Votre Taulier qui est, sans contestation possible, le mieux informé de la Toile, vous relatait hier les tribulations, non d'un chinois en Chine, mais celle des hauts dirigeants de la coopé d’Embres&Castelmaure.link
Pour dire la vérité, en fin limier, sentant qu’il y avait anguille sous roche, j’ai prêché le faux pour savoir le vrai afin de lever le lièvre. Vous pouvez admirer la richesse de mes images très chasse, pêche, nature.
En effet, feuilletant négligemment la sélection, dites Foire aux Vins, du superbe et génial magazine papier glacé Régal qui tombe par l’opération du Saint-Esprit dans ma boîte aux lettres, mon regard acéré est tombé sur « la cuvée des pépés » Corbières rouge 2012 cave de Castelmaure en vente chez Auchan. (Voir la photo d'hier).
De suite je sentais qu’il y avait un blème, comme un léger malaise :
1° ce que j’entrevoyais de l’étiquette n’avait rien de Poussonnien,
2° que Pousson roi de la communication eut omis de m’annoncer la naissance de cette nouvelle cuvée relevait de l’inconcevable.
En revanche qu’une cuvée de la coopé d’Embres&Castelmaure se retrouva dans une foire aux vins de la GD me paraissait dans l’ordre des choses. Mais pourquoi diable cette cuvée sortie de nulle part affublée d’une étiquette marronnasse ?
Ni une ni deux je sommais les hautes autorités de la coopé de m’éclairer !
Y tombèrent de très haut du tonneau.
Quant au sieur Pousson outragé, plagié, il se murait dans un silence hautain. Ruminant au fin fond d'une cave profonde ligérienne il pensait " et puis, j'ai ce coup de téléphone que j'aimerais donner, tirer au clair cette histoire qui me turlupine, une histoire d'aujourd'hui qui pue le tergal et le vin sans idées."
Pourtant l'affaire dont le Taulier avait levé le voile était bien plus claire que du jus de boudin. Le coup de Jarnac venait du côté du groupe Advini, de Jeanjean précisément, qui pour son offre Foire aux vins, tsouin-tsouin, voulant plaire au beau Pierre Chanau, se parait des appâts gouleyants des gars de la coopé en « plagiant », pour faire genre innovant, le Pousson des Corbières. Bien évidemment le jus venait d’Embres&Castelmaure, en vrac embouteillé par le négociant.
Morale de l’histoire : « C’est bien la première fois que je vois un négociant mettre en avant une coopé pour capter sa notoriété. D’ordinaire, les dites coopés, elles se planquent, font comme si elles étaient des petits vignerons embouteillant à la propriété, se font châtelaines parfois, bref cachez-moi donc ce vin de coopé que je ne saurais boire. »
À toute chose malheur est bon, la cuvée des pépés, même avec une étiquette relou, est un coup de chapeau incontesté au marketing paysan cher au trio étincelant d’Embres&Castelmaure.
Reste à courir à Auchan lors de sa Foire aux Vins pour se procurer cette bouteille collector que, bien évidemment, les dégustateurs blanchis sous le harnois s’empresseront de noter et de commenter.
Merci par avance de leur future contribution.