Le CHEVAL la plus conquête de l’homme transformé en minerai de BŒUF pour gargotier en surgelés : triste destin ! Alors pour ne pas monter sur mes grands chevaux, en faire tout un plat de lasagnes hippiques, comme le sieur Pousson qui fait dans l'épique, je prend le mors aux dents en me référant à Yvan le Louarn plus connu sous le pseudo de CHAVAL alors qu’il voulait emprunter le nom du célèbre facteur CHEVAL. Comme hier, pour ce foutu Valentin, qu'on dit saint, pas un seul commerce, même mon poissonnier, qui ne vous objurguait d'offrir un présent à l'être aimé, l'originalité eut été de faire du CHAVAL... Désolé, pas mieux
Ce dessin de CHAVAL est extrait de « Les Hommes sont des cons » les cahiers dessinés 19€
L’humour est la politesse du désespoir, c’était la marque de fabrique inimitable de CHAVAL, un homme ambigu et lucide, « contre tout et contre tous ». Pour lui l’homme est un con, un con dangereux, un salaud aussi. « Chaval admirait Céline. Il y a des affinités entre ces deux-là : une même détestation de la société, une même misanthropie, un même amour des animaux. Il y a du Léautaud aussi. » écrit dans son avant-propos Frédéric Pajak.
« Pour Chaval, tout est prétexte à tourner l’homme en ridicule. Parce qu’il sait parfaitement que le ridicule ne tue pas, il s’acharne. Il s’en explique, dans une forme de révérence : « Si mes dessins sont meilleurs que les autres, c’est qu’ils vont au bout parce que j’y vais moi-même, et que je me détruis aussi. »
Chaval a mis fin à ses jours en 1968.