Cher Jean-Marie,
Je viens de visionner le documentaire « C'est arrivé dans une cave près de chez vous » link réalisé par Jean-Yves Cauchard, je suis stupéfait, atterré et ébranlé par ce que toi, ta famille et tes collaborateurs venez de subir et d’endurer pendant des mois et des années de la part de fonctionnaires d’État, assermentés, dans l’exercice de leur fonctions de police judiciaire.
Jean-Marie, mon ami, le serviteur de l’État que je suis est partagé entre colère froide et grande honte. Oui vraiment j’ai honte, une honte qui en appelle, sans faire de phrases, à réparation. J’admire ta force d’âme et ta dignité, ce bel orgueil à la Guffens face à une adversité si méprisable. Il n’empêche que cette affaire est indigne d’un véritable État de Droit, vous avez souffert dans vos corps, vos cœurs et vos âmes, dans votre dignité, d’un acharnement, d’une volonté de vous nuire et de vous briser. C’est intolérable et ça ne doit pas être toléré.
Bien évidemment, Jean-Marie, a aucun moment, tu n’as fait état auprès de moi de ces horreurs, de tes tourments, alors maintenant tu m’es redevable que d’une seule chose : accepter que je m’enrôle à tes côtés. Mon espace de liberté est ouvert à ta juste cause.
Dans cette attente reçois, cher Jean-Marie, mes excuses de citoyen, mon regret de ne pas avoir su et pu t’accompagner dans la tourmente et l’assurance de cette franche amitié que nous avons nouée un soir, tout au bout de la nuit, à Apt avec ce cher Jean-Louis.
Embrasse ceux qui te sont chers de ma part et à bientôt autour d’une bouteille de Guffens seule appellation qui sait dire merde à ceux que Fernand Raynaud a si bien campés.
Jacques Berthomeau