Jeudi dernier j’ai plongé mon nez dans mes archives poussiéreuses stockées dans mon bureau de la rue de Vaugirard (Y'a là de quoi faire sauter la République - je rigole bien sûr - )pour retrouver quelques documents pour illustrer ma chronique sur mon passage comme médiateur des VDN à la fin des années 90.
Je ne suis pas un champion du rangement mais je garde tout et je trouve tout. Alors, en feuilletant un dossier je suis tombé nez à nez avec un édito de Jean-Michel Peyronnet, alors rédac-chef de la RVI, titré « quel avenir pour le rapport Berthomeau ? »
Il s’inquiétait de l’avenir de l’œuvre de ma vie le Jean-Mimi. Bien sûr, et je l’assumais en bon rocardien que j’étais et que je suis, il me collait au beau milieu du dos, comme une belle cible, l’étiquette de « libéral » peu prisée chez les socialos. Parodiant les diététiciens j’estime qu’il y a du bon libéral et du mauvais libéral, l’espace de liberté préconisé par Cap 2010 c’était des règles du jeu assumées par les opérateurs et non des règlements de papier que tout un chacun s’empresse de tourner.
Quoi qu’il en soit Jean-Mimi avait bien raison de s’inquiéter de nous voir flinguer en vol par les tenants du fusil à tirer dans les coins et de devoir suivre « la bière » de Cap 2010 jusqu’à sa dernière demeure. Nous fûmes couverts de fleurs artificielles pour mieux nous étouffer mais comme la réalité n’aime pas qu’on lui fasse des pieds-de-nez nos petites idées sont entrées de plain-pied sur le marché.
Vin de France vous avez dit vin de France !
Merci Jean-Michel à bientôt dans ta drôle de lucarne qui parle de vin me dit-on dans mon oreillette. Mort aux cons !