Puisque vous voulez tout savoir et ne rien payer le Taulier inlassablement glane des infos sur la Toile pour pourvoir à votre bonheur et à celui des larges masses comme disaient les petits frelons de la Gauche Prolétarienne après mai 68. (écouté Sorj Chalandon sur France Inter ce matin link A propos de son dernier roman, "Le quatrième mur" (Grasset). Journaliste (prix Albert Londres) et écrivain (prix Médicis et grand prix du roman de l'Académie Française) était reporter de guerre pendant la guerre au Liban) Souvenir du temps où nous cassions du facho...
1) L’édito de Jacques Dupont « Le lobby des sots et des menteurs » dans le n° du Point Spécial Vins
« lls se parent de titres ronflants d’experts quand le plus souvent ce sont des autoproclamés. Ils pensent étroit et comme tous les dogmatiques imaginent penser pour l’universel. Ils veulent notre bonheur envers et contre nous. Au départ, ces gens qui prônent l’abstinence s’inscrivent dans un mouvement de pensée tout à fait respectable. L’hygiénisme en France, au début du XIXe siècle, est né des Lumières et s’appuyait sur une philosophie du «bonheur pour tous» grâce à un corps sain, un esprit à l’avenant et une cité propre.
Mais, très vite, de fortes nuances se font sentir. Il y a ceux qui, comme le baron Haussmann, imaginent que c’est en purifiant la ville de ses taudis, en créant des artères bien aérées, ouvertes à la lumière, que l’on contribuera au bien-être. Puis il y a ceux qui, comme l’utopiste Charles Fourier, rêvent d’inventer de nouvelles règles de vie sociale (le phalanstère). Enfin, il y a dans ce XIXe siècle nouvellement industriel ceux qui dénoncent la misère ouvrière comme le premier des fléaux. Après la défaite de 1870 et la Commune de Paris, la peur sociale domine, et ces derniers sont peu écoutés. Le mouvement hygiéniste accouche des premières ligues antialcooliques, pour qui l’alcool est la seule cause du malheur social qui «rend l’ouvrier paresseux, joueur, querelleur, turbulent; elle le dégrade, l’abrutit, délabre sa santé, abrège souvent sa vie, détruit les mœurs, trouble et scandalise la société et pousse au crime.»(1) Et surtout pas l’inverse. Ce ne sont pas les conditions de travail déplorables de l’époque, le logement infect, l’analphabétisme, la promiscuité ou à l’inverse le chômage et la solitude qui peuvent conduire à l’alcoolisation… » à suivre dans le Spécial Vins du Point en kiosque
2)« CHO se présente en tant que chroniqueur pour le magazine Vins et Gastronomie link. Il y publie ses commentaires sur les restos et les hôtels. Son blog n’est qu’une façade un peu pourrie qui ne lui sert que d’appui pour rentrer dans les restaurants. » commentaire de Soso du 3 septembre sur le blog cuisiner en ligne.
3) Pages vues sur Vin&Cie l’espace de liberté : 3 004 049 (total)
Merci à vous...
4) Le POINT sur la MATURATION EN BEAUJOLAIS
L'un des marronniers de la rentrée via l'Interpro du Bojolo...
Comme dans la plupart des vignobles français, le millésime 2013 s'annonce tardif par rapport à la moyenne des 10 dernières années. 2013 marque en effet un retour aux conditions climatiques des années 80 et 90. En 1983 par exemple, on débutait les vendanges le 19 septembre en Beaujolais et l'excellente qualité de ce millésime ainsi que son potentiel de garde restent gravés dans les mémoires.
Qu'on se rassure, le retard (tout relatif donc) du cycle végétatif de la vigne n'entache en rien le potentiel qualitatif du millésime à venir. A ce jour, tous les voyants sont au vert en Beaujolais avec un très bon état sanitaire et des conditions climatiques favorables.
Suite à un premier trimestre 2013 très peu ensoleillé et froid avec une température moyenne inférieure de 2,2°C aux normales trentenaires, le débourrement a eu lieu à une date tardive : autour du 20 avril.
Après des mois d'avril et mai particulièrement froids et pluvieux, la floraison a débuté tardivement (vers le 19 juin). La durée moyenne de floraison a été de 10 jours(durée conforme à la moyenne de ces 10 dernières années). La floraison s'est donc terminée autour du 29 juin.
Avec un mois de juillet chaud, la fermeture de la grappe est intervenue autour du 26 juillet. La véraison a commencé vers le 17 août en moyenne (données partielles à ce jour) ce qui positionne 2013 comme l'année la plus tardive de ces deux dernières décennies.
En juillet et août, le vignoble a bénéficié d'un rayonnement global record (énergie reçue par la vigne), le plus haut enregistré depuis 1992 (année des premiers enregistrements). Des conditions climatiques idéales qui ont permis au vignoble de conserver un très bon état sanitaire et qui laissent présager le meilleur pour la récolteà venir.
L'évolution de la maturation nous permet d'envisager un début de récolte compris entre le 20 et le 25 septembre pour les zones les plus précoces de notre vignoble.
La récolte s'annonce inférieure en volume à la moyenne des ces 10 dernières années avec peu de baies par grappe et, qui plus est, de petite taille. Ce faible rendement devrait toutefois être supérieur à la très petite récolte de 2012 et laisse quoiqu'il en soit augurer d'une belle qualité de raisin.
Le beau temps actuel permet à la véraison de se poursuivre dans d'excellentes conditions.
Les viticulteurs du Beaujolais vont donc continuer à suivre de près l'évolution de leurs parcelles afin de récolter le raisin à sa maturité optimale. Ils auront alors besoin de l'aide précieuse des 50 000 vendangeurs prévus. Rappelons que le Beaujolais est le seul vignoble, avec la Champagne, où les vendanges manuelles sont généralisées.
Rendez-vous dans quelques jours pour en savoir un peu plus sur cette nouvelle récolte.
5) Comment réussir sa Foire aux Vins par la Feuille de Vignelink
Incontournables qu'ils disent : je contourne et vous ?