J’ai bien connu Laurent, ses chaussons*, ses croissants, du côté de la Place du Panthéon vu que Tonton nous avait fait don, en 1984, du plus jeune Premier Ministre qu’ait connu notre vieille France sous la Ve République. L’homme du fameux congrès de Metz : le deuxième jour, le samedi 7 avril 1979, à midi, le jeune député mitterrandiste monta à la tribune, 32 ans, énarque ayant choisi le Conseil d’État, parfait dans le rôle du tonton flingueur de Mitterrand en matière économique, là où le Tonton ne touchait pas une bille face à Rocard, lâcha une formule qui se voulait assassine : «Entre le Plan et le marché, il y a nous, le socialisme ! ».
Bon il ne reste plus que le marché Laurent ça vaut bien un coup de Blanc
> Congrès de Metz, 1979. Fabius, Jospin, Quilès, Mitterrand
* ses pantoufles
« Lui c'est lui, moi c'est moi » sacré Laurent un vrai rebelle
Le long parcours de Laurent dans le marigot politique ne fut pas un long fleuve tranquille, et je ne vais pas m’échiner à vous le décrire par le menu car je ne serais pas forcément objectif même si je l’ai toujours défendu à propos d’une triste affaire que tout le monde ou presque a oubliée.
Bon le Laurent, dans son nouveau job du côté du Quai, il assure et il rassure avec son côté vieux briscard revenu de tout ou presque mais de là à accepter de se faire couronner comme l’Homme de l’Année du Vin de France j’en suis resté comme deux ronds de flan. Après la moto dans le Gers, où le « bonheur est dans le pré », Lolo fait son coming-out « il boit peu mais aime le bon vin et avoue un petit faible pour le Bordeaux… » link
Laurent vraiment j’ai beaucoup aimé ta photo, où tu tiens élégamment ton diplôme, aux côtés de mon grand ami Jean-Paul Lubot link, qui est bien sûr Charlie tout en blacklistant le petit blogueur que je suis pour délit d’irrévérence. J’avais pourtant reçu les excuses de sa patronne madame Evelyne PROUVOST du groupe Marie-Claire, mais ce vaillant défenseur de la liberté de la presse a oublié que « Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur. »
J’espère mon cher Laurent que tu as apprécié à sa juste valeur révolutionnaire le discours d’un jeune blogueur rebelle bien comme il faut, très j’aime les petits vignerons artisans, ça t’aura rappelé tes jeunes années où tu chevauchais, à 23 ans, un fier destrier pour l’émission de télé populaire « La Tête et les Jambes » avec Pierre BELLEMARE et Jean Paul ROULAND.
Un sans-faute c’est Antoine Gerbelle qui va être content.
Très belle coiffure à cette époque Laurent... un petit côté VGE... je peux te charrier car le Che nous a fait le coup de Rocard d'Estaing...
Attention les vidéo de l'INA se déclenchent dès l'ouverture de cette chronique : clouer leur le bec avant de lire et ensuite visionnez-les
Laurent Fabius : "Il faut être fiers du vin" par larevueduvindefrance