
Whatewer will be, will be.
The future's not ours to see,
Que sera sera
What will be, will be..."
La célèbre chanson chantée par Doris Day dans "The man who knew too much" L'homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock sorti en 1956 que je vous offre d'entendre en clicquant sur le lien :
http://www.sophiemenart.info/?post/04/01/2007/2007-que-sera-sera
puis vous clicquez sur la petite flèche verte en haut à gauche au-dessus du texte. Il est très agréable de commencer sa journée avec la voix chaude de Doris Day. Mais, très chers lecteurs, mon titre, si je puis l'écrire ainsi, cache un autre homme que le docteur Ben Mc Kenna, interprété par James Stewart. Mon too much à moi est un autre. Merci de me suivre ci-dessous.
Michel Rocard, l'homme qui en savait trop.
Figure tutélaire d'une gauche plastique, capable de digérer du mouvement social et de l'émancipation socio-culturelle, Michel Rocard n'a jamais quitté le théâtre des opérations politiques où il boxe comme il danse, tel un Muhammad Ali de la réthorique.
Faut-il vraiment le préciser ? Comme beaucoup de monde dans cette petite République française, nous avons une certaine admiration pour Michel Rocard. Alors, en partant à sa rencontre, on avait envie d'oublier les petites ardisonneries et les grosse gamelles. Pour le dire simplement, nous n'avions pas spécialement envie de parler de François Mitterand, ou de la toute puissance des médias. On avait même presque envie d'oublier le Michel Rocard des Guignols, petite créature réduite à un souffle à peine dicible, bouffon d'un "parler vrai" devenu illisible. Quoique... Il faudrait quand même discuter de l'inconscient du Guignol mettant en scène un dispositif où la vérité Rocard, la "méthode", apparaît inaudible aux oreilles des profanes - ou des analphabètes. Car finalement, c'est peut-être "ça" Rocard, une textualité entre les Evangiles et un album de rap français. C'est pourquoi nous avions envie de lui parler du monde des idées... Depuis quand, selon lui, ne parvenait-on plus à transformer le monde avec des idées, ou précisément, depuis quand de belles idées ne pouvaient plus aider à transformer le monde, dans le bon sens du terme ?
in Rendez-vous Décembre 06/Janvier 07 par Antoine Couder
Bien sûr je ne vous inflige pas cet entretien, et ce pour deux raisons, la première c'est que la plupart d'entre vous n'en ont rien à cirer ou à traire, et que d'autre part, j'ai le sentiment que la petite musique de MR, celle de la France Unie des années 88, chaufferait par trop les oreilles de ceux qui l'ont enterré et qui continuent de tirer sur le pianiste. Moi je me contente de me gondoler sec : le spectacle des aigreurs et des rancoeurs est fascinant. On pourrait en discuter autour d'un verre un de ces quatre les amis. Et si je lançais un café politico-vinique mensuel : qu'en pensez-vous ? Sans vouloir être mauvaise langue, je connais la réponse : rien ! Nada ! Plouf ! La solitude du gardien de but face au tireur de pénalty. Fort bien, avant que je me laisse gagner par la pesanteur de l'air du temps, je vous offre un cliché rare de l'inauguration en 1985 d'un salon des vins Quai d'Austerlitz - en ce temps-là les ministres ne se cachaient pas d'être amateur de vins - par l'homme qui en savait trop qui écoute l'Antoine (vous êtes prié de ne pas vous foutre de la gueule du grand moustachu kétentrelédeux)...