Ce que je vous propose en complément de ma chronique de ce matin ce sont quelques chiffres qui montrent à l’évidence que la volonté de la Commission de l’UE de faire disparaître les droits de plantation reposait plus sur des présupposés idéologiques que sur un réel besoin économique. En termes budgétaires ce système ne générait aucun coût et, comme les chiffres des réserves le montrent, la marge d’expansion du vignoble de l’UE restait possible. Cette relative modération des plantations nouvelles démontre aussi que les investisseurs, hormis pour les vignobles de prestige, ne manifestent guère d’appétence pour le secteur des vignes d’AOP ou d’IGP dont le retour sur investissement reste fort modeste. Ce qui démontre aussi que la disparition des droits ne provoquerait pas un raz-de-marée de plantations sur ces zones délimitées même si les ha non plantés sont conséquents. La menace est ailleurs sur les Vins sans Indication Géographique comme l’a souligné fort justement Jean Clavel.
jean heritier 22/09/2012 22:46
Hervé Lalau 22/09/2012 14:49