Depuis le Tweet de la présumée première dame de France, l’anti-Tante Yvonne, la cassante et fière Trierweiler, Jasmine est dans tous ces états. Lorsque j’ironise sur le côté Bernadette, sans la laque, de la nouvelle dame de fer elle monte sur ses grands chevaux pour me traiter de macho. Valérie par-ci, Valérie par-là, le droit de penser à son gré auquel j’oppose celui du citoyen qui n’en a rien à cirer des opinions de madame qui est toujours derrière. « C’est quoi cette histoire ? » s’insurge ma douce Jasmine. Alors, je clique sur Dalymotion, pour lui faire écouter cette chanson satyrique quelque peu machiste interprétée par le Groupe de francisation du centre Yves-Thériault de Montréal. Un réel monument historique qui porte Jasmine à l’incandescence. Pour l’apaiser je lui fais part de mon allergie profonde pour la Ségolène. Je me fais claquer le bec d’un « ce n’est pas le problème » très sec. Alors je lui rends les armes en soupirant qu’un peu de discrétion et de réserve de la compagne de notre Président m’agréerai et que le mélange de la vie privée et de la vie publique est exécrable. Mes propos conciliants et raisonnables apaisent Jasmine.
J’en profite pour lui dire que ce Falorni, petit apparatchik provincial comme le PS en fabrique des tonnes à la pelle, grand organisateur des universités d'été du PS à La Rochelle, abritait les amours, à l'époque discrètes, entre la journaliste et François Hollande. La politique est ainsi faite : ce fidèle de la première heure a sacrifié a été sacrifié sur l’autel de l’ex, sans que le camarade candidat à la présidence puis le Président élu ne lève le petit doigt. Le Falorni il se sent fort mais il est fait du même bois que la Ségolène, celui de l’ambition pure ripolinée par la référence permanente à son terreau local. Tout cela c’est du pipeau qui plait au boucher de l’Ile de Ré qui vote à droite et qui ne peut pas piffer la Ségolène. « j'vais vous dire, s'il y en a un qui est légitime, c'est Falorni. » Ce n'est pas lui qui le dit, ce sont ses clients. « Ségo, elle est pas de chez nous. Si elle est élue on ne la reverra pas, si elle n'est pas élue, on ne la reverra plus », sourit-il derrière sa moustache grisonnante. « C'est le ressenti des Rochelais, on veut quelqu'un de chez nous, pas des Johnny Halliday de la politique ! » Sur le marché, la rumeur dit même qu'Olivier Falorni aurait refusé un secrétariat d'Etat pour rester au service du territoire où il est né, et ça « si c'est pas une preuve… »
De quoi désespérer, ce qui n’est pas pour me déplaire, Sally Chadjaa, la candidate UMP éliminée dès le premier tour à 0,8 point près, soit 700 voix. La pauvre geint « C'est vraiment une élection personne contre personne, Sarkozy a fait 28% dans cette circonscription, j'aurais dû récupérer environ 22%, mais les équipes de Falorni ont soufflé sur les braises de la haine anti-Royal. De mon côté aussi d'ailleurs, des gens comme Dominique Bussereau l'ont alimenté », regrette-t-elle, amère. C’est du mauvais ragoût charentais tel que Georges-André le prévoyait. Il m’avait prévenu : « elle ne passera pas ! » Alors pourquoi la Valérie s’est-elle mis dans un tel état de rage froide et venir patauger avec de gros sabots dans le marigot ? Jasmine est revenue sous mon charme et j’en profite « Car tout bêtement la Trierweiler est bel et bien jalouse, et elle le père François doit marcher sur des œufs dès qu'il s’agit de la mère de leurs 4 enfants. Contrairement à ce qui a été dit la Ségolène n'a pas boycotté la passation de pouvoirs du 15 mai, elle n'a pas été invitée… »
- Non !
- Si c’est Anna Cabana qui l’écrit dans le point dans Le Point « François n'a pas voulu de drame avec elle », s'est plainte Royal. Sur la scène de la Bastille, Trierweiler surprend un geste affectueux de l'élu pour son ancienne compagne. « Embrasse-moi sur la bouche maintenant », lui intime-t-elle.
- C’est une tigresse !
- Comme toi mon amour mais moi je ne suis pas Président de la République…