Rassurez-vous, mon titre ne doit pas vous enduire en erreur, je ne suis pas arrivé, tel un big boss californien ou un bobo de nouillorc, à Vinexpo en hélicoptère mais tout bêtement dans la navette gratuite en provenance de la gare de Bordeaux St Jean. Les travaux du tramway nous ont un peu ralenti mais le temps de trajet est resté dans les limites du raisonnable. Les abords et le plan de circulation du Parc des Expositions gardent toujours une touche proche de la zône industrielle et de la fête à Neu-neu. Pas important me dira-t-on, si quand on a le standing de Vinexpo on se doit d'être attentif aux moindres détails. Me voici dans le hall 1, je salue Pierre Castel, puis un peu plus loin Jean-Claude Boisset, toujours bon pied, bon oeil, les baroudeurs. Ma première heure dans Vinexpo je la passe toujours à serrer des pinces et à prendre mes marques. Tout le monde me félicite pour ma ligne et ma bonne mine. En forme le futur sexagénaire, toujours la gnac, prêt pour de nouvelles aventures. A midi, l'heure de mon Vin d'Honneur, ils arrivent mes lecteurs. Je suis heureux. Les amis de Sieur d'Arques, Pierre Mirc et Alain Gayda, ont bien fait les choses. Merci à eux pour leur accueil chaleureux, la bulle de Blanquette et les canapés aux truffes et au foie gras. Merci aussi à ceux qui ont répondu à mon invitation. Bien sûr Miren était en retard. Quand à Laetitia, entretenant son aura de mystère, elle ne nous a pas fait ni le plaisir et ni l'honneur de se présenter.
Après les réjouissances l'heure est au travail. Je ne vais pas vous conter par le menu mes rencontres. Ce serait fastidieux et sans grand intérêt pour vous. Sans me pousser du col, ma carte de visite me permet de prendre un peu de temps à ceux qui comptent. Prendre le pouls, écouter, humer, déguster aussi, je butine. Sans conteste pour cette édition de Vinexpo l'air est plus léger, le moral des frenchies est en nette hausse, le temps du rebond serait-il venu ? Bien évidemment je ne vais pas ici ressasser mes habituelles antiennes mais simplement souligner que se concentrer sur l'essentiel : les entreprises petites, grandes ou moyennes qui privilégient : l'export, l'innovation et la marque sous toutes ses formes, est la clé. Lundi, madame Lagarde, encore Ministre de l'Agriculture, s'est déclarée en faveur de la création d'un Fonds d'Investissement dédié au secteur du vin. Nous y travaillons à "Sans Interdit " depuis des mois. Je plaide depuis des années pour que cet outil se mette en place. Tout est prêt. Action ! Le nouveau Ministre des Finances saura, j'en suis sûr, être un allié puissant pour qu'enfin nous aboutissions.
Vous devez me trouver bien sérieux aujourd'hui mais, de temps en temps, il faut savoir faire dans le gris sur gris pour que les dossiers avancent. Pour vous dérider un peu, en rentrant de Vinexpo, je vous exhorte à vous reporter à ma chronique de dimanche dernier :
le sondage le plus tendancieux de l'année
clicquez surwww.berthomeau.com/article-6801662.html et répondez aux 5 questions. C'est simple et totalement orienté.
Dans l'après-midi du 20, j'ai retrouvé mon complice de toujours : Robert Skalli. Quel plaisir de se retrouver dans son stand magnifique et de dialoguer avec les membres de sa jeune équipe ! Je suis un sentimental et un fidèle en amitié. Ce fut donc un bon Vinexpo pour ma petite entreprise Vin&Cie. Je suis optimiste pour son devenir. De belles perspectives s'ouvrent à elle. "Sans Interdit " s'est réuni, a acté trois axes de travail. Nous en reparlerons. La vie est belle, donc ! Aujourd'hui c'est la fête de la musique et j'entends tout en écrivant cette chronique les échos du podium de Ricard Live Music stationné sur la place Denfert-Rochereau. Allez, à demain, chers lecteurs fidèles.
On teufe en bas de chez moi et clic...