Comme j’y étais invité, sur le coup de midi mardi, je suis allé à la dégustation du beaujolais nouveau de Dominique Piron, assemblé avec Jean-Pierre Coffe pour Leader Price au restaurant Mon Vieil Ami, en l’Île Saint Louis. Il était écrit sur l’invitation que c’était autour de délicieux plats lyonnais... et en musique, grâce à l’accordéoniste Roland Romanelli...
Moi j’aime bien Dominique Piron et déjà l’an dernier j’avais salué son initiative pour promouvoir du bon Beaujolais Nouveau vendu par Leader Price. Pour moi c’est clair tout ce qui concourt à redonner au Beaujolais, et au Nouveau qui fut un beau temps fort de la convivialité festive, me va. Tout le reste n’est que littérature, parti-pris et petites chapelles d’excommunicateurs qui se disent buveurs. J’affirme qu’on peut aimer le Beaujolais de JP Brun, de l’ami Cyril Alonso, et de quelques bons vignerons du cru, et ne pas mettre au piquet le Nouveau de Leader Price assemblé par JP Coffe.
Je sais que Coffe « exaspère » la blogosphère et sur mon espace de liberté je ne l’ai pas ménagé. Ceci écrit c’est la vie que l’on vit. Le Nouveau de Coffe était de très bonne facture, joyeux, j’ose même écrire originel. Ne jamais jeter le bébé avec l’eau du bain et relire ma chronique de jeudi link le monde du vin ce sont de belles et jolies bouteilles mais aussi des cols qui permettent de mettre en marché des volumes. La GD est faite pour cela alors lorsqu’elle le fait bien je ne vois pas au nom de quoi il faut lui cracher dessus.
L’an dernier Leader Price avait vendu 27000 bouteilles de BN, cette année les commandes sont en hausse : 30 000 bouteilles dont 6000 partiront à l’export principalement chez nos amis belges. Le prix de vente en magasin 3,95 €.
Vous allez me dire que je vous ai embarqué sur une fausse piste avec le titre de ma chronique puisque je vous parle du BN de papy Coffe. J’en conviens mais si vous avez été attentif à mon entame : le mâchon, fort bon d’ailleurs, était en musique avec Roland Romanelli l’accompagnateur de Barbara. Il y était en compagnie de Rébecca sa muse chanteuse avec qui il produit un spectacle « Barbara 20 ans d’amour » au théâtre Hébertot 7 bis Bd des Batignolles dans le XVIIe à Paris http://www.caspevi.com/barbara-20-ans-damour/
« Vingt ans…Elle a eu le temps de m’apprendre ce qu’est la vie, la musique, l’amour…
Ce spectacle, je le lui devais; il est le reflet de ce que j’ai vécu auprès d’elle : ses colères, ses joies, ses éclats de rire… son professionnalisme, sa mauvaise foi aussi, son côté exclusif… et son amour pour ce métier qui était toute sa vie.
Il est aussi ma plus belle récompense, et je le vis avec sincérité, avec amour et respect, en compagnie de Rébecca, la partenaire que j’ai choisie, et avec qui j’ai parfois la troublante impression de revivre certaines situations, certaines ambiances dont était tissée notre complicité, tant artistique qu’amoureuse…
Mon espoir est de donner à vivre au public à travers ses chansons, ces instants si intenses où l’on apprend la vie, et de graver dans la mémoire des jeunes, présents, passés et à venir, ce nom d’un monstre sacré qui pour moi ne s’éteindra jamais, BARBARA. »
Roland ROMANELLI