Je me souviens des « Juva 4 » (420)
Je me souviens du champion de rugby à XIII Puig-Aubert, surnommé « Pipette » (198)
Je me souviens de « Bébé Cadum » (105)
A la demande de Georges Pérec, l'éditeur a laissé à la suite de l’ouvrage quelques pages blanches sur lesquelles le lecteur pourra noter les « Je me souviens » que la lecture de ceux-ci aura suscité.
Je me souviens des inscriptions « On peut apporter son manger » dans les cafés.
Alors chers amis cavistes pourquoi ne pas inscrire sur vos vitrines, au blanc d’Espagne, « chez nous on peut apporter son manger »
Pour les petites louves et loups ignorantes des villes je précise, et c’est écrit dans le dictionnaire, que cette inscription signifie que l’on peut « Amener son repas pour manger ».
Ce serait bon pour « l’extension du domaine du vin » et le moral de nos concitoyens de pouvoir aller s’asseoir, en famille ou entre copains-copines, avec son panier garni autour d’une petite table au-dedans ou au-dehors lorsque le soleil ne sera plus aux abonnés absents, et de pouvoir s’offrir une ou plusieurs petites quilles pour faire couler la miette.
Bien évidemment, tout service mérite salaire et tout le monde comprendra que vous preniez, chers cavistes, un droit de bouchon raisonnable pour la fourniture des verres et pourquoi pas d’une assiette, de couverts et d’une serviette…
Le monde du vin se dit le fer de lance du bien-vivre, du repas à la française, alors pourquoi ne pas ressusciter cette pratique qui permettait aux gens modestes de s’asseoir chez un caviste pour manger leur manger. Puisque les cafetiers font, pour la plupart, semblant de faire de la cuisine, il n’est plus question pour eux d’accueillir des pégreleux sur leurs terrasses.
On va m’objecter qu’il faut pour servir du vin, quand on n’est pas un café ou un restaurant, il faut une licence 4 et que celles-ci ne se trouvent pas sous le sabot d’un cheval, faut la trouver et l’acheter. link
Ben oui, je sais, rien n’est facile en France mais puisque le changement c’est maintenant pourquoi ne serait-il pas possible d’aménager la licence IV pour que le populo qui ne dispose pas de beaucoup d’oseille puisse bénéficier d’un peu de douceur dans ce monde de brutes.