C’est une citation glanée dans un commentaire chez un confrère blogueur.
Réponse : qu’est-ce que t’en sais ?
Oser écrire aussi « il s'est rendu là-bas (en Chine ndlr), il a gouté toute la production » (sic) fort ce journaliste cité par celui pour qui, bien-sûr le blogueur, est un petit ou un vieux con qui ne bouge pas le cul de sa chaise parce qu’il n’a pas de pognon.
Pour pallier cette indigence financière crasse reste le voyage payé à une fournée de blogueurs mais ça reste cantonné à nos misérables frontières.
Votre Taulier a les moyens de voyager, il paye ses billets d’avion, de train, ses hôtels et son carnet d’adresses vaut largement celui du mec qui dit rencontrer régulièrement les nouveaux investisseurs chinois. C'est son métier souligne-t-il, ça je ne le savais pas.
Donc il y a ceux qui savent de quoi ils parlent et les autres, les minables, les traine-lattes, les demi-soldes…
Ben voyons, c’est le moyen classique : tu discrédites ton contradicteur « le bloggeur qui la ramène sur tous les sujets sans trop bouger le cul de son fauteuil, faute de moyens... » pour te parer des plumes de paon de l’expertise.
Ça fait très VRP ce genre d’approche comme si les « les costumes sur mesures et dents blanches qui descendent de leurs limousines, prêts à entamer une journée de travail avec leurs ordinateurs chez JP Morgan ou Goldman Sachs », éprouvaient le besoin d’aller poudrer de poussière leurs richelieu sur mesure dans une soupente miteuse de Vinexpo. Je rigole grave. Vraiment je n’avais pas jusqu’ici mesuré le degré de morgue de certains.
Libre à eux, moi je n’ai a aucun moment mis en doute leur expertise, leur savoir, j’ai simplement contesté, au vu de ce que je lisais dans un compte-rendu, le TON, la manière de dire qui ne me convenait pas. Alors pourquoi tant de mépris ?
Je ne sais, ou je ne sais que trop, mais je m’interdis d’aller au-delà, je garde ma liberté de plume et je revendique, sans fausse modestie une expertise qui vaut largement celle de mes contradicteurs. Le niveau du débat ne gagne rien lorsqu’on y introduit trop d’affect. Ce n’est pas mon cas. Je respecte ceux à qui j’apporte la contradiction, je ne cherche pas à les mettre plus bas que terre pour les piétiner, je ne qualifie pas leurs dires de torchon.
Qui vivra verra… mais je sens poindre un petit parfum de mesures de rétorsions adressées aux blogueurs qui ne prendraient pas les bons plis de leurs éminents confrères. Peu me chaut ma petite entreprise vogue et prend les vents portant, elle se moque des menaces et comme j’y tiens la barre je n’ai de compte à rendre qu’à moi-même. Ceci écrit, même après une passe d’armes virtuelle, se serrer la main fait, je l’espère, toujours parti des règles de la courtoisie. Sauf à estimer que nous sommes dans un monde de brutes mal dégrossies et que le vin n’est plus un produit de convivialité mais un « produit toxique pour les bien mis, les requins de Wall Street » qui allèrent les vendre à des pêcheurs du cercle arctique.
Bien le bonjour à tous, mes billets sont sur le Net pas au fond des barriques...