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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 00:31

Ce matin repos, je laisse la main à ma commentatrice préférée, ma chouchoute, Laetitia que, bien sûr, je ne connais pas. Quand elle prend la plume, comme sur la question 4 de la dictée de Victor Hugo, " L'abus de vin " (chronique du 6 juin) : " pourquoi ces 4 crus bestiaux ne constitueraient-ils pas une nouvelle catégorie venant s'ajouter... " ça pétille - normal à propos du Champagne, ça titille sec, ça met le doigt là où ça fait mal, de la belle ouvrage bien échafaudée, soignée, agrémentée d'une belle dose d'humour vachard. Tout ce que j'aime. Alors, chers lecteurs, j'espère qu'elle fera des émules. Que vous allez vous aussi vous y mettre. Mon blog est accueillant. Si vous êtes timides utilisez la formule contact tout au bas de la chronique (c'est en tout petit, rouge sur rouge) clicquez dessus un formulaire de contact apparaîtra. remplissez-le il me parviendra directement. Ne vous laissez pas décourager par la demande de reproduction d'une série de chiffres et de lettres (attention aux majuscules ou minuscules) dans une case prévue à cet effet. Vous pouvez aussi me contacter sur mon e-mail jberthomeau@hotmail.com . Bonne lecture.

Non, s'il te plaît, pas de mauvais esprit ni d'élitisme béat ! Ces 4 types de crus ne doivent en aucun cas constituer de nouvelles catégories.
Ils doivent au contraire être démocratiquement accessibles à toutes les dénominations existantes. Cela permettra se clarifier un peu l'offre à l'intérieur de chaque catégorie.
Je m'explique.
Sachant que V.Hugo citait la Champagne, l'utilisation concommitante du nom de ces 4 animaux sera réservée à l'AOC Champagne (qu'ils soient BSA, millésimés, blanc de blanc, blanc de noir crus ou autres). Cela permettra de mieux les différencier des Cognac Petite Champagne qui utiliseront "Ouistiti", "Lionceau", "Agneau" et "Porcinet" alors que les Cognac Grande Champagne auront droit à "Gorille", "Bélier" et "Pourceau" (épicurien tu t'en doutes).
Les Bourgognes que l'on qualifie souvent de plus féminins, s'orienteront vers "Guenon", "Lionne", "Brebis" et "truie". C'est logique et on ne peut pas se tromper.
Question en suspens : les Beaujolais et Vin de Pays des Gaules étant en réflexion stratégique et en recrutement de personnel (Interpro, Syndicat...", ils risquent de déposer trop tard leur dossier de demande de reconnaissance de la terminologie Bourguignonne auprès de leur centre régional de l'INAO : le temps que celui-ci transmette à la Commission Permanente qui le fasse mettre à l'ordre du jour du CN, qui le renvoie vers Viniflhor pour validation, il n'est pas sûr que les 4 Ministres concernés puissent signer dans les temps. Il faudra alors donner pour mission à Ernest&Jeune de mettre sur pied un groupe de travail chargé de définir le cahier des charges dans cette région à base exclusive de Gamay (évidemment, les AOC Bourgogne produits en aire AOC Beaujolais pourront, eux, bénéficier des termes bourguignons, c'est pourtant simple).
A Bordeaux, ils exigeront de n'utiliser que le nom du Roi des animaux. Faut pas déc... hein, c'est Bordeaux quand même. Ils légiféreront donc sur 4 autres qualificatifs bestiaux : "Vin de Roi Lion", Vin Empereur Lion", "Vin de César Lion" et "Vin de Lion Tsar", sauf pour les GCC qui ajouteront la catégorie "Lion Monarque" pour les vins blancs et "Lion Sultan" pour les seconds vins vendus en AOC communale (sachant que cela ne leur enlève évidemment pas la possibilité d'utiliser les 4 autres catégories, sauf pour les satellites de St Emilion et les Côtes de Bordeaux qui auront été éjecté des négociations et qui se contenteront des 4 autres animaux déposés à l'INPI pour l'ensemble du Bassin de Production : Zèbre, Okapi, Ours Polaire et Truite).
Si les seconds vins des GCC sont vendus en AOC régionales, la mention d'animalité sur l'étiquette ne devra pas dépasser de 27% de la taille de la mention de la dite appellation.
Les crus bourgeois, quant à eux, réintroduiront lea catégorie "Vin de Singe" pour consoler les châteaux ayant chuté dans la classement après appel auprès de la Cour Pénale Internationale. En outre, ils pourront avoir le droit d'utiliser le terme "Vin Empereur Lion" s'ils sont issus d'assemblages provenant d'exploitations qui mentionnent au moins 17 ares de Petit Verdot sur leur déclaration de récolte (modifiable, du coup, jusqu'au 12 octobre de l'année suivant la récolte) et dont le maître de chais est roux et diplomé de l'Université de Bordeaux ou de l'Enita (les diplomés de l'Agro de Montpellier devront revendiquer au moins 50 ares de petit Verdot, les autres 47).
Puisqu'on parle de Montpellier, abordons dans cette région le chapitre " Réforme de spécification animale pour une clarification de l'offre : cap sur une stratégie de pilotage par l'aval".
D'abord, les discussions vont tourner court et chaque famille professionnelle va décider de sa propre terminologie, car " le consommateur a le droit de savoir si ces vins proviennent d'une coopérative gabegique, d'un négoce fraudeur ou d'un honnête et laborieux petit vigneron qui a su maintenir toutes les pratiques traditionnelles tout en sachant faire profiter ses nectars de l'assurance qualité offerte par les méthodes les plus modernes".
Certains, sous couvert d'anonymat, essaieront de déposer directement auprès des autorités chinoises l'exclusivité des termes " Vin de Singe en Ray Ban", "Vin de Lion en santiags", "Vin de Mouton en cagoule" et "Vin de Cochon en Tongs". Mais on apprendra plus tard que c'était une manoeuvre dilatoire engagée pendant que des négociations secrètes, initiées par Monsieur Rapport revenu aux affaires, se tenaient sous les lambris de Matignon.
Au final, même si les noms ne seront trouvé qu'après dix ans de négociations (Bordeaux ayant déposé la liste complète des passagers de l'arche de Noé juste pour contrarier ses copains non-chaptaliseurs), on peut se réjouir que seulement 7 séries de dénominations cohabiteront en "Sud de France" dont 4 pour les VdP d'Oc (eux-mêmes subdivisés en collection, style et séduction) avec selons qu'ils soient issus de cépages dit bordelais 5 catégories (on intercale "Vin de Baudroie" en hommage à l'estuaire et de cépages méridionaux 6 dénominations car on ajoute "Vin de Taureau" et "Vin de Drac". notons que cela n'est pas valable pour les PO qui leur préfèrent "Vins de Cap de Bouro et "Vins de Babau".
Mais je ne rentre pas dans le détail car ce serait trop long et qu'au final ce sera pas clair.
Faison juste un saut dans la Vallée du Rhône, pour constater que les Côtes du Rhône se plient sagement aux recommandations ministérielles, mais aménagent des différences d'animaux en fonction de la segmentation fruité/corsé pour les Côtes du Rhône (par exemple "Babouin fruits rouges" et "Rhésus fruits cuits") et créent une catégorie par Côtes du Rhône village avec nom de commune et une par appellation communale (qu'ils appellent "crus"). Cela fonctionne assez bien, sauf pour les AOC de la Nouvelle Ecole des Côtes du Rhône qui, à cette occasion, seront radiées des adhérents d'Inter-Rhône mais auront droit de continuer à verser leur CVO, qui sera directement investie dans la légendaire fête du Côtes du Rhône primeur, parrainé cette année par C.Jérôme.
Notons que Châteauneuf du Pape fait cavalier seul en reprenant à son compte " Vin de la Mule de Clément VI" "Vin de la Mule d'Urbain V", "Vin de la Mule de Benoît XIII" et "Vin de la Mule de Grégoire XI"...

Les régions oubliées peuvent librement continuer l'exercice mes colonnes sont largement ouvertes à toutes les réflexions non prévendues par Ernest&Jeune.

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commentaires

A
un moment de vérité !
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T
ça sent le vécu! mdr!
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