Chiche !
Sortez les sortants !
Tous dans le même sac, tous pourris, c’est plus simple et plus commode pas besoin de faire du tri sélectif.
Faisons table rase et confions les rênes de notre vieux pays aux petits coqs de Face de Bouc !
Pourquoi se priver de tant et tant de compétences accumulées, couchées sur les lignes des réseaux sociaux, ressources inutilisées, gaspillées, ça ne peut plus durer confions le gouvernail de notre bateau ivre à ces forces vives autoproclamées !
D’où viennent-elles, qu’ont-elles fait, peu importe : elles ont la clé de 12 pour tout réparer, alors au cambouis les aligneurs de mots !
Faut se salir les mains, se payer la versatilité de nos concitoyens.
À l’œuvre, fini les pia-pia-pia, l’ironie à deux balles, les rodomontades, l’heure est à l’action : c’est au pied du mur qu’on juge le maçon…
Pas de problème comme vous faites tout bien et que vous avez toujours tout bon, pas de souci comme on dit aujourd’hui.
Comme au poker : moi je veux voir !
Allez, allez, ne jouez pas les timides, vous nous avez assez abreuvé de vos jugements à l’emporte-pièce pour ne pas saisir l’opportunité qui vous est offerte de nous sortir de l’ornière. Comme chacun sait notre vieux pays est facile à gouverner à condition d’enfin confier sa direction à des gens compétents, désintéressés et courageux.
Tout le profil de vous les va-de-la gueule des réseaux sociaux.
Mais à ce propos, les autres, ceux embarqués dans la charrette, d’où venaient-ils ?
Étaient-ils tombés du ciel ?
L’offre politique n’est-elle pas totalement fabriquée par la demande politique : le bulletin de vote va tout naturellement depuis bien des années qu’aux faiseurs de promesses. Pour se faire élire il faut flatter.
Le corbeau et le renard !
Alors s’en prendre au système politique, monstre indistinct, c’est faire bon marché de ce que les citoyens en ont fait.
Nous sommes le système : nos élus sont à notre image. Le miroir n’a rien de déformant.
Mais, pas de souci, en notre vieux pays, vient toujours le temps des hommes providentiels qui, à la schlague, remettent le bon peuple dans le bon chemin.
Et, puisque nous sommes au XXIe siècle, pourquoi se priver de puiser dans le vivier fécond des réseaux sociaux. La nouvelle élite est là, à portée de mains, puisons sans retenue, irriguons notre terroir politique de cette nouvelle sève vive et féconde.
J’attends avec impatience la venue au 78 rue de Varenne d’un des plus prolifiques chroniqueurs de la blogosphère. Il montera avec satisfaction les marches de l’hôtel de Villeroy sous les hourras. Une ère nouvelle s’ouvrira.
Du terroir profond montera un cri unanime : enfin !
Eu égard à la surface médiatique du nouveau récipiendaire le Ministère s’étendra de l’Agriculture au Commerce jusqu’à l’Artisanat…
Et le vieux cheval de retour que je suis, réformé, inutile, en promenant ses petits-enfants au square égrènera ses souvenirs du temps où servir l’Etat, après avoir réfléchi au Club Jean Moulin, était un honneur, une fierté…
Je crois qu’à ce moment-là je rendrai mon poireau sur canapé…
Allez, allez, chers amis liker, faites le buzz, l’essentiel est là pour nos petits coqs de Face de Bouc : tenter d’exister…