Dans le petit commerce le chaland ne s’attrape pas comme chez les Leclerc avec des prix rase-mottes pour des produits que tu trouves chez n’importe qui et qui sont fabriqués n’importe où sous des marques dites de distributeur.
Aux docks d’Abyssinie et du Calvados Réunis nous ne mangeons pas de ce pain-là, nous ne tondons pas la laine sur le dos de nos fournisseurs, nous sommes au service d’une clientèle exigeante à la recherche du produit introuvable ou presque.
1- Les produits Le Paulmier : www.le-paulmier.com
Benoît Simottel, le jeune fondateur de cette maison, formé par des gens du vin, a choisi la pomme et en hommage au maître (voir 4) perpétue la promotion des variétés léguées par ses aïeux en faisant vivre la diversité végétale en greffant des « Bon Père », des « Rambeau », des « Solage du Gouet », des « Rouge Mulot » et des « Groin d’âne »
Le Cidre du Bocage aux baies d’églantier et Le Poiré du Bocage aux baies d’aubépine ont été dégusté par le Taulier chez Corinne Richard à l’Annexe link où ils sont en vente.
La Pommée Aigre Douce obtenue par une chauffe lente du moût de pomme frais sorti du pressoir est un condiment de haute expression et a été trouvé à la Grande Epicerie du BM
2- Les produits ICI : www.lepicerie-locavore.fr
C’est une jeune fabrique de produits d’épicerie biologiques et locavores, implantée à Bagnolet (93). La gamme de produits comprend plusieurs variétés de pâtes classiques ou originales, des légumineuses, et des mélanges de farines à pain. La proximité avec nos fournisseurs de la région Île-de-France assure la qualité et la traçabilité de nos produits.
Les fournisseurs :
Né en ville, à Versailles, Mathieu CHEVALIER ne rêve que de nature. À quatre ans, il découvre la ferme de sa grand-mère paternelle en Côte d’Or et en tombe amoureux. Il se souvient encore partir avec son père sur un vieux tracteur pour faucher les prés et chercher du cassis.
Par la suite, il accompagnera son père chez un ami d’enfance de ce dernier, lui aussi agriculteur. Dorénavant, les vacances scolaires riment avec nature et il n’a qu’une hâte, c’est d’y retourner. Son impatience grandit à mesure que les grandes vacances approchent. Sitôt la dernière sonnerie du dernier cours retentit-elle, qu’il prend la clé des champs. Pas question de passer une nuit de plus en ville ! Plus tard, Mathieu fait des études agricoles à Valence, et tâche de ne pas négliger la composante écologique du métier d’agriculteur. Il travaille quelques années à l’INRA et, en 2011, il achète une exploitation à Villenauxe-la-Petite (Seine-et-Marne) avec l’aide de l’association Terre de Liens et du réseau Amap – Île-de-France. Ses 63 hectares de terre ne sont travaillés qu’en agriculture biologique.
Les MATIGNON sont meuniers depuis quatre générations. La dynastie trouve son origine au XIXe siècle, avec la chute mortelle d’un petit paysan, Etienne MATIGNON. Veuf, il laisse derrière lui un fils de 7 ans, Luc-Etienne, dit Luce. L’orphelin est adopté par sa tante et le mari de celle-ci, meunier dans l’Yonne. C’est là que Luce apprend le métier, et fonde une famille. Ses 4 fils achèteront tous des moulins, dont celui du Château-Landon, occupé par son fils René. Jacques lui succédera et en l’an 2000, c’est au tour de Gilles, fils de Jacques, de reprendre le flambeau… et le moulin. Gilles engage alors celui-ci dans une démarche poussée d’approvisionnement local : aujourd’hui le blé tendre est récolté dans un cercle de 30 kilomètres autour du moulin, voire seulement 10 kilomètres pour la production biologique !
Notre blé dur fait un chemin de 67 kilomètres pour arriver du céréalier au moulin.
3- Le produit de substitution pour grande fortune tondue par les socialistes du PNR : le Grand Batavus de chez Hermès dit le hollandais de luxe link 3600 euros
4 - Traité du vin et du sidre (De vino et pomaco). Julien Le Paulmier de Grantemesnil, né en 1520, à Agneaux, près de Saint-Lô et mort en décembre 1588 à Caen, est un médecin français. Traduit en français par Jacques de Cahaignes. Réimprimé avec une introduction par Émile Travers. Rouen et Caen, H. Lestringant et P. Massif, 1896
« Persuadé, dit E. Haag, qu’« il était guéri par l’usage du cidre de palpitations du cœur qui lui étaient restées à la suite des journées de la Saint-Barthélemy où il avait vu périr plusieurs de ses amis et où il avait couru lui-même de grands dangers, il écrivit un traité sur le cidre pour préconiser cette boisson, que selon lui, on devait préférer au vin »1. Après diverses considérations historiques et médicales, il s’attarde dans ce traité sur les différents vins de l’époque en donnant leurs vertus : les vins de l’Île-de-France, vins de Château-Thierry, vins d’Orléans, vins de Bordeaux, vins de Montmartre et vins d’Argenteuil, vins de Bourgogne et vins d’Anjou. »
5 - Clint Eastwood par Gorillaz