Le sieur Boireau Denis, défenseur de la veuve (Amiot) et de l’orphelin petit producteur de vin, qui adore plonger son nez dans les verres – pas les Verts ni les autres vers – en un commentaire effervescent, ose écrire au Taulier : « Et il y en a un qui reste malheureusement oublié: le Cerdon. Pour soutenir les petits producteurs Français, plutôt que du Prosecco, recommandez le Cerdon! »
Allons, allons, l’ami de Léon pêcheur d’occasion dans les fonds de l’Insula Oya, tu ne pourras prendre le Taulier à contre-pied.
Découvreur il fut dès novembre 2008 avec sa chronique « L'Ain et le Cerdon "Clos de Bierle", c'est le luxe au naturel »
« Le Cerdon qui, pour moi, est un vin d'initiation par excellence. Lorsque je l'ai découvert et apprécié, voilà plus de 10 ans, au restaurant du Square Trousseau et que j'ai ensuite entrepris une tournée chez les cavistes parisiens pour m'approvisionner je suis revenu bredouille. Pas un seul flacon de Cerdon et, pire encore, certains cavistes ignoraient jusqu'à son existence. Je dû, par l'internet, contacter le vigneron, Thierry Troccon pour savoir où je pouvais me procurer son nectar. C'est à Boulogne-Billancourt qu'il se nichait et je dus prendre ma petite auto pour enfin combler mon désir de Cerdon. Depuis, chez moi c'est devenu le must des jeunes pousses. Ils adorent... C'est frais, c'est rouge, c'est peu alcoolisé, c'est désaltérant, c'est joyeux car ça pétille naturellement, que demander de plus... » link
Fait tes comptes Denis : 10 ans + 6 ans ça fait un sacré bail que je défends le Cerdon, j’ose même écrire que c’était un temps où tu en étais encore à draguer les filles plutôt qu’à siffler des quilles.
L’âge, l’antériorité, le nez, c’est la force du Taulier : « découvreur un jour, découvreur toujours »
Aujourd’hui ma crèmerie vous recommande le Cerdon 2013 de Raphaël Bartucci disponible à la Cave des Papilles rue Daguerre link
La référence naturiste via Olif dont j'ai pompé le jeu de mots link