Avec Eva nous travaillons en pure télépathie, nul besoin entre nous deux de conférence de rédaction pour déterminer le choix du vin du mois. Le respect de la ligne éditoriale du Taulier pour Eva c’est l’équivalent du pilotage automatique. Nous sommes raccords naturellement (pour faire plaisir à nos amis naturopathes bien sûr) Et pourtant, dans nos jobs respectifs nous avons dû tous les deux, ces derniers temps, passer la surmultipliée, donc pas le temps de niaiser. Mais fidèle au poste, avec la dextérité diabolique qu’ont les filles d’aujourd’hui, à effleurer de leurs doigts agiles les écrans digitaux, Eva, en sautant allègrement par-dessus le périphérique, nous livre son vin du mois. Et, pour bien apporter la démonstration de ce que je viens d’écrire, sans concertation, elle apporte sa contribution à la même œuvre que le Taulier : la célébration d'une résurrection ICI link Bravo Eva et, vivement le mois de mai où tu feras ce qui te plaît, comme toujours d’ailleurs c’est ce qui fait, entre autre, tout ton charme !
Il y est des régions dans lesquelles, d’emblée, l’on n’irait pas vraiment chercher un bon vin. Des régions connues pour d'autres choses, leurs paysages, leurs monuments, la gastronomie même. Et pourtant, en fouillant un peu, il est très possible d’y trouver de vraies petites merveilles.
Par exemple ? L'Auvergne !
Oui, l'Auvergne, j'adore !
Je l’adore pour la potée auvergnate, le petit salé aux lentilles vertes du Puy, le Cantal, la Fourme d'Ambert, le Salers, le Saint Nectaire ou encore le Bleu d'Auvergne… (J’ai faim...)
Non. Enfin, si, j'adore tous ces plats et tous ces fromages, je m'en régale tel ce Saint-Nectaire fermier qu'une personne bien avisée m'a ramené lors de sa montée au bio de Montreuil... link Mais, en Auvergne, il y a aussi des vins qui valent le détour.
Ainsi, mon attention s'est portée un jour de dégustation sur les bouteilles de Jean Maupertuis. Des rouges gourmands et à un prix défiant toute concurrence, même chez certains cavistes à Paris. C'est dire. Et il n'est pas le seul à produire de très bonnes choses. Telle, une « Violette » de Patrick Bouju, du domaine la Bohème, même si elle s'est mal présentée, j'ai bien envie d'y retourner et de goûter les différentes cuvées du domaine.
Revenons à Maupertuis. Du Gamay dans cette cuvée « Les Pierres Noires » de Jean Maupertuis. Le ShowViniste vous en apprendra davantage sur le domaine et ses différentes cuvées. link
Ces Pierres Noires sont, ma foi, très gourmandes. C'est du très beau, léger, élégant, ça pétille de fruits dans le nez et la bouche. Agréable, glouglou qui se boirait presque que pour lui-même. Pour moi c'est typiquement le genre de vins que je mettrais avec un peu de charcuterie, en guise d'apéritif presque ; charcuterie d'Auvergne, forcément. Finalement c'est même une bouteille de pique-nique, très top glouglou, 100 % torchable qui ne tape pas trop pour profiter du reste du repas. Et avec le printemps qui arrive, il va falloir que vous en mettiez de côté, des bouteilles de ce genre...
Alors, vous en mettrez de côté, des vins d'Auvergne ?