Pourquoi ce genre de faire ?
Deux raisons :
- Je partage à 100% les remarques d’Hervé Bizeul,
- Je suis un fondu d’Éric Clapton et j’offre « unplugged » en cadeau Bonux pour Hervé et vous tous.
« Je pense que ce genre de salon ferait du bien à certains vignerons, les vignerons « d'en haut » ai-je envie de dire... Non pas que je me considère comme faisant partie de ce genre-là, bien sûr [...]
Cependant, je suis juste assez « connu » pour ressentir quelques évidences qui tiennent en fait en trois remarques, plus ou moins profondes :
- les « grands » vignerons ont littéralement abandonné leur pays d'origine et sa population... Ils ne sont plus en contact avec leur culture et vivent dans une bulle « d’en haut », bien loin des amateurs de vins « d'en bas », réservant leurs sorties à l'export et/ou à des manifestations triées sur le volet où des réceptions au château où, il faut bien le dire, le niveau d'imposition sur la fortune sert de sésame.
- ils sont alors totalement déconnectés autant de la réalité du goût que de la concurrence du prix. Ne se goutant qu'entres eux, ne se confrontant qu'entres eux, ils ne sont plus à l'écoute des désirs et des goûts des vrais gens. A l'extrême, ce qu'ils considèrent comme « bon » ou « grand » peut en fait provoquer le rejet, voire le dégout chez un français moyen...
- ils se croient souvent « intouchables », jouissant du prestige d'une AOC historique et/ou de celui d'une marque forte et réputée. Mais voilà, il ne « rendent » pas ce qu'on leur a donné, ne « redistribuent » rien de ce même prestige et/ou de cette « qualité » et n'alimentent pas, sauf dans un cercle très réduit, la passion du vin en général ni sa pédagogie. En vérité, la plupart d'entre eux jouent un jeu égoïste, leur nom ou celui de leur château étant désormais en première place, leur AOC étant parfois rejetée sur la contre étiquette (je le sais, c'est le cas du Clos des Fées/Clos des Fées, pour une autre raison). »