales recommandées. »

 

Tout ça n’est que de la communication qui passe largement au-dessus de la tête des pousseurs de caddies qui, peut-être, ne retiendront seulement que 4 pots pour bébé étaient infestés de résidus de pesticides car je ne sais plus qui en aura causé à la télé. La question vaut mieux que ces volutes de pseudos informations qui exacerbent les batailles des chiffonniers qui ne débouchent sur rien de bien concret. Pour alimenter le débat, et si vous avez eu le courage de me lire jusque-là, je verse une info au débat.

 

 

« La Vieille Ferme adhère à la démarche « +NATURE by EXCELL » basée sur un référentiel spécifique pour contrôler la qualité de ses approvisionnements.

La Vieille Ferme est ainsi capable de garantir à ses consommateurs des vins de qualité dont la teneur en résidus de pesticides a été sérieusement réduite en quantité et en nombre de molécules présentes.... Perrin et fils est un des premiers intervenants vinicole de la vallée du Rhône qui propose sous la marque La Vieille Ferme trois vins sous AOC : un rouge Côtes de Ventoux, un blanc Côtes du Lubéron et un rosé Côtes de Ventoux. La Maison Perrin et fils commercialise chaque année plusieurs millions de bouteilles sous cette marque. Ces vins sont à la fois plébiscités par les français et à l’export au Canada, aux USA et au Royaume Uni, des marchés très sensibles aux produits éco-responsables. Sans être issus strictement de l’agriculture biologique les vins de La Vieille Ferme offre aux consommateurs des produits contrôlés de la vigne à la bouteille dans le cadre d’une démarche raisonnée.

 

Excell, expert en analyses de traces, est un partenaire incontournable du milieu agroalimentaire et plus spécifiquement vitivinicole.

Pour répondre à la demande des professionnels et après deux années d'étude et de recherche sur les pesticides des vins, Excell a élaboré un nouveau concept "+NATURE by Excell".

La démarche "+NATURE by Excell" permet au consommateur d'identifier en un coup d'œil les produits agricoles ayant significativement réduit l'usage des pesticides quel que soit leur mode de production.

La marque "+NATURE by Excell" est décernée suite au contrôle des teneurs en résidus des produits finis livrés au consommateur et non plus seulement sur la foi de l'examen de documents fournis par les producteurs, comme c'est souvent le cas lors des procédures basiques d'éco certification.

Les produits répondant aux exigences du référentiel pourront signaler leur appartenance à cette nouvelle démarche éco responsable en utilisant la marque distinctive "+NATURE by Excell" sur leur étiquette. »

 

J’en ai fini, si ça vous dit : commentez !

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commentaires

U
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Donc je suis en bio, dans une des régions mentionnées et effectivement les dérives de produit on connait.<br /> <br /> <br /> Pour les diminuer, tout le monde pourrait passer en bio. Ce serait bien, mais le réalisme me conduit à considérer la difficulté de la chose. Pratiquement, techniquement et commercialement donc<br /> économiquement.<br /> <br /> <br /> en conséquence la proposition me parait aller dans le bon sens, si elle permet de diminuer de façon conséquente les pollutions et les résidus. Soyons ouverts !!! Ecoutons avant de juger.<br /> <br /> <br /> Mais il faut aussi et justement contrôler le chemin pour arriver au zéro résidu ou au non détectable. Comment ?<br /> <br /> <br /> En pensant que l' application "chimique" serait si résiduelle que le produit ne pourrait être détecté. Analytiquement c' est faux on le retrouve bien même avec une seule application.<br /> <br /> <br /> Que le produit devienne non détectable car il se dégrade. Il en existe qui offrent plus de souplesse que les purs soufre et cuivre.  Non autorisés par le Cahier des charge bio. Cependant il<br /> y en a quand même qui sont intéressant (peu nombreux c'est vrai mais ça évolue), et en prenant garde de choisir ceux sans classement toxicologique.<br /> <br /> <br /> Enfin en faisant attention aux pollutions extérieures à la plante. La bio par exemple fait des recherches sur des extraits de plante pouvant aider face aux impasses techniques que seraient l'<br /> absence totale de déherbant.<br /> <br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Hervé,<br /> <br /> <br /> je ne veux pas me livrer à une bataille rangée avec vous sur le blog de Jacques Berthomeau. Mais il y a dans votre commentaire un certain nombre de choses sur lesquelles je souhaite revenir. Vous<br /> prétendez que les bios ne souhaitent pas être contrôlés, c'est tout le contraire. En nous engageant dans une démarche de production bio, nous nous soumettons aux  contrôles d'organismes<br /> certificateurs indépendants, habilités à réaliser des contrôles inopinés dans nos vignes ainsi que des prélèvements de raisin pour en contrôler la teneur. Certes, comme vous le mentionez, on peut<br /> trouver dans les vins bios des résidus de pesticides liés aux traitements réalisés par les voisins. Mais à qui la faute ? Le jour où les voisins des bios seront également en bio, le problème sera<br /> réglé ! C'est bien pourquoi je parle d'état d'esprit. Nous sommes conscients de cela mais nous ne pouvons être mis au banc des accusés car nous ne sommes pas responsables des pratiques de nos<br /> voisins.Enfin, concernant le débat qui anime le monde du vin sur la nécessité de faire apparaître les bouteilles les "ingrédients" qu'elles contiennent, pensez vous sincèrement que ce sont les<br /> bios qui freinent des quatre fers pour que cette mesure n'entre pas en vigueur ?<br /> <br /> <br /> Sur l'utilisation raisonnée des pesticides,je suis d'accord avec vous quand vous dites que 3 à 4 fois moins de pesticides c'est bien. Mais ce n'est pas 0 pesticides, comme le souhaite le<br /> consommateur, ce n'est pas moi qui le dit, c'est vous qui l'écrivez. Enfin pourquoi la famille Perrin travaille en bio Beaucastel, le fleuron de la maison, et pouquoi elle utilise des pesticides<br /> ailleurs ? Pourquoi fait elle preuve d'obscurantisme en utilisant des pratiques moyenageuses pour faire un des plus grands chateauneufs alors qu'elle réserve les techniques modernes et "inodores"<br /> pour ces appelations moins prestigieuses ?  Je crois me souvenir avoir lu sur votre blog que vous envisagiez de passer certaines de vos parcelles en bio. Alors pourquoi cette ironie soudaine<br /> au sujet de ces pratiques ?<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Vous pouvez dialoguer sans problème sur mon espace de liberté il est fait pour cela.<br /> <br /> <br /> Un détail La vieille ferme est une marque de négoce qui s'approvisionne sur le marché<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> A mon avis, la mention "Nature by Excell" ne saurait être considérée comme trompeuse puisqu'elle fait référence à une démarche précise, garantissant un taux de résidus bien inférieur aux seuils<br /> autorisés qui tiennent compte de la "nature des choses".<br /> <br /> <br /> Cela me fait penser à l'affaire Darbo, jugée par la Cour de justice des communautés européennes (CJCE 4 avril 2000, C-465/98, Recueil, I-2297, disponible en ligne sur http://curia.europa.eu).<br /> <br /> <br /> Un fabricant de confitures de "fraises du jardin" qui utilisait la mention "Naturrein" (purement naturelle) avait été attaqué par une association allemande  de consommateurs qui avait trouvé<br /> de la pectine et différents résidus (en doses très très faibles). Mais cette mention n'est pas trompeuse, suivant l'arrêt, dont voici le sommaire:<br /> <br /> <br /> <br /> L'article 2, paragraphe 1, sous a), i), de la directive 79/112, relative au rapprochement des législations des États membres concernant l'étiquetage et la présentation des denrées<br /> alimentaires destinées au consommateur final ainsi que la publicité faite à leur égard, qui dispose que l'étiquetage ne doit pas être de nature à induire l'acheteur en erreur sur les<br /> caractéristiques de la denrée alimentaire, ne s'oppose pas à l'utilisation de la mention «purement naturelle» pour désigner une confiture de fraises qui contient du gélifiant pectine ainsi que<br /> des traces ou résidus de plomb, de cadmium et de pesticides dans les teneurs suivantes: 0,01 mg/kg de plomb, 0,008 mg/kg de cadmium, 0,016 mg/kg de procymidone et 0,005 mg/kg de vinclozoline.<br /> Nonobstant la présence de ces substances, la mention «purement naturelle» sur l'étiquette de l'emballage de cette denrée alimentaire ne saurait être de nature à induire un consommateur moyen,<br /> normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, en erreur sur les caractéristiques de celle-ci.<br /> <br /> <br /> En fait, comme l'indique un commentaire paru à la Gazette du Palais: "Le consommateur européen sait comment l'on fait les confitures" et il sait aussi que des métaux lourds et des<br /> pesticides sont maintenant dans la nature et spécialement dans les jardins. Il apprécie simplement que ce soit le plus faible possible dans le produit et là la démarche de la "Vieille Ferme" lui<br /> apporte une garantie bien supérieure à la seule  mention Bio.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Tiens ca m'aurait étonné. Des Bio argueboutés sur leurs poncifs : tout ce qui est de synthèse, c'est le diable; la démarche suffit, ne contrôlons jamais le résultat... Le bio, un état d'esprit,<br /> vive la pulvérisation de l'ail; nous, on se parle...<br /> <br /> <br /> Et bien je pense qu'il faudra s'habituer à ce que le consommateur demande des comptes et pas seulement des belles phrases ni un "état d'esprit" qui, en fait, ne le protège pas autant qu'il veut<br /> le faire croire. Quel bio est pour le contrôle de son vin fini ? Que veut dire "bio" quand on est cerné, comme en Champagne ou en Bourgogne, par des "tout chimique" ? Qui me garantie le bio quand<br /> il vient d'ailleurs ? tu es bio ? Et bien si tu veux, tu sera bio ET nature by excell. (au passage, Beaucastel est bio...)<br /> <br /> <br /> Disons que d'autres ont un autre état d'esprit un peu moins moyen ageux et que leurs résultats risquent d'étonner plus d'un consommateur qui pense que le vin n'est pas meilleur quand on souffre<br /> pour le produire mais qui veut simplement O pesticides dans ce qu'il mange, qui aiment vignerons qui pensent que diviser ses intrants par trois ou par quatre c'est bien aussi pour la planète,<br /> qu'on peut utiliser aussi du soufre et du cuivre quand on est en conventionnel tout en privilégiant, de temps en temps, un produit moderne et indolore pour la nature quand on ne peut pas faire<br /> autrement, pour éviter bien d'autes problèmes sanitaire, sans pour autant "s'en remettre à la chimie".<br /> <br /> <br /> Il n'y a pas que du noir et du blanc dans la vie, comme certains le croient encore.<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Si on se veut respectueux de l'environnement et de la santé du consommateur, on se lance en bio, un point c'est tout. Il y a un cahier des charges. Des experts sont là pour le faire évoluer. Que<br /> demander de plus ?<br /> <br /> Devant l'intérêt croissant des consommateurs pour la bio, certains ne savent plus quoi inventer pour brouiller les pistes. "+Nature by Excell" , ça veut dire quoi au juste ? En inscrivant le mot<br /> nature sur la bouteille, on espère leurrer le consommateur en lui faisant croire qu'il tient entre les mains une bouteille plus nature que nature. Je trouve cela scandaleux et je ne comprends pas<br /> comment l'emploi de ce terme peut être autorisé pour un vin contenant des pesticides alors qu'il faut quatre ans à un bio pour avoir le droit d'écrire sur sa bouteille "vin issu de raisins de<br /> l'agriculture biologique" !!<br /> <br />  Quant à la nocivité du souffre et du cuivre, toujours les mêmes poncifs pour justifier l'emploi de produits chimiques. Je tiens à préciser que les conventionnels emploient aussi du souffre<br /> et du cuivre en complément des pesticides et des herbicides. Mais être en bio c'est avant tout un état d'esprit.  Je suis viticulteur dans le Beaujolais et j'ai pas mal de contact avec les<br /> bios de ma région. Tous aujourd'hui réfléchissent à l'utilisation des plantes, en complément du cuivre et du souffre pour en réduire les doses. On ne prétend pas en bio détenir la vérité. Mais<br /> notre mérite c'est de la chercher quand d'autres préfèrent s'en remettre à la chimie pour produire de jolis raisins en jolie quantité pour faire un joli vin. La belle affaire ! Après nous, le<br /> déluge...<br /> <br /> <br /> <br />
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