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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 08:00
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L'alcôve lieu de tous les dangers, femme blessée, bafouée, sort ses griffes, l'ex-madame de l'Elysée règle ses comptes, déballe tout, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer.
 
Pitoyable !

Nelly Kaprièlian dans les Inrocks traduit bien mon sentiment personnel face à cet affligeant spectacle, bal d'ego surdimensionnés, qui vient s'ajouter aux épanchements de Cécile Duflot, au bal des faux-culs de la Bresse et des soi-disants frondeurs.

« Certains trouveront peut-être l’exercice de dévoilement des coulisses de la politique et plus particulier de l’Elysée, et de la fonction présidentielle, intéressant. Sauf qu’à en croire la journaliste de Match, Catherine Schwaab, Valérie T s’épancherait avant tout sur ses “mauvaises surprises” au contact du pouvoir, découvrant un monde rompu à l’hypocrisie et à la trahison. On s’étonne déjà que cette ex-journaliste politique face ici figure de jeune oie blanche tombant de la dernière pluie. Hypocrisie, coups bas, et luttes de pouvoir en politique ? On le sait au moins depuis Shakespeare. Le reste de l’article de Match vaut son pesant d’or côté niaiseries : voici Angélique à l’Elysée, belle ingénue blonde, trompée, pleurant, blessée, jalouse, vengeresse. Le problème que pose ce lavage de linge sale en public, déguisé en soap opéra, c’est qu’il éclipsera, comme toujours, les questions les plus graves : celles, entre autres, de l’Ukraine, de l’Irak, de l’extrême pauvreté en France, et on en passe.

Au final, le livre de Valérie Treirweiller n’est que le symptôme de l’immense conformisme de la politique : devoir, pour un président, s’afficher en couple lors des cérémonies publiques, vivre à l’Elysée à la façon d’une famille royale. Si ces “règles” étaient changées, leur vie privée aurait davantage de chances de rester privée. Car pour tout dire, leur vie sentimentale ou leur conjoint ne nous intéresse pas le moins du monde. Ce sont pour des idées que nous avons voté.»

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Comme j'ai mauvais esprit, j'en reviens à mon cher Camilleri et à sa Taninè et son Pippo dans la Concession du Téléphone link :

- ... écoute, Pippù, tu rertournes tout de suite à l'entrepôt ?

- Non. Je prendrais bien deux petites heures de repos.

- Alors, je fais la vaiselle et puis je viens.

- Taninè, faisons dans l'autre sens. D'abord tu viens avec moi et après tu fais la vaisselle.

...

- Mon Dieu, mon Dieu mon Dieu oui oui oui mon Dieu je meurs...

...

- Le chariot renversé Taninè !

- Oui oui oui oui mon Dieu mon Dieu ouiiiii je meurs...

...

- L'éteignoir à chandelles, Taninè !

- Je meurs mon Dieu mon Dieu mon Dieu oui oui oui oui...
...

- A la socialiste, Taninè !

- Attends, que je m'installe. Comm ça. Mon Dieu, que ça fait mal ! ça fait mal ! Mon  Dieu, que... Oui. Oui. Oui. Ouiouiouiouiouioui. Je meurs...»


Si vous voulez savoir quel fut la fin de Genuardi Filippo dit Pippo vous êtes prié de vous adresser au sieur Philippe Cuq tenancier du Lieu du Vin qui la connaît et qui vous la donnera si vous avez la gentillence de lui acheter l'un de ses merveilleux nectars de l'Aveyron.

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* La critique de l'Express sur la concession du téléphone

Et revoilà Vigata! Andrea Camilleri nous entraîne à nouveau dans une chronique décapante de cette petite ville sicilienne. Nous sommes en 1891. Fillippo Genuardi - dit Pippo -, négociant en bois de son état, se met en tête d'obtenir "la concession d'une ligne de téléphone à usage privé". Ce qui suffit à déclencher la paranoïa du préfet de région, qui soupçonne Pippo d'être un dangereux subversif! Se greffent sur cette erreur judiciaire en gestation un règlement de comptes entre ex-copains et une pétillante histoire de cocufiage. Rebondissements, coups de théâtre: à travers un échange épistolaire délirant et quelques scènes dialoguées désopilantes, Camilleri élucubre une farce tragicomique où parrains mafieux et hauts fonctionnaires rivalisent dans l'art de magouiller. Décidément l'Histoire se plagie! 
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commentaires

D
<br /> Merci les gars pour vos bons conseils.<br /> <br /> <br /> Le dernier Rols de Conques que nous avons ouvert etait totalement bouse de vache (oui, je sais qu'il faut dire "brett" pour faire bien).<br /> <br /> <br /> Mais comme je ne desespere jamais j'irai visiter la boutique de Mr Cuq des que je pourrais pour decouvrir les bons fer-servadou.<br /> <br /> <br />  <br />
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J
<br /> c suremet pas ce torchon qui changera mon idée sur "ce pauvre, flamby, president"..quel scandale tt ça ...<br />
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J
<br /> T'as vu, Taulier, le Belge con-con il a les mêmes réfférences que ton ami Cuq, à Marcillac. Il faut dire que je tiens le cépage mansois en haute estime. Simplement, il faudrait peut-être se<br /> donner la possiblité qu'il mûrisse encore un peu plus. Ce n'est pas à moi de donner des conseils techniques à des collègues beaucoup plus compétents, mais je peux leur donner un avis de<br /> dégustateur chevronné. Quand certains vignerons ont commencé à faire de l'effeuillage sur leurs tannats (libérer un peu la grappe côté est par exemple) dans le Madirannais (ou à Plaimont, sous la<br /> férule de Dubosc), ils ont tout de suite gagné en sève et en rondeur, sans même devoir réduire le rendement. <br /> <br /> <br /> Par contre, je rejoins un peu Denis quand il parle de Fel, d'Entraygues, d'Estaing, des coteaux de Millau ou, pire encore, des vins cantalous de Deprats ... Quand c'est le chenin, sans être<br /> grandiose, ça va. Mais les rouges, il faut autant s'accrocher que dans les Vinho Verde des années '90 (oui, car il se produisait plus de Vinho Verde rouge que blanc, mes petits amours !).<br />
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L
<br /> Jamais goûté le fer-servadou de Carles-Gervas ou de Croizat ?<br /> <br /> <br /> http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php/degustations-thematiques/appellation-region-pays/719-2013-18-janvier-marcillac-horizontale-millesime-2009<br />
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P
<br /> S'agissant des "merveilleux nectars de l'Aveyron", il faut évidemment aimer le cépage local (le mansois ou fer-servadou ou braucol), auquel cas on gagnera à goûter ce que produisent Jean-Luc<br /> Matha (Le Vieux Porche) ou Philippe Teulier (Domaine du Cros). Sinon, il y a deux frères qui font des perveilles à Conques, les frères Rols et on a aussi Nicolas Carmarans à Campouriez, ceux-ci<br /> avec d'autres cépages. Et beaucoup plus confidentiel, soit le Domnaie du Grès à Fijaguet ou Didier Bouscal à Cransac. De fait, je suis le seul caviste au monde à en vendre de ces<br /> deux-là <br />
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