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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 07:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Le Mitterrand de la droite, quoique le Tonton fût en son genre un bel exemple d’adaptabilité sur l’axe droite-gauche, Frédéric donc, jamais en reste de ramener sa science dans le journal, le dimanche faut bien meubler le JDD, grâce à la complaisance du journaliste interviewer qui lui balance l’importante question  « Selon vous, Nicolas Sarkozy est-il à l’île d’Elbe, dans l’attente de son retour, où à Sainte-Hélène, à écrire sa légende? » peut se la rejouer « Bonsoir ! » à la télé du bon peuple émerveillé « Cela m’étonnerait qu’il soit à Sainte-Hélène! Pour rester sur votre comparaison, me vient cette phrase de Joséphine, qui disait à Napoléon? : « Vous humiliez beaucoup trop et vous ne punissez pas assez. » À mon avis, Sarkozy a beaucoup de militants de base qui seront prêts à le soutenir et à former les cohortes de grognards dont il aura besoin le moment venu, mais les petits chefs feront barrage. Tous ces barons de l’UMP qui aujourd’hui l’encensent de micro en micro, se battront pour qu’il ne revienne pas. À leur décharge, dans le passé, certains se sont sentis beaucoup humiliés… » Comme bon sang ne saurait mentir, en bon expert en la matière politique, à la question du retour, Frédéric place, avec gourmandise, son pronostic « La politique est une drogue dure. Comment voulez-vous qu’à 57 ans, quelqu’un comme lui décide de s’en passer? Il est dans la situation d’un joueur de poker qui a perdu une manche. Il gagnera la suivante. » Le courtisan garde pourtant la main mais il flatte avec intelligence, subtilité, esprit, lui il a vu le Prince déchu, mais ils n’ont, bien évidemment pas parlé de ça même s’ils n’ont pensé qu’à ça. « Il ne m’a pas donné l’impression d’être dans l’abandon… Vous seriez étonné de voir qui défile dans ses bureaux. Tout le monde veut le voir, et dès qu’une personnalité étrangère passe à Paris, elle demande audience. Son agenda n’est pas celui d’un homme politique à la retraite. » Pas con le Mitterrand, que je croise au Flore dînant avec sa progéniture, lorsqu’il souligne que son poulain agité « ce n’est pas tant Hollande qu’il surveille, mais ses trois ministres, Valls, Peillon et Cahuzac, qui ne s’en sortent pas si mal… » Et puis reste le cocker triste « incroyablement secret, mystérieux, complexe » le Pompidou de Sarkozy, « Fillon, c’est la droite sans les problèmes de la droite. C’est la droite civilisée. Il a été loyal avec Sarkozy » mais a-t-il « l’envie forcenée d’être président de la République » comme son ex-maître « qui ne supportait pas d’avoir quelqu’un au-dessus de lui » Le problème de l’UMP pour lui se traduit par ce simple constat « Il n’a plus personne au-dessus. Il a simplement des gens à côté… ou en face. » ce cher Frédéric aime tant le cinéma.


Le Fred je l’aime bien, il sait être classe : sa passation des pouvoirs avec Aurélie Fillipetti avait de la gueule. Mais bon, Paris en ce moment est un port breton, il pleut, il pleut, il pleut et je me balade en taxi. Le chauffeur de taxi parisien est toujours aussi chiant mais il l’est moins lorsqu’il écoute la radio. Mais la radio, les périphériques, comme on disait autrefois, la bande FM aujourd’hui, ça saoule de publicité d’une grande débilité. La tendance, en ces temps où l’Angela nous refait le coup de la Gross Allemagne, est à la qualité de la bagnole teutonne. Ils en font des tonnes. Ça me gonfle ! Même que j’ai envie de gueuler « vos gueules les boches ! » comme le pépé qu’avait fait 14/18 et qu’avait goûté modérément leur séjour prolongé après 40. Je me réfrène sauf lorsque j’entends ce nabot de Lagerfeld jacter. Comment un type fagoté comme un robot ringard peut-il se targuer du titre de styliste ? Karl c’est un faisan de la pire espèce et je n’en voudrais même pas pour curer mes chiottes. Faut toujours qu’il  ramène sa fraise alors que personne ne lui demande rien. Qu’il aille boire son Coca Cola light servi dans une carafe en cristal de Baccarat et qu’il nous foute la paix ! Avec lui  j’ai des envies de reconduite à la frontière pour trouble à l’ordre public quand ce gnome ose déclarer, à propos de la maigreur des top-modèles, que  « ce sujet frise le ridicule. Personne dans la mode ne travaille avec des filles anorexiques. Cela n'a rien à voir avec la mode. Les gens anorexiques ont des problèmes avec leur famille. Il y a moins d'1% de filles anorexiques. Mais en France, il y a 30% de filles en sérieux surpoids. C'est beaucoup plus dangereux pour la santé. Regarder la télé en mangeant de la malbouffe, ça c'est dangereux. Les mannequins sont maigres oui, mais elles ne sont pas SI maigres. » Comme disait un de mes amis juifs, y’avait pas d’obèses à Mauthausen, t’es bien d’accord mon petit Karl !  

 

Que ce gus traitât notre PNR « d’imbécile qui sera aussi désastreux que Zapatero… »  je trouve ça plutôt sain et logique de sa part puisque, d’après lui, « Les gens qui travaillent dans des bureaux pour vivre ont quelque chose d'ennuyeux. J'ai voulu faire ce travail depuis mon enfance. J'adore la mode. J'ai la chance de travailler dans les conditions les plus parfaites. Je peux faire ce que je veux dans toutes sortes de domaines. Les dépenses n'en sont pas, ce serait stupide d'arrêter. Travailler, c'est gagner un salaire sans s'ennuyer. ». Et allez donc les nouveaux prolétaires, toutes les minettes et les minets des bureaux qui font la fortune du gros Karlito, qui aime tant sa Choupette, « la Zahia des chatons » selon lui – la classe quoi ! – en achetant ses accessoires et ses parfums au prix du caviar. Le jour où je l’ai croisé, boulevard St Germain, en face du Flore, au pied de son grotesque et monstrueux Hummer, j’aurais dû lui pisser le long de la raie. Rétrospectivement ça me fait du bien d’imaginer la scène. Je m’échauffe bêtement les sangs alors que dans mon beau et nouveau parti, les conseillers du Prince déchu ont enfin choisi leur candidat à la présidence. Le Préfet qui fut Ministre sur le tard penche pour Fillon alors que l’immense Guaino, que le monde entier nous envie, est tombé chez Copé. Les vieilles carnes vont là où il y a de l’avoine mais l’homme, qui tient entre ses seules mains l’héritage gaulliste, met des mots forts sur son ralliement « Ce n'est pas un jugement de valeur, ce sont deux hommes de qualité. Ce n'est pas une question de ligne politique non plus. Nous en avons une, celle de la campagne de Nicolas Sarkozy, et je ne comprendrais pas qu'elle puisse être remise en cause. Mon choix est plutôt dicté par la situation actuelle de l'UMP. Celui qui sera élu ne sera pas le chef, le leader naturel comme a pu l'être Nicolas Sarkozy. Il ne commandera pas. Il présidera. Le défi qu'il aura à relever sera de faire en sorte que notre famille politique reste soudée, sans que personne n'ait à renier ses convictions. Comme je veux le faire moi-même en défendant la motion gaulliste. Dans ces circonstances, Jean-François Copé m'a paru être le meilleur animateur. J'ai choisi de lui faire confiance. » Moi, je n’ai pas encore choisi mais moi je ne suis qu’un rallié de la vingt-cinquième heure donc je ne compte que pour du beurre.

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