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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 00:09

Les sœurs Robin, Thérèse et Marie ne sont plus; après la mort de Thérèse Robin, en 1984 Marie confia à son neveu Jacques Guinaudeau et son épouse Sylvie l’exploitation des vignes. Lorsqu’elle décède à la fin de 2001, les époux Guinaudeau, avec leur fils Baptiste, assumèrent alors l'entière responsabilité de la succession et afin de garder la propriété dans la famille, ils décidèrent de racheter toutes les parcelles de Château Lafleur.  


photoLafleur1

 

D'un seul tenant de 4,5 hectares, ce domaine est un petit bijou situé entre Pétrus et La Fleur Pétrus. C’est l'un des plus beaux vignobles de l'appellation, traversé par deux allées en croix. « What I appreciate particularly about the Guinaudeau is that, most unusually for Bordeaux, they have an almost Burgundian ethos of care and personal attention in the way they run the property. The family personally works the vineyards and seems to know practically every vine.»

Jancis Robinson MW

 

Bien que la qualité du cru ait été reconnue depuis la fin du 19ème siècle, les sœurs Robin, comme le montre bien le texte ci-dessous, n’ont jamais tenté de capitaliser sur la célébrité de leur propriété. Depuis, Robert Parker, qui n’aime rien tant que le Pomerol a écrit « Un des vins les plus distinctifs, exotique, et le plus grand - et pas seulement de Pomerol, mais dans le monde. »

 

Je m’en tiendrai là, n’ayant ni les compétences ni les connaissances pour m’aventurer sur un terrain qui n’est pas le mien. Mais ce que j’ai lu sur la famille Guinaudeau, leur proximité terrienne, leur soin, leur lignée paysanne assumée, me va bien loin des paillettes et de l’air du temps (lire ce qu’écrivent mes collègues d’IDealwine link)

12000 bouteilles par an pour le millésime 2008 voir le site link forcément pas à la portée de tous les budgets.

photoLafleur 

« C’est notre père qui nous a tout appris. Comme il tenait à ses vignes, quand il est mort en 1946, nous les avons gardées. Mais on a rien changé. Si, la marque du sulfate. Et depuis dix ans nous n’avons plus de bœufs. On a un homme de confiance. C’est un Portugais qui nous aide bien. Le papier-peint remonte à 1919, l’année qui a suivie celle où mon père est venu s’installer ici. Le Saint-Michel, nous l’avons récupéré quand on a démoli la vieille église. Et les armes, sur le mur, des souvenirs que le meilleur ami de notre père avait rapporté des Indes. Il voulait qu’il aille avec lui. Personne ne parlerait peut-être de Château Lafleur. C’est un beau vin, peut-être parce qu’il n’a qu’un chemin qui le sépare de Pétrus. Ma sœur et moi nous faisons tout. Mais moi, je ne bois pas, je compte. On décide ensemble. C’est monsieur Moueix qui s’occupe des ventes. »

 

Extrait du numéro 2 de l’Amateur de Bordeaux mars/avril 1982 page 19

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