Nos chers magistrats SM, ceux qui roulent à gauche, qui s’ennuyaient tant au Palais de la Justice, s’amusaient en leur local syndical à épingler leurs cons sur un mur. N’y voyez pas à mal puisqu’il ne s’agissait que des tronches de ceux et celles qui ne faisaient que les embêter. Ce faisant ont-ils dépassé le mur du con ? Je ne sais car qu’est-ce donc qu'un con sans qualification ? Un être ordinaire, un brave type qu’il est de bon ton d’inviter à un dîner de cons. Alors qu’un sale ou un pauvre ou un méchant con il est de bon ton de lui balancer « casse-toi pauvre con ! »
Frédéric Dard, très justement faisait remarquer que « Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic. » et Michel Audiard faisait dire à Bernard Blier dans Les Tontons Flingueurs « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » avant de balancer « J’parle pas aux cons, ça les instruit. » Bref je crois que l’on est toujours le con d’un autre et comme le chantait Brassens « Le temps ne fait rien à l’affaire ; quand on est con, on est con »
Reste deux catégories extrêmes et si proches : les jeunes et les vieux cons.
Nul ne sait qui a le premier rendu cette sentence « Le problème, à notre époque, c’est que les vieux cons sont de plus en plus jeunes… » mais il est sûr que le temps qui passe n’arrange rien à l’affaire « Une bonne vieille bouteille de vin est aussi rare, aussi miraculeuse qu’un vieux pas con. Ça arrive, mais mieux vaut ne pas trop y compter. » c'est Topor.
Bref, je dois vous avouer qu’à mon âge, « les chiens aboient et la caravane passe ». Je m’applique le « bien faire et laisser-dire… ». Je débranche pour écouter la Lolita aux dents du bonheur la Vanessa qui me susurre sa nouvelle chanson « Les Vieux Cons » (les paroles ICI link ) tiré de son dernier album Love Song.