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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 00:26

" A bas les jarretelles ! " proclamait une publicité de l'époque. Avec la généralisation du jean unisexe moulant le bassin, puis l'irruption de la minijupe, finies les fanfreluches, les dessous qui volètent, ondoient, le corps se carapaçone à nouveau. C'est l'apologie de l'enfermement du corps de la femme. Le fémimisme virulent est passé par là, sus à la séduction, vive le laid panty ! Le panty c'est une sorte de bermuda en tissu élastique chargé d'avaler le bas et de le retenir. Cette cuirasse fonctionnelle et confortable est un rempart, un défi à l'imaginaire. Le panty est froid. Il réfrigère les ardeurs les plus obstinées, repousse les assauts les plus échevelés. Allait-on au nom de la froide efficacité, de la fonctionnalité, de l'entretien facile, de la libération de la femme revendiquant sa liberté à tout prix, balayer l'érotisme, la symbolique sexuelle ?


Et puis... les jupes se rallongent jusqu'au maxi, l'unisexe et le pantalon marquent un temps d'arrêt à la fin des années 70. Les magazines féminins consacrent cette tendance en consacrant des rubriques aux sous-vêtements féminins. Petit à petit tout redevient possible : du petit caleçon d'homme en coton aux slips Petit Bateau en passant par les combinaisons de satin garni de dentelles pour finir sur les strings chers aux minettes qui exhibent leur nombril au-dessus de la taille basse de leurs jeans.

 

Dans le secret, la suggestion fait un retour en force, la liberté s'assume, la séduction reprend ses droits. Entre adultes consentants, les jeux de l'amour retrouvent un nouvel équilibre. En dehors de certains publicitaires, qui continuent d'exhiber le corps des femmes comme des objets sexuels pour fourguer parfums ou autos, de nos jours, pour leurs dessous, hommes et femmes jouent dans la même cour. A chacun sa règle dans l'alcôve, les rôles se donnent, s'inversent mais, dans l'extrême plaisir de l'avant, quoi de plus beau que la découverte des dessous d'une femme ou d'un mec? 

 

Quel alcool fort que de défaire, dégrafer, laisser à la nature tous ses droits.


 

A l'occasion de cette chronique, ayant constaté que le Catalogue des 3 Suisses continue de proposer à ses consommatrices toute une gamme de pantys j'en déduit qu'il existe encore des acheteuses de pantys. Donc des femmes qui portent des pantys.

 

Je lance donc un appel à mon lectorat : pour le féminin, j'ose demander " portez-vous des panty ?" et pour le masculin " avez-vous croisé - euphémisme poli - une femme portant des pantys ? "

 

Bien sûr, je ne m'attends pas à un déluge de réponses mais les plus hardis ou les plus coquines pourraient peut-être se risquer à éclairer ma lanterne. Pour ma part, la dernière fois quej'ai aperçu un panty sur une chaise ce devait être au milieu des années 80. Depuis rien ! Après visionnage plus attentif je viens de m'apercevoir que le panty s'est recyclé en panty minceur...

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commentaires

C
Au risque de me faire fustiger par mes consoeurs, je vais vous livrer un secret de beauté-minceur féminin : ce que vous appellez panty, et dont la photo illustre votre article, est en réalité un "shorty remonte fesses". Par l'alliance de haute technologie de fibres de lycra aux tisssages différenciées et de fils de latex, ce dessous- je vousl 'accorde fort peu sexy- sert à tout à la fois à gommer ventre et culotte de cheval, remonter et galber les fessiers, et affiner les cuisses. Pensez-y la prochaine fois que vous fantasmerez sur une créature en fourreau très très près du corps : elle en porte peut-être un... et oui, nombreuses sont celles qui en portent occasionnellement!Espérant avoir contribué à votre culture générale, bien à vousA.Couach
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H
Cher Jacques, à ton age, il serait temps d'arrêter de fantasmer sur les pages "sous-vêtement" féminin du catalogue des 3 Suisses ;-))))P.S. : que celui qui n'a jamais péché  (à l'époque...)
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L
Une fois n'est pas coutume, je ne comprends guère où tu souhaites en venir, bien que j'imagine volontiers un céruléen reflet lubrique au fond de tes yeux et un léger frémissement de gourmandise au coin de tes lèvres. <br /> Je te confirme donc que rien n'a changé depuis tes frasques provinciales de 2001 : je ne porte pas de panty. Ma mère non plus, ma fille encore moins et mes jeunes collègues ne se gobergent que de leurs strings papillon décorés de strass multicolore.<br /> Espérant avoir fait avancer ta recherche anthropologique...
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