Chère Hélène,
Nous nous sommes souvent croisés, votre beau sourire et votre affabilité étaient des rayons de soleil dans ces dégustations parfois un peu tristounettes. Hier dans la soirée j’ai reçu de vous un courrier qui, avec beaucoup de pudeur, me faisait part des difficultés que vous viviez au mas de Libian. Les mots, dans les coups durs de la vie, sont bien impuissants mais sachez, chère Hélène, que les miens sont à votre service pour vous accompagner face à cet accident technique qui vous frappe affectivement et économiquement.
Si le besoin s’en fait sentir mon petit espace de liberté est à votre disposition, usez –en sans compter et soyez assurée, vous et votre famille de mon amitié et de toute ma solidarité.
Je joins à cette lettre, la vôtre pour que ceux qui travaillent avec vous soient prévenus de ce qui vous arrive et puisse vous apporter un peu de la chaleur humaine dont vous avez tant besoin en ce moment.
L’autre soir, au dîner des Côtes-du-rhône avec Camdeborde et sa brigade reconstituée j’ai bu avec plaisir votre Bout d’Zan et j’étais content que le Mas de Libian fût présentée dans cette manifestation interprofessionnelle.
Si l’occasion se présente je me permettrai de passer chez vous pour vous dire de vive voix mon amitié et ma confiance.
Bien à vous, Hélène, je vous embrasse très fort
Jacques Berthomeau