Un petit incident technique a fait que cette chronique prévue pour plus tard s'est mise en ligne pour les abonnés sans crier gare. Alors puisqu'elle y est, elle y reste. Désolé pour ceux qui trouvent que je suis boulimique, pour une fois c'est pas moi c'est la bécane...
Dans la vie que l'on vit, dans notre beau pays, sachons de temps à autre prendre le temps de prendre connaissance du regard que portent sur nous les autres, nos voisins par exemple. Dans le cas présent il s'agit d'une journaliste italienne Maria Laura Rodotà et c'est dans le Corriere Della Sera de Milan sous le titre : Ce pays qui donne envie de faire des enfants. Comme dab je vous en livre quelques extraits... Pour plus www.courrierinternational.com n° 847.
Alors, pourquoi ?
(...) Aux USA, family values ou pas, ce sont les lois du marché qui prédominent, et ce sont elles qui influencent les choix personnels de tout un chacun. Le mariage n'est pas considéré comme un emploi à vie. C'est le règne de la flexibilité. L'habitude de licencier un conjoint inactif ou surnuméraire - qui a été remplacé(e) - est ancrée dans les moeurs depuis des dizaines d'années (...) Enfin, avoir des enfants (s'ils décident d'en avoir, non sans quelques inquiétudes) représente pour eux un engagement énorme : à cause de leurs horaires de travail illimités, de leurs vacances trop courtes, de l'absence de lois nationales sur le congé maternité, à cause du niveau exécrable des écoles publiques et du coût énorme du cursus universitaire.
En France c'est tout autre chose et ce, grâce aux lois sociales. Avec des allocations familiales tout à fait correctes, des aides aux familles nombreuses, des crèches, des garderies financées par l'Etat, il est plus facile de faire des enfants. Ces lois sociales ne sont pas dues uniquement à la gauche et aux féministes ; elles ont été voté pour que les Français donnent plus d'enfants à la Patrie. Et, manifestement, ça marche (...)
Sans commentaires, à vous de les faire chers lecteurs !