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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 14:00

J’ai toujours eu faible pour les tortillards, les omnibus avec chef de train incorporé : « les Clouzeaux ! » alors bien entendu en quittant les Sables d’Olonne j’ai pris la micheline de mon enfance avec son chauffeur drôlement perché sur le toit et j’ai lu à haute voix du Patrick Drevet, dans un petit opus publié en 1990, La Micheline  collection Haute Enfance chez Hatier.


« En raison de ses dimensions plus domestiques, de la luminosité de ses deux couleurs un peu triviales, de la physionomie pimpante, joufflue, que lui donnait au-dessus de ses tampons la disposition en V de la peinture rouge d’où les phares écartés saillaient comme des yeux de têtard, en raison aussi de l’insolite verrue que, sur ce type d’autorail, produisait le cockpit du conducteur perché sur le toit, voire en raison de ce que m’inspirait la consonance de son nom qui, pour lui avoir été abusivement attribué par similitudes avec l’engin sur pneumatiques construit par la firme Michelin, ne suggérait pas moins dans ses syllabes le caractère poétique d’un cheminement débonnaire, la nature familière et musarde d’une chenille, sans doute avais-je une prédilection pour la micheline que, à quelque moment de la journée qu’elle passât, je courais contempler à la fenêtre de l’une ou l’autre de nos chambres, alors qu’elle filait à mi-pente sur le versant de la vallée, entre les maisonnettes et les jardins, les boqueteaux et les barrières. »


Vin de Vendée, Chantonnay, les filles de la Sagesse et un petit coin de mon cœur… tel était le titre de cette chronique nostalgique où je rassurais d’emblée ma poignée de lecteur « Rassurez-vous je vais chroniquer sur un vin de pays de Vendée : Éclipse un rouge 2005 du Domaine de la Barbinière  à Chantonnay »


« Après le Phylloxéra qui détruisit le vignoble vendéen de 1875 à 1897, « Les vignerons modestes, pressés de retrouver leur production familiale, se jettent sur les hybrides d’Outre-Atlantique avec une hâte motivée à la fois par les circonstances et par une propagande effrénée organisée en faveur des plants magiques, immunisés contre tout…


Comment aurait-on pu résister aux Noah, Othello, Jacquez, Clinton, Taylor… ?


La mode dura une dizaine d’années, le temps qu’il fallut aux ampélographes pour expérimenter les hybrides qui allaient concurrencer, sous leurs propres noms les « envahisseurs » américains.. »


Quels sont les noms de ces hybrides bien français ?


Leon_Millot-1931.jpg

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