Pour sûr que Cap 2020 ça sonne mieux que Cap 2010 mais pas sûr que le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les filières viticole et cidricole, sous la houlette du capitaine-président Jérôme Despey soit le meilleur incubateur pour accoucher du travail de réflexion, visant à définir une stratégie de filière pour les dix prochaines années, demandé par Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Qui vivra verra mais, au vu de l’enterrement de première classe que les professionnels ont réservé à Cap 2010 lorsqu’Hervé Gaymard leur a demandé de mettre en œuvre la stratégie qui y était recommandé le doute m’assaille.
Les dés ont été jeté dans la première décennie du XXIe siècle, ils ont roulés, et comme le disait Mac Arthur « Les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard. »
Nous n’avons pas perdu « la guerre », loin de là, mais sûrement une belle bataille qui nous aurait permis d’anticiper sur le développement des marchés émergeants. Nous suivons mais non régressons en volume et en part de marchés.
Je ne dis pas comme le « regretté » Mao-Tse-Dung « feu sur l’état-major » car il n’y a pas d’état-major mais plutôt une armée mexicaine où chaque région tire à hue et à dia et ça, ça ne fait une stratégie mais un empilement d’actions désordonnées. Vous me direz, c’est la fameuse loi du marché et que le ou les meilleurs gagnent.
Comme me le disait l’autre jour un grand exportateur à propos de cette réflexion stratégique : « qu’irions-nous faire dans cette galère ? » Je n’ai pas osé lui répondre « mettre le Cap sur 2020 »
Moi ce que j’en dis c’est juste pour ramener ma fraise on ne m’a rien demandé !
La stratégie est et reste un art militaire l'art de diriger et de coordonner des actions pour atteindre un objectif. Appliqué à un secteur économique elle doit être définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités.
Définir des priorités, peu sinon ce n’en sont pas, proposer des choix simples et opérationnels, se donner les moyens d’agir et bien sûr agir.
Nul besoin de se noyer dans de longues analyses, tout est sur la table, reste à faire preuve d’un peu d’audace, savoir aussi déplaire, et de beaucoup d’anticipation, pour sûr que c’est plus difficile que de s’entendre sur la prorogation des droits de plantations.
Si certains experts de FranceAgriMer veulent venir s’exprimer sur mon « espace de liberté » ils seront les bienvenus.
Bon vent !
Alors que les vendanges s'achèvent, les vignerons européens sont plutôt satisfaits du niveau de leur cuve. Selon les chiffres publiés lundi 28 octobre par l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), la production des 28 pays qui composent l'Union européenne (UE) devrait progresser de près de 11 % en 2013, à 163,9 millions d'hectolitres. Après une mauvaise saison 2012, le niveau de 2009 serait retrouvé.
L'Italie garde son titre de premier producteur mondial de vin, devant la France. Avec une progression de la récolte de 2 %, elle s'approche de la barre des 45 millions d'hectolitres.
La France, qui avait souffert d'une vendange historiquement faible en 2012, renoue avec la croissance (+ 7 %), à 44 millions d'hectolitres. Mais elle est encore loin de son record de 2011, année où elle avait détrôné l'Italie.
C'est l'Espagne, sur la troisième marche du podium mondial, qui bénéficie de la plus forte envolée de ses volumes. Sa production vinifiée progresse de 23 % en 2013, pour atteindre 40 millions d'hectolitres.link
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