Avec la rentrée, hormis les sempiternelles foires aux vins de la GD et de certains cavistes cousins-germains, la bataille fait rage entre les sous-traitants des « spécial vins » de la presse magazine généraliste : l’Express, Match, le JDD étant dans l’escarcelle de B&D et les autres comme le quotidien le Monde alimenté par la RVF. Et pendant ce temps-là le Dupont du Point se frise des moustaches qu’il n’a jamais eues en faisant la course en tête.
Donc ça twitte à qui mieux mieux pour donner de la lumière à des écrits qui, à la lecture, ont toute la gueule de beaux appeaux pour engranger de juteux contrats publicitaires.
Faut bien vivre coco, mettre du beurre dans des épinards de moins en moins verts.
La technique est simple : le portrait d’illustrissimes capitaines d’industrie de notre beau monde du vin. Ça permet de passer la brosse à reluire dans le sens du poil, de flatter leur ego, de les attendrir pour qu’ils ouvrent grande leur bourse.
Comme pour la pêche au gros il faut pour pratiquer ce sport du matériel mahous costaud, résistant au ridicule achevé, capable sous des dehors aimables de se vautrer dans un à-plat-ventrisme indécent, de ne reculer devant aucune courbette maquillée en compliment pour cette très chère amie qui me fait l’honneur d’une invitation à passer quelque temps au château, de cultiver un bon goût de pacotille pour encenser le maître des lieux contemplant la nacelle montant aux cieux.
C’est beau comme un foutage de gueule.
C’est au journalisme ce que Marc Lévy est à la littérature.
Chapeau l’artiste !
T’as bien mérité de tes baises-mains !
En contre-point de ce portrait à la pointe sèche d’un courtisan au petit pied je vous propose de lire le happy birthday, 30 ans, un peu vachard mais sympathique du Guide Hachette « où l'on entre déjà au marteau-pilon, plus qu'au chausse-pied » du père Dupont un poil jésuite. link