Y’a sans contestation du Tintin reporter chez notre vigneron de Corneilla-la-Rivière, juste un peu plus enveloppé comme dirait Obélix – n’y voyez aucune allusion à un néo-belge qui se glisse en ce moment dans la peau de DSK – et sans le pantalon de golf réservé à l’un des 5 du Vin, autre interpelé par le Taulier sur l’épineux dossier de l’enclave de Llivia qui lui n’en a pas foutu une ramée alors qu’il est doté d’une belle automobile allemandelink.
L’ami Luc Charlier, outre son déplacement rapide sur le théâtre des opérations giratoires de Llivia, fait la démonstration qu’il existe encore des journalistes qui savent travailler à l’ancienne, c’est-à-dire tourner 5 fois leur plume dans l’encrier sans céder au goût du temps qui consiste à dégainer avant de savoir sur qui on va tirer pour devancer la concurrence. Moi j’aime la belle ouvrage pas le travail bâclé, la reprise pour la reprise ou les marronniers. Je remercie Luc pour sa disponibilité, comme le souligne Michel Smith : il part au quart de tour, en effet il n’avait aucune obligation de céder à mes provocations gratuites. Merci aussi à Christine d’avoir participer à ce périple inopiné, je suppose que c’est elle qui a pris Luc en photo.
Avant de donner à la parole à notre Léon je voudrais profiter de cette occasion, sommes toute ludique, pour faire passer un message personnel à l’ami Hervé Lalau, qui monte assez vite sur ses grands chevaux, à juste raison parfois, pour lui dire que dans le métier qu’il fait, celui de critique, qui est une forme de journalisme, la ligne de partage passe tout simplement entre ceux qui exercent ce métier avec sérieux, honnêteté intellectuelle et respect du lecteur et les autres. Comme disent les jeunes y ‘a pas photo. Qu’il se rassure, il se situe du côté qui mérite respect et considération au-delà des conditions d’exercice de son métier parfois difficiles. Bien faire et laisser dire Hervé, nul besoin de se justifier les principaux intéressés, les vignerons, savent parfaitement à qui ils ont à faire. Ils ne sont pas dupes mais les affaires sont les affaires. Enfin, le monde du vin n’est pas une grande famille où l’on devrait se serrer les coudes face à l’adversité, chacun y occupe une place, la sienne, rien de plus, rien de moins, et que c’est la confusion des genres qui sème le doute. Celles et ceux qui gravitent autour de la critique du vin n’ont rien à faire dans l’Association de la Presse du Vin. Restent les blogueurs qui n’en sont pas !
FRANCO-LLÍVIA MON AMOUR
« Au péril de mon repos hebdomadaire, aiguillonné par les injonctions amicales de Jacques Berthomeau et par la curiosité insatiable de Denis Boireau, parmi mes plus belles «cyber-trouvailles», je me suis fendu des deux heures de route qui mènent au Plateau Cerdan. » La suite du reportage de LUC ICI link