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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 00:09

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Ma mémé se prénommait Marie et j’éprouve pour ce prénom une tendresse infinie. Pour autant, dans mes fonctions d’enfant de chœur comme dans ma petite tête de raisonneur le culte de la Vierge Marie ne m’a vraiment touché. Bien sûr, pendant le mois de Marie, j’ai chanté à plein poumons, accompagné par l’harmonium diabolique de Gégène l’aveugle qui avait de faux-airs de Stewie Wonder rural,

 

Au ciel, au ciel, au ciel,

J'irai la voir un jour,

Au ciel, au ciel, au ciel,

J'irai la voir un jour.

J'irai la voir un jour !

Au ciel dans ma patrie.

Oui j'irai voir Marie,

Ma joie et mon amour…

 

J’avoue humblement que c’était là où le bas blessait : l’AMOUR !

 

Dans une  très ancienne chronique, d’avril 2007 vin de messe je donnais la clé de mon scepticisme  « Ce que j'adorais par-dessus tout dans mes fonctions d'enfant de chœur c'était la distribution de la communion. En ces temps reculés les paroissiens venaient s'agenouiller à la sainte-table et je précédais le curé, tenant dans ma main un petit plateau en métal doré que je plaçais sous le menton juste avant que le curé n'enfourna l'hostie ou plus exactement la plaça sur la langue tirée. Pourquoi diable ce plaisir ? Tout simplement parce qu'ainsi je pouvais contempler à souhait les beautés de la paroisse, leurs toilettes, leurs audaces parfois : certaines au lieu de baisser les paupières plantaient leurs yeux dans les miens, leurs lèvres faites - suprême audace - leurs mains jointes emmitouflées dans des gants de dentelles où pour certaines flamboyaient des ongles peints - provocation ultime - , j'ose : leurs poitrines si proches, leur façon de quitter la sainte-table sur leurs talons hauts en balançant leurs hanches et en roulant des fesses. Rien que pour ces pensées impies on aurait dû m'excommunier sur le champs. Mais nul ne pouvait soupçonner mes jouissances intimes sauf qu'un jour, las de la pression d'un recruteur de l'Evêché chargé de peupler les nombreux séminaires de la Vendée ultra-catholique, à sa question sur les raisons de mes atermoiements je lui répondis droit dans les yeux : « j'aime trop les filles... » ce qui le laissa sans voix de la part d'un moutard de 10 ans de la Vendée profonde. 


Cette profession de foi, sans cesse renouvelée, respectée, m’amène en ce jour de l’Assomption de Marie à la célébrer avec une des plus belles chansons d’Adamo « Je voudrais mourir dans tes bras… »

 


 

 

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commentaires

H
<br /> Des noms, des noms, je ne le répéterai pas....<br /> <br /> <br /> HP<br />
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