Olivier Ameisen fut longtemps bien seul pour mener son combat face à la mauvaise foi de la communauté médicale des alcoologues campant sur ses certitudes. Rejoint par une poignée de médecins courageux, dont le Dr Renaud de Beaurepaire, qui bravèrent l'interdit Olivier Ameisen est mort en juillet et n'aura donc pas pu voir l’Agence du médicament autoriser le traitement de l'alcoolisme par le baclofène pour trois ans, en attendant les résultats des études en cours. Voir article Top Santé ICI link
«Les résultats obtenus sont impressionnants», indique le Dr Renaud de Beaurepaire, qui a déjà soigné plus de 400 malades avec le baclofène. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un médicament miracle et comme pour n’importe quel médicament, les effets secondaires sont à surveiller. Voir ICI l'article de Cécile Coumau publié le 24 Août 2013 sur le site du Nouvel Obs Comité technique de pharmacovigilance Baclofène : 405 effets indésirables recensés en 2012 link
Depuis la publication de son livre témoignage « Le Dernier Verre » du Dr Olivier Ameisen : un témoignage qui dérange…link j'ai soutenu son courageux combat car il me semblait juste et porteur d'espoir. N'ayant aucune compétence scientifique je n'ai jamais pris parti sur le fond du dossier contrairement à certains journalistes spécialisés dont les liens avec le front des alcoologues et des laboratoires pharmaceutiques (le baclofène étant un générique ne provoquait pas beaucoup d'enthousiasme chez ces derniers) est bien connu et peu glorieux.
Olivier Ameisen était un homme sincère et ça me suffisait. Au cimetière Montparnasse, dans la touffeur de juillet, nous n'étions guère nombreux à accompagner sa dépouille mortelle en terre. Les vacances bien sûr, mais tout de même j'avais espéré que le monde du vin y serait représenté pour rendre un dernier hommage à ce grand bonhomme capable d'ébranler la montagne médicale. Personne, l'indifférence, l'absence de reconnaissance, j'ai eu honte en notre nom à tous.
Ainsi va la vie. Mort où est ta victoire écrivait le vieil écrivain catholique Daniel Rops, en cette fin du mois d'août la reconnaissance du baclofène l’Agence du médicament c'est la victoire de ce cher Olivier. Qu'il en soit remercié en notre nom à tous.